Tsukushi Ankoku est une femme que l'on pourrait qualifier de belle, si sa personnalité hautaine, arrogante et suffisante, si son mépris pour ceux de rang inférieur d'elle, ne se dessinait pas aussi clairement sur son visage.
Tsukushi a toujours eu l'habitude d'être une Demoiselle, puis une Dame du clan. Enfant unique, élevée comme une princesse, avec l'adoration de parents qui savaient qu'ils ne pourraient pas en avoir d'autre. Elle fut éduquée pour savoir gouverner, gérer et administrer une maison, pour pouvoir être une aide pour un futur mari qui serait « forcément » de l'élite du clan Ankoku.
Ainsi elle a grandi avec l'idée qu'elle deviendrait une grande Dame, d'où son mépris pour tout ce qui lui est inférieur.
C'est pourquoi cette femme est fière d'être mariée à Katsuo Ankoku, l'oncle du chef de famille et ainsi avoir atteint un aussi haut rang. Mais elle en veut à son mari d'avoir eu une autre femme avant elle -pas une Ankoku qui plus est -, elle déteste être deuxième... Ce qui fait aussi qu'elle aimerait placer son fils adoré, Usui Ankoku, à la tête du clan.
Elle adore son fils, et aurait tendance à vouloir trop le gâter et le couver (au grand désespoir de ce dernier). Pour elle, Usui est son trésor, mais aussi son pion, sa pièce maîtresse, celui qui lui permettra d'atteindre le sommet. Mais hélas, il semble de plus en plus se détourner d'elle et ne plus l'écouter, préférant aller avec ce moins que rien...
Tsukushi hait au plus haut point le premier fils de Katsuo, Fubuki Once. Elle le considère comme une erreur, mais aussi un bâtard, alors qu'il est fils légitime.
De plus, c'est de sa faute que son fils chéri s'éloigne d'elle, il le fait exprès, elle en est sûre.
Mais si elle le déteste autant, c'est en grande partie parce qu'elle a peur de lui. Une peur due à son instinct animal -une chèvre face au prédateur-, mais aussi parce qu'il est le fils aîné de Katsuo... Il y a encore le risque qu'il devienne l'héritier de son mari.
Dès qu'elle le peut, elle lui pourrit la vie.
Tsukushi n'est pas vraiment du genre à avoir de réels amis, seulement des associés, des alliés... Elle considère plus ou moins toutes les personnes qui l'entourent, même son mari, et son fils (pour ce dernier, elle ne s'en rend pas vraiment compte), comme des pions. Ceux qui peuvent lui être utiles, elle les utilise. Sinon, elle les ignore, ne leur accorde que son mépris, au mieux.
Quant à ceux qui la gênent, qui sont sur son chemin, elle tente de les briser : les détruire.