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Saol Eile, un monde à la fois fantastique et si proche du nôtre. Un monde où vivent les êtres mythiques du folklore et des légendes.
Alors que sa population ne cesse de diminuer, la grande enchanteresse Kassandra sacrifie sa vie pour offrir à son peuple un espoir. Cet espoir, ce sont les humains, ceux de notre monde d’aujourd’hui.

Dans la grande cité-état de Ta Suil, les Apprentis de Kassandra, ses héritiers, ont créé des portails magiques pour aller n’importe où sur Terre et faire venir des humains pour sauver la population des êtres mythiques.
L’Agence, l’organisme qui supervise et aide les humains à s’installer, est maintenant pleinement opérationnelle et compte faire venir encore plus de nouveaux habitants.

Et vous, qui serez-vous sur ce monde ? Un être mythique appartenant à l’une des très nombreuses espèces et potentiellement désireux d’avoir une descendance ? Un être humain fraichement débarqué et découvrant un monde d’êtres de légendes ? Venez découvrir ce nouveau monde fascinant…

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Kiara ouvre lentement les yeux, faisant papillonner ses cils allongés par son mascara. Alors qu’elle essayait de comprendre ce qui lui arrivait, une douleur vive au crane se fit ressentir. Kiara passa sa main sur sa tête, elle sentit que ses cheveux étaient en bataille, fait rare chez la jeune femme, mais elle sentit surtout une bosse a l’arrière du crane… Elle se souvint alors : pendant qu’elle fumait une cigarette seule dans la rue, durant la fête de son ami, des hommes lui avait mis un sac de toile sur la tête et l’avait ensuite frappé pour l’assommer…

*Un kidnapping ? Non pas possible… ou alors mes ravisseurs sont vraiment des idiots finis… il y avait des jeunes de mon âge la bas dont les parents avaient 100 fois plus d’argent que les miens et ils auraient pu demander une rançon bien plus importante donc !*

Kiara était sure d’une seule chose, elle ne comprenait vraiment rien à ce qui lui arrivait… Elle ne connaissait absolument pas la raisons de sa présence ici ! Au moins, elle n’avait pas subit de coup mis à part celui sur la tête apparemment car elle n’avait mal à aucun autre endroit… c’était toujours ça de pris… Elle était toujours dans la robe qu’elle portait à la soirée, certes elle en avait pâti… Le tissu était taché par endroits, des traces vertes, de l’herbe surement et puis ce qui semblait être de la terre également… Et dire qu’elle avait économisé pendant 2 mois pour pouvoir se l’acheter… Enfin, malgré la superficialité de la jeune femme, il fallait avouer que c’était un peu le cadet de ses soucis à l’instant !

Kiara regarda à présent autour d’elle cette fois-ci et se demanda comment elle avait pu rester inconsciente dans un endroit si animé que celui-ci. La jeune femme remarque alors qu’elle avait des chaines autour de ses poignets et que d’autres personnes autour d’elle, assise, était dans le même état qu’elle. La jeune femme tourna la tête rapidement, recherchant désespérément une explication à la situation. Elle vit alors un homme tout ce qu’il y a de plus rebutant s’approcher d’elle, il semblait tout à fait être le coupable de son enlèvement.

-Qu’est ce que c’est que ca ? Libérez-moi !!! Tout de suite !!!!
- Tais-toi esclave, tu vas rebuter les clients !!!

*Les clients ? Nan mais qu’est ce que c’est que cette histoire ? *
-C’est une caméra cachée c’est ca ! Libérez moi arrêtez votre cinéma tout de suite !

La réponse de l’homme ne se fit pas attendre, l’homme s’approcha d’elle d’un pas rapide et la gifla. Apparemment, la réponse était négative… La jeune femme baissa les yeux un instant et la releva de suite, regardant d’un œil noir l’homme dans les yeux, une grande trace rouge sur la joue gauche.

-Je t’ai dit de te calmer ! Je vais te montrer qui a le dessus sur l’autre ! Si tu continues de me parler sur ce ton tu vas le regretter !


Kiara ne répondit rien mais il suffisait de regarder son regard pour de suite comprendre ce qu’elle se disait de cet homme qu’elle trouvait tout a fait répugnant. Les gens autour d’eux les regardaient avec ce qui semblait être un sourire amusé pour certains et des yeux ronds comme des billes pour d’autres. Ils n’intervenaient pas ? Et d’abord, pourquoi l’un deux avait des ailes noirs et l’autre une queue et des oreilles de chat ? Autant dire qu’elle avait l’impression de rêver… Mais pas un de ces doux rêves qu’elle avait l’habitude de faire… Mais vu la claque qu’elle venait de se prendre, ce n’était certainement pas un cauchemar malheureusement ! Des tonnes de questions tournaient dans la tête de la jeune femme est ce- qu’elle réussirait à comprendre ce qu’il lui arrivait ? La jeune femme baissa la tête mais savait pertinemment que l’homme était encore non loin d’elle et la regardait, satisfait d’avoir calmé la petite peste qu’il pensait avoir du mal à vendre vu son caractère.


Dernière édition par Kiara Ryuki le Ven 5 Sep - 17:16, édité 1 fois
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Une nouvelle journée s'annonçait bien belle avec le grand soleil doré qui illuminait l'ensemble de l'île Migoto no Shima. Le domaine de la famille Kakon n'échappait pas à l'exception et c'est dans une fort mauvaise humeur que se leva notre cher Fuubuki. Faisant parti des membres principaux de la famille, le jeune ainoko avait su se démarquer de ses paires, par la cruauté de ses actes, célèbre pour son inhumanité totale, ses assassinats froids et sans échec, il était plutôt haut placé parce qu'on le craignait et qu'il était toujours mieux de garder ses ennemis ou des personnes trop gênantes, près de soi. L'ainoko en était amplement conscient de son rôle de pion dans la famille, mais faisait comme si il ignorait tout de cela. Tous les prenaient pour une brute idiote, et bien ce n'était pas le cas. Sa finesse d'esprit lui avait permis de se sortir de bien des situations, et c'était lui qui avait organisé sa propre montée en pouvoir dans la famille sans que personne ne le sache.

Enfin, pour expliquer pourquoi il n'aime pas le soleil, il faut dévoiler le fait, qu'il a le pouvoir de se fondre dans l'ombre, lui permettant de se déplacer avec une vitesse inégalable dans toutes les surfaces possibles. La nuit était donc son terrain de jeu préféré. Ne pouvant rester au lit toute la journée malgré tout, l'ainoko se leva en s'étirant longuement et appela une esclave pour qu'elle aille lui chercher des vêtements propres et deux autres pour lui préparer son bain. Sans un regard pour ses serviteurs, Fuubuki entra dans le bain lorsque celui-ci fut à la bonne température et laissa les ainokos et humaines le laver. Après cela, il se laissa sécher avec une serviette et on l'habilla d'un jean bleu foncé et d'une chemise noire, sa couleur préférée. L'ainoko remonta rapidement les manches à cause de la chaleur ambiante, et renversa les esclaves sur son passage, du pied, pour se diriger vers la sortie du domaine Kakon.

Depuis fort longtemps, il attendait cette journée depuis fort longtemps comme la plupart des dirigeants de la famille. Le sage avait prédis que cette journée serait fructueuse si jamais ils se levaient tôt pour aller chercher des esclaves. Se demandant ce qu'un esclave pouvait avoir plus qu'un autre, Fuubuki avait tout de même suivi le mouvement de foule et s'était levé trois heures avant tout le monde pour avoir une chance d'obtenir les meilleurs esclaves.

Arrivé au marché, il commença à observer attentivement les têtes des personnes alignées, les mains enchainées. Son attention fut attirée par un remus ménage d'un côté. Une esclave semblait particulièrement rebelle et répondait à l'esclavagiste, si bien qu'il lui colla une gifle pour la faire taire. Le regard haineux qu'elle avait, ce regard plut grandement à Fuubuki qui se mit à sourire mauvaisement. L'ainoko s'approcha de la demoiselle et sans gêne, lui prit le visage de sa main puissante, tournant à droite et à gauche pour la voir sous différents profils puis finalement, il la lacha en la regardant de ses yeux rouges de démon. Le jeune homme dit d'une voix mélodieuse:


"Tu as un regard insolant,
la langue arrogante.
Tu ne sembles vouloir suivre aucun clan,
C'est pourquoi une envie de t'acheter me hante.
Tu te prends pour une reine,
Mais tu me fais bien peine...
Je saurai t'asservir,
Pour mon plus grand plaisir."


Appelant d'un geste de la main un des esclavagistes, Fuubuki commença à négocier un prix pour la demoiselle au regard mauvais qui lui faisait penser au sien. On lui apprit qu'elle était fraichement pêchée du monde extérieur, c'est pourquoi elle couterait plus cher que les autres esclaves. N'écoutant que son instinct, le jeune ainoko commença à marchander utilisant toutes ses techniques d'orateur pour parvenir à ses fins et obtenir un prix correct. Finalement, il réussit à atteindre un prix amoindri, presque moins cher que le prix d'un esclave normal. L'autre n'avait pas montré beaucoup de combativité, se contentant de grimacer par-ci par là, mais cela n'avait pas arrangé les choses pour lui. On détacha alors l'esclave, et on tendit la chaine au jeune maitre qui jeta une bourse contenant le prix exact de la transaction, tout l'argent qu'il avait apporté en fait. Si il était tombé sur un vrai marchand, il ne s'en serait probablement pas sorti avec son prix.

Regardant la demoiselle avec un air satisfait, il la tira derrière lui vers un coin de rue, à l'ombre du soleil. Fuubuki ne lacha pas la chaine qui tenait ses poignets et la regarda longuement. Il fit une petite moue, puis commença:


"Garde ton regard insolent uniquement pour moi. Les autres maitres de ma famille n'accepteraient pas de te voir leur jeter un tel regard et pourraient te punir, sans que je ne puisse rien y faire. Rappel toi bien qu'ici, tu es une esclave, peu importe d'où tu viens dans le monde extérieur. Ici, les ainokos commandent et les humains, obéissent."


Ayant mis Kiara au parfum, Fuubuki la sortit de la ruelle et se dirigea vers le centre commercial. Il allait lui trouver des vêtements plus présentables pour une esclave. Elle était sale dans sa robe et il n'aimait l'odeur de la saleté. L'ainoko voulait voir de la propreté, une perfection sur le visage de chacune de ses esclaves et n'hésiterait pas à les maltraiter jusqu'à ce qu'il obtienne ce qu'il veut. Tournant légèrement la tête de côté, il demanda:


"Quel est ton nom, esclave?"
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Alors qu’elle baissait la tête pour essayer de se calmer pour en pas se prendre une autre gifle de la sorte, Kiara vit une ombre s’approcher d’elle. Elle n’eut pas le temps de réagir qu’elle sentit une main tenir son visage et le lui relever avec force. La jeune femme posa alors ses yeux sur le propriétaire de cette main et croisa un regard qu’elle n’avait jamais vu auparavant, un regard rouge. Kiara fut comme hypnotisée par ce regard et le sien s’éclaircit un peu, comme si le fait de regarder ainsi cet homme dans les yeux l’hypnotisait assez pour lui faire oublier la colère qui bouillonnait en elle. Seulement, l’inconnu tournait le visage de la jeune femme sans gène, comme s’il voulait l’examiner sous tous les angles, chose que Kiara n’appréciait pas du tout, comme si on la traitait comme du bétail ! Il ne voulait pas la mesurer et la peser pendant qu’il y était ? Ce geste eut pour effet d’assombrir une fois de plus le regard de Kiara qui fixait désormais son futur propriétaire de la même manière que celle dont elle regardait l’épouvantable vendeur quelques secondes plus tôt.

Après que la jeune femme ai retrouvé son regard noir, l’inconnu la lâcha… Durant un instant, Kiara pensa que c’était du au regard qu’elle venait de lui lancer mais sans qu’elle sache pourquoi, il commença à entonner une petite chanson avec une voix étonnement mélodieuse. Dans cette petite chanson, il parlait de son regard, celui qu’elle venait de lui lancer et lui lançait toujours et disait qu’il l’achèterait et saurais l’asservir. Kiara se contenta une fois de plus de se taire mais son regard en disait toujours aussi long. Il devait être bien dérangé pour vouloir s’acheter une esclave qui venait juste de se révolter contre son revendeur… Ou bien tout simplement aimait-il relever des défis… Si c’était le cas, cela lui faisait un point en commun avec la jeune femme…

Sans attendre, l’homme se leva et appela le vendeur avec lequel elle avait eu une dispute quelques secondes plus tôt. L’homme sembla étonner de voir qu’il trouvait un acquéreur aussi rapidement pour la petite peste qu’elle était selon lui. La jeune femme réalisa soudain que son acquéreur avait des ailes noires dans le dos… Cela ressemblait étrangement à des ailes de corbeau. Un rêve… ça ne pouvait être qu’un rêve, impossible autrement ! Ou alors une soirée de mauvais gout… de très mauvais gout avec farces et attrapes au rendez vous ! Elle devait faire partie d’un canular sans être au courant ! Malheureusement, Kiara ne croyait pas vraiment à cela… Elle avait beau essayer de s’en persuader, cela semblait beaucoup trop réel.

Tandis qu’ils semblaient négocier pour le prix qu’elle couterait. Kiara réfléchit un instant à sa situation… Si elle était réellement devenue un esclave… Qu’en était –il de ses droits ? De ses cours il lui restait un souvenir : les esclaves n’avaient aucun droit… Il pourrait donc faire d’elle ce qu’il voulait ? Dans ce cas, Kiara devrait être prudente car rien que dans sa main, elle avait sentie de la puissance et elle ne ferait certainement pas le poids face à lui en cas de conflit qui en viendrait aux mains…

Alors que Kiara était dans ses pensées, le vendeur détacha ses chaines et les donna au jeune homme aux ailes de corbeau. Il faudrait d’ailleurs qu’on lui explique ce qu’il faisait avec cela sur le dos, une fulgurante envie de lui arracher une aile vint à la jeune femme mais elle attendrait avant de céder à cette tentation… Il jeta une bourse qui semblait remplie de pièces vu le tintement métallique qui en provenait et la tira vers lui. La jeune femme se leva précipitamment, n’ayant pour autre choix que de le suivre et faillit trébucher avant de reprendre son équilibre. Il l’amena alors dans un coin de rue, un peu plus sombre que le marché et moins emprunté et s’arrêta pour se retourner et la regarder.

La jeune femme avait toujours ce même regard tandis que lui avait un sourire satisfait puis fit une moue avant de prendre la parole. Il lui dit alors de garder ce regard pour lui et non pour les membres de sa famille qui risquerait de la punir. Il finit par lui rappeler qu’elle était uns esclave et qu’ici, les humains obéissaient aux… Ainokos ? Qu’est-ce que c’était encore que ca ? Il semblerait qu’ici, Cristina irait de surprise en surprise…. Kiara le regarda un instant, avec un mélange d’incrédulité et de mépris dans son expression. Ainsi donc il acceptait ce regard pour lui-même mais sa famille ne l’accepterait pas ? Etait-ce un signe de faiblesse de sa part ? Peut-être… Mais Kiara devrait mieux cerner le personnage avant de pouvoir savoir ce qu’elle pourrait se permettre de faire ou pas avec lui et d’espérer pouvoir réussir à le manipuler… Avec elle, il fallait être comme avec un gamin, lui donner des limites à ne pas franchir de suite jusqu'à ce qu’elle comprenne et arrête de s’essayer a dépasser ces limites…

-Qu’est-ce que c’est que ça les Ainokos ??

La jeune femme ne put s’empêcher de poser la question, elle supposer qu’il faisait partie de ces Ainokos étant donné qu’il venait de l’acheter en tant qu’esclave… C’était donc des êtres avec des ailes ? D’ailleurs en parlant d’ailes, elle était toujours tentée de lui arracher un plume pour voir si elles étaient vraies ou si c’était un vulgaire déguisement… Elle n’avait pas parlé avec son air le plus aimable et sa voix la plus douce mais qu’importe, s’il lui permettait de lui adresser un regard insolent, elle pouvait bien se permettre cela après tout… Et puis comme ca, elle pouvait tester son nouveau maitre…

L’homme sortit son esclave du coin de rue dans lequel ils étaient et se dirigea dans la rue pour l’emmener dans une certaine destination. Kiara avait assez de mal à le suivre, ses chaines lui faisaient mal aux poignets et ses chaussures à talons ne lui permettait pas franchement de marcher à un rythme aussi soutenu… Alors qu’elle essayait tant bien que mal de le suivre, il se tourna de son côté si bien que leurs regards se croisèrent une nouvelle fois et lui demanda son nom. La jeune femme se contenta de le regarder un instant et finit par lui répondre avec une voix qui ne lui plairait sans doute pas :

-Kiara Ryuki… Et toi l’oisillon ? Je peux connaitre ton nom ? Cui-cui peut-être ? Ou bien Titi?

Kiara venait de lui parler sur un ton si méprisable que des gens autour la regardèrent avec de grands yeux, comme si elle venait d’hurler un blasphème… La jeune femme affichait un sourire satisfait de ce qu’elle venait de faire mêlant avec cela un peu de mépris envers son propriétaire et attendant avec impatience ce qu’il lui répondrait. Vu els réactions qu’avaient eu les gens autour d’eux, ca vaudrait certainement le retour si le jeune homme n’était pas un esprit « faible ».
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La voyante avait bien vu. Sa prédiction s'était réalisée, Fuubuki était tombé sur un spécimen bien rare, au regard noir de mépris. Ca ne serait que plus plaisant lorsqu'elle serait entièrement soumise à ses caprices. Mais en attendant, elle ne connaissait pas encore bien sa place car l'ainoko ne lui avait pas encore tellement montré les choses. En lui permettant de le regarder avec cet air mauvais, le membre de la famille Kakon avait donné l'espoir à la demoiselle, de pouvoir peut-être se servir de lui à cause de sa faiblesse. Mais en fait, il ne voulait pas que qui que ce soit ne touche à son esclave à lui. Il allait l'éduquer à sa façon et personne n'avait le droit de lui reprocher quoique ce soit.

Dans la ruelle, l'ainoko aux ailes noires fut surpris de la question de Kiara, sans pour autant le montrer. Elle ne savait donc pas ce qu'était un ainoko? Le regard insolent de la demoiselle raviva la flamme d'intérêt en lui. Si elle n'avait plus ces yeux, il la laisserait tomber comme une moins que rien au milieu de cette rue, mais elle l'avait, comme une rage, une envie de se sortir de cette situation probablement, c'était un délice à voir. Répondant d'une voix mystérieuse, Fuubuki se retourna pour ressortir de ce coin sombre.


"Tu le sauras bien assez tôt, regarde autour de toi et tu sauras. Soit observatrice et tu comprendras toute seule comme une grande humaine bien obéissante..."


Ceux qui tenaient des chaines, ou ceux qui avaient des partis d'animaux, semblaient être dans une meilleure santé que la plus part des autres esclaves qu'il y avait autour. Ca fourmillait dans tous les sens d'esclaves puants et cela répugnait le jeune ainoko que tant de maitres ne fassent pas plus attention l'hygiène. La route vers le centre commercial fut laborieuse. A plusieurs reprises, Fuubuki dût tirer plus fort sur sa chaine pour faire avancer Kiara qui semblait trainer derrière. Finalement lorsqu'il s'était retourné pour lui demander son nom, il s'arrêta pour l'écouter distinctement et graver dans sa mémoire ce nom, car il ne l'utiliserait que rarement. La réponse et le ton de la fille lui déplurent grandement, de plus, les maitres aux alentours les regardaient effarés et cela s'ajouta à sa colère.

Empoignant Kiara par le bras, le maitre la regarda, cette fois avec un regard mauvais, serrant sa poigne d'avantage sur son bras histoire de lui faire mal, puis il la frappa violemment au visage, un coup de point bien placé sur sa pommette. L'esclave fut envoyée à terre par le choc. Fuubuki la regardait de haut et avança en lui marchant sur le pied, des yeux rouges terribles dans ses orbites. L'ainoko se tourna autour de lui pour dissuader le monde de s'attarder plus longtemps sous peine d'être ses prochaines cibles et réussit à dissiper la foule de son regard maléfique. S'accroupissant à la hauteur du visage meurtri de Kiara, Fuubuki entama sur un ton normal, contrastant avec son visage colèrique.


"Je n'ai pas dit quelque chose de manière assez claire... Ici, tu es une esclave, en particulier, Mon esclave, donc ce genre de remarques, tu te les gardes, dans tes pensées ou sinon..."


Fuubuki empoigna la gorge de l'humaine et augmenta la pression comme si il avait l'intention de l'étouffer. Un sourire sadique se dessinait sur ses lèvres et il continua:

"Sinon, tu ne feras pas long feu sur cette île je te le garantis. Avoir un maitre, c'est la manière la plus sure de vivre, réalise que c'est un honneur que je te fais là de te sauver de n'importe quel de ces autres pervers d'ainokos. Moi je donne aux esclaves ce qu'elles méritent. En fonction de leur travail, de ce qu'elles ont dépensé d'elles mêmes. Si tu es obéissante, il ne t'arrive rien. Si tu continues à me déplaire, tu retournes au marché."


Tirant sur la chaine avec violence, l'ainoko releva son esclave qui n'avait peut-être pas encore entièrement repris son souffle, mais il s'en fichait. Il se devait de lui faire comprendre certaines choses rapidement et la force était la manière la plus facile de parvenir à ses fins, du moins, ça avait toujours été comme ça. Il pressentait que cette esclave, allait lui donner réellement du fil à retordre. Elle n'était pas comme n'importe qu'elle humaine, obéissante, soumise, non, elle avait un caractère bien trempé, peut-être un peu trop d'ailleurs, et cela lui plaisait autant que cela l'exaspérait.
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[ je suis désolée j'aurais voulu faire mieux T_T]

Son maitre lui répondit que si elle était assez observatrice, elle comprendrait ce qu’était les Ainokos. Mais le fait qu’il lui dise « grande humaine bien obéissante » ne plut pas du tout a la jeune femme et c’est ‘ailleurs ce qui l’avait poussé à le provoquer quelque secondes plus tard… Tandis qu’il ressortait de leur coin de rue, la jeune femme avait regardé autour d’elle, tout en essayant de suivre le pas rapide de son maitre. Autour d’eux, on pouvait voir d’autres humains avec des parties animales tel qu’une queue de chat et des oreilles qui trainait derrière lui ce qui semblait être aussi son esclave et il y avait bien d ‘autres exemples qu’on pouvait citer… la jeune femme se dit alors que ces Ainokos étaient sans doute des êtres tel que l’était son maitre… Seulement elle vit ensuite ce qui semblait être deux Ainokos ; et l’un trainait l’autre comme son maitre la trainait… Il semblerait qu’elle n’ait pas tout bien saisi pour le moment mais ce point serait sans doute rapidement éclaircit…

Tandis que son maitre la tirait toujours et semblait d’ailleurs en aire exprès pour qu’elle ne marche plus vite, il lui demanda son nom et c’est ce moment qu’avait choisi Kiara pour le provoquer une première fois. La réaction ne se fit pas attendre, autant pour les passants que pour lui. Il lui empoigna le bras et la jeune femme ressenti la puissance qu’elle avait senti quelques minutes plus tôt quand il examinait son visage. Mais cette fois-ci, il voulait lui faire ressentir à force qu’il avait dans le bras et la jeune femme essaya de s’extraire tant bien que mal de l’étreinte mais cela lui faisait d’autant plus mal. Tous deux se fixaient durant ce court instant, l’homme aux yeux rouges avait à présent un regard extrêmement mauvais qu’on aurait presque pu qualifier de maléfique. Et sans qu’elle n’ait eu le temps d’esquiver, il lui donna un coup violent au visage, si violent que la jeune femme en tomba à terre. Arrivée à terre, la jeune femme mis son visage dans ses mains et vit alors un peu de sang se déposé dans la paume de sa main. C’est alors qu’elle sentit une douleur dans son pied, et vit que son maitre lui marchait dessus en la regardant de haut. Les gens autour d’eux les regardaient sans rien faire pour autant et son maitre les fit fuir d’un seul regard…

Ensuite, il s’approcha d’elle à s’accroupit pour la regarde plus près. La jeune femme avait une respiration haletante, non seulement a cause du fait qu’elle courait presque derrière lui depuis tout à l’heure mais aussi a cause du choc qu’avait été ce coup pour elle. Il lui expliqua alors qu’elle était son esclave et qu’elle devrait a partir de maintenant garder pour elle ce genre de remarques en la mettant en garde au cas où elle ne le ferait pas… Il lui attrapa alors la gorge et la jeune femme sentit sa respiration se couper d’autant que la pression qu’il exerçait sur sa gorge s’intensifiait. A cet instant Kiara croisé le regard de son maitre, toujours aussi mauvais et un sourire sadique était à présent apparu sur ses lèvres. Il continua en lui disant qu’avoir un maitre était un gage de sécurité ici et que si elle ne se calmait pas tout de suite, il la remmènerait directement au marché. Kiara ne savait pas si le fait d’avoir un maitre était réellement un gage de sécurité, mais pour le moment, elle ferait mieux de se calmer un peu apparemment pour ne pas se prendre un autre coup aussi fulgurant que celui qu’elle venait de recevoir…

La jeune femme n’eut pas eu le temps de reprendre sa respiration quand il stoppa son étreinte que déjà il la tirait pour qu’elle se relève et qu’ils continuent leur marche. Elle ne pouvait à présent plus avoir sa liberté de geste étant donné qu’il la tirait par les poignées alors qu’elle n’avait qu’une envie, essayé de déterminer s’il lui avait cassé la pommette étant donné qu’elle saignait un peu suite a son coup. Il avait certainement du voir sa peur dans ses yeux quand il l’étouffait, chose que Kiara ne voulait absolument pas lui montrer. Elle essayait de toujours garder son regard noir pour ne pas lui faire le plaisir de lui montrer sa peur.

-Ou allons-nous pour finir ???

La jeune femme n’en pouvait plus et elle avait dit cela d’une voix plus faible que ce qu’elle aurait voulu… Sa respiration ne s’arrangeait pas mais son maitre semblait s’en moquer royalement. Sa pommette lui faisait mal et cela ne l’étonnerait pas qu’elle en garde une marque durant quelques jours.
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Au départ fort patient, le jeune maitre avait fini par perdre l'envie de subir des affronts de la part d'une esclave qui ne connaissait pas encore sa place. Son regard noir avait beau l'avoir charmé, ses paroles étaient toutes aussi désagréables que l'expression haineuse de son visage. Au fond de lui, c'était tout cela qui l'avait attiré chez cette jeune humaine. Une esclave avec du caractère, ça lui changerait de toutes celles soumises qu'il avait et dont il ne savait plus quoi faire à force. Il avait atteint son but en les soumettant tous, et voulait un véritable challenge, il voulait gagner un long combat acharné contre l'esprit de Kiara, la faire finalement craquer.

Au final, c'est elle qui le fit craquer en premier, au milieu de la rue, face à tous les maitres. Honteux d'avoir été ainsi ridiculisé, Fuubuki avait frappé violemment son esclave et l'étouffa à moitié en prenant un malin plaisir à lire la terreur dans ses yeux. Quel visage magnifique couvert par la peur de mourir. L'ainoko remarqua de sang sur sa joue, et en prit avec son index pour le lécher avec son sourire sadique et dément. Après cela, comme si il ne s'était rien passé, le membre de la famille Kakon s'était relevé et tirait à nouveau derrière lui son esclave, pas encore remise de ce qu'il lui avait fait subir. Il marchait vite, tirait fort, l'obligeant à courir, et s'essoufflant à vue d'oeil. Soudain, il entendit un murmure derrière lui. Intrigué, le maitre se retourna pour regarder et vit son esclave haletante,le visage un peu plus pale. Le sang n'avait pas arrêté de couler, même si il ne jaillissait pas abondamment. Soupirant de lassitude, le maitre revint vers elle et lui donna une gifle.


"Les esclaves sont beaucoup plus résistants d'habitude. Qu'est-ce qui m'a pris d'en acheter une qui est déjà sur le point de mourir?"


De la main, il la poussa violemment par terre et lui jeta au visage un paquet de mouchoir. La chaine avait du mou pour qu'elle puisse bouger à peu près les mains. Le jeune Kakon avait eu un peu de pitié en la voyant et à sa manière, il la laissait se reposer quelques secondes, même si elle pouvait prendre cela comme un autre acte de brutalité, elle comprenait ce qu'elle voulait. Après une simple minute, Fuubuki perdit patience et tira à nouveau sur la chaine pour mettre Kiara sur pied. Dos à elle, il lui dit:

"Comme une trainée tu es habillée, une meilleure image de toi je vais donner. Maintenant nous allons au supermarché, pour chercher de quoi te vêtir, te couvrir, et nous rentrerons probablement pour le souper."

Fuubuki avait à nouveau parlé en vers, comme quoi c'était presque devenu une habitude. C'était en particulier lorsqu'il est énervé qu'il lui arrive de parler normalement, ainsi que dans d'autres situations où il est troublé. Lui ne s'en apercevait même plus, et c'était souvent d'une voix mielleuse qu'il parlait aux membres de la famille pour leur soutirer ce dont il a besoin. Cette voix mélodieuse qu'il avait était crainte de beaucoup et tous espèrent ne jamais l'entendre.

Reprenant la marche de plus belle, l'ainoko sentit son esclave percuter quelques personnes, mais ne se retourna pas. Peut-être qu'ils lui taperaient dessus ou bien qu'ils l'insulteraient, cela ne l'atteignait pas. C'est uniquement, si elle est en danger de mort qu'il interviendrait et ce n'était pas le cas. Il avait dit qu'elle était fragile, mais il savait ou espérait que sa volonté soit grande pour surmonter les épreuves et devenir une esclave accomplie. Qui sait, elle pourrait être à la tête de tous ses esclaves plus tard? Enfin, pour le moment ce n'était pas encore le cas, loin de là. Trop sauvage et primitive, Kiara n'avait rien du bon esclave qu'on recherche sans arrêt. Se rappelant de quelque chose, Fuubuki s'arrêta à nouveau et tira sur l'oreille de la jeune demoiselle pour lui murmurer:


"Une autre chose... dorénavant appel moi maitre et pas par un autre nom... Rappel toi bien de cette règle si tu ne veux pas avoir d'ennui."


Le supermarché serait bientôt en vue, mais pour l'instant, ils devaient encore passer sur un grand pont et traverser une grande place animée avant d'y arriver.
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Son maitre continuait de marcher vite alors que la jeune femme suffoquait à moitié, ne parvenant pas à reprendre sa respiration. Le sourire sadique qu’elle avait vu sur son visage quand il lécha une goutte de son sang ne fit qu’effrayer un peu plus Kiara bien qu’elle essaya de le cacher le plus possible ; il fallait a tout prix qu’elle ne lui montre pas a quel point il l’effrayait. Quand la jeune femme se permit de lui demander où ils allaient avec une vois plus faible que ce qu’elle aurait voulu, le maitre se retourna et sembla avoir un soupir de lassitude. Il s’approcha alors d’elle, Kiara se dit alors qu’il allait lui répondre mais au lieu de ca, il lui donna une gifle. La jeune femme garda le regard à terre un instant histoire de se concentrer pour en pas lui montrer sa douleur et sa peur puis le fixa dans les yeux, avec ce regard noir qui semblait l’avoir séduit bien qu’elle ne le sache pas… D’ailleurs si elle avait sur que c’était ca qui lui avait plu en elle, elle aurait tout fait pour lui faire un regard aussi mielleux que possible. Il lui dit alors qu’elle n’était pas assez résistante et qu’il se demandait ce qu’il lui avait prit de l’acheter, la jeune femme ne put s’empêcher de lui répondre une nouvelle fois.

-Pour que je sois un peu plus résistante il faudrait peut être pensé à me laisser reprendre ma respiration plutôt que de vouloir m’étouffer non ?

Peut-être la jeune femme aurait mieux fait de se taire une nouvelle fois mais elle ne pouvait s’en empêcher il en réussirait certainement pas a l’asservir aussi facilement qu’il ne le pensait… Et si elle le voudrait, elle pourrait lui faire croire qu’il y arrivait pour mieux le surprendre plus tard. Son maitre la poussa une nouvelle fois violemment à terre pour finalement lui envoyer a la figure un mouchoir. Drôle d’attention… Comme s’il voulait prendre soin d’elle sans vraiment le montrer… la jeune femme se mit sur les genoux et essuya un peu son visage taché de sang en essayant d’en profiter un maximum pour perdre sa respiration. Le visage de la belle jeune femme était à présent devenu rouge, autant a cause des gifles qu’a cause du sang qui en coulait.

Après peu de temps, il al releva en tirant brutalement sur les chaines et la jeune femme n’eut d’autre choix que de suivre le mouvement. Sans prendre la peine de la regarder en lui parlant, il lui dit en rime qu’il allait lui chercher des vêtements car elle était habiller comme une trainée selon lui... Une trainée ??? Elle avait économisé pendant 2 mois pour s’acheter cette robe noire et ce n’était tout de même pas de sa faute si les brutes qui ‘lavaient enlevé l’avait taché et même déchirer à certains endroits !! La jeune femme montra son mécontentement en essayant de l’empêcher de la tirer mais ce fut en vain… S’il, l’avait vu arriver à sa soirée avant son enlèvement, il n’aurait certainement pas dit d’elle qu’elle était une trainée…

Kiara arrivait à un peu mieux suivre son maitre à présent mais la rue était si bondée qu’elle percuta à maintes reprises des gens, autant des Ainokos que des esclaves. Certains la regardèrent d’un air méprisant, d’autre l’insultait même mais elle n’avait pas vraiment le temps de s’attarder sur eux pour leur répondre vit à la vitesse a laquelle ils marchaient. Quand est-ce qu’ils arriveraient enfin à ce magasin de fringues ? L’esprit superficiel de la jeune femme reprit surface un instant quand elle se demanda si son maitre aurait assez bon gout pour lui acheter des vêtements classes et à la mode mais durant cet instant elle sembla oublier qu’elle n’était qu’une vulgaire esclave… Elle devrait oublier tous ces moments durant lesquelles elle se pomponnait et prenait soin d’elle…

Alors qu’il continuait leur course folle, son maitre s’arrêta un instant et s’approcha d’elle pour lui tirer l’oreille et lui murmurer qu’elle devrait dorénavant l’appeler maitre si elle en voulait pas avoir d’ennui. La jeune femme le regarda un instant dans les yeux puis lui répondit d’un ton ironique et plein de dédain :

-Bien sur… MAITRE

Kiara avait bien insisté sur le dernier mot comme pour se moquer de ce qu’il venait de lui dire et le tourner en dérision. Apres un instant, tous deux recommencèrent à marcher en direction de leur destination et passèrent sur un grand pont qui semblait traverser un fleuve vue la taille du cours d’eau. La jeune femme avait de plus en plus de facilité à suivre son maitre au fur et a mesure qu’elle reprenait sa respiration. Le sang sur sa pommettes commençait à coaguler et ainsi, la jeune femme n’eut plus à s’essuyer la joue toutes les trente secondes environ.

Après avoir passé ce pont, ils arrivèrent sur une grand place au milieu de laquelle trônait une énorme fontaine représentant ce qui semblait être un Ainoko terrasser un humain. On aurait pu croire à un monument au mort… La place était bondée et de nombres esclave croulait sous les sacs de divers magasins ou leur maitre avait fait leurs emplettes. La jeune femme essaya de deviner dans quel magasin qui bordait la place ils iraient mais son maitre en fit que la traverser pour rentrer dans une sorte de magasin assez piteux… la jeune femme espéra qu’il ne comptait pas acheter des vêtements pour elle, elle qui aimait être si sophistiqué et élégante, dans ce magasin qui semblait vendre des serpillères oud es torchons ajuster sur des cintres….

-On va tout de même pas acheter quelques chose ici rassure moi….

La jeune femme omit volontairement de vouvoyer son maitre, une nouvelle provocation s’ajoutait à présent à son actif, voyons voir maintenant comment il allait réagir une fois de plus…
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Avec mépris, le maitre s'était plaint de la faiblesse de son esclave, elle n'était pas endurante, saignait trop facilement, mais avait du caractère, c'était le seul point positif. Par contre, Fuubuki ne semblait pas savoir ce qu'il voulait étant attiré à la fois par le caractère, et étant en même temps agacé par celui-ci. Le jeune ainoko était décidément très étrange, mais ce n'est pas une nouvelle chose qu'on apprend là. Un type complètement dérangé, voilà ce qu'il était et l'image qu'il donnait de lui. A nouveau, à la remarque du nouveau maitre, Kiara avait à nouveau laisser échapper ses pensées, trop rapidement ce qui lui valu une deuxième gifle. Le sourire sur ses lèvres, Fuubuki répondit d'une voix mielleuse:

"Cela ne te rendra que plus résistante, chère esclave."

Lui donnant ensuite un coup de pied, il s'était remis en route en la trainant derrière lui. Qu'elle soit inerte ou bien en train de le suivre avec difficulté, le résultat serait le même, il allait lui trouver des vêtements et revenir au domaine Kakon avant la nuit. Bien entendu, ils passeraient surement ailleurs, la journée ne faisait que commencer et il avait un nouveau joujou à apprivoiser. Traversant plusieurs rues étroites en tirant avec de plus en plus de difficulté son esclave, ils finirent par arrivé sur le pont qui donnait sur un fleuve et plus loin, de grands batiments de la ville. Fuubuki choisit cet instant pour définir le mot "maitre" à Kiara, mais celle-ci réagit aussi mauvaisement que d'habitude. Ne pouvant tolérer que cette chose soit mal faite, l'ainoko ne put que gifler trois fois de suite avec violence l'esclave avant de relever son visage, l'index sur son menton et d'une voix douce, il lui murmura:

"Répète à nouveau s'il te plait..."

Les joues de son esclave étaient très rouges à cause de la violence dont il faisait preuve, mais cette notion, de l'appeler maitre, elle était obligée de s'y plier sinon ils ne pourraient continuer le chemin ensemble, il ne pourrait la ramener au domaine avec lui, car ça serait la honte sur sa personne que de n'avoir réussi à soumettre une esclave. Elle avait tellement de potentiel pour devenir une bonne esclave qu'il était réellement regrettable de devoir l'abandonner. Fuubuki la poussa alors contre la rambarde de fer, la mettant dos à lui et il mit la main sur le sommet du crane pour faire tourner la tête comme il l'entendait. Du doigt, il désigna un lieu au loin.

"Là, c'est le domaine Kakon, le mien, celui de ma famille. C'est là-bas que nous irons lorsque tu seras plus présentable. Ensuite là-bas, c'est le domaine de la famille Hikari, là de..."

Le maitre continua d'énumérer un à un les lieux visibles du pont pour montrer à l'humaine l'étendue de l'île. On ne se douterait même pas que c'est une ile, puisqu'on ne distinguait que des bâtiments à perte de vue. Et sans crier garde, Fuubuki donna un violant coup de poing dans le ventre de sa belle esclave, la pliant soudain en deux. Il en profita pour la soulever avec aisance, la balançant sur son épaule, les pieds de la demoiselle vers l'avant, et son visage derrière. Elle devrait se tordre le cou si elle voulait regarder devant elle. Le maitre quitta le pont en laissant derrière lui les domaines, puis se dirigea vers la grande place qui précédait le centre commercial, une grande place au milieu de laquelle se dressait un grand monument. La porter ainsi était fatiguant, mais au moins, il n'avait plus besoin de la tirer. De plus, sa main était posée sur ses fesses pour la soutenir ce qui l'amusait. Un beau corps, de jolis yeux noirs, tout pour plaire décidément. Les esclaves aux alentours n'avaient pas la "chance" d'être porté ainsi et elle devait bien le réaliser.

Soudain, son visage perdit son sourire à la vue d'un homme qui s'approchait. C'était le chef de la famille, un être perfide, le plus détestable de l'ile. L'ainoko laissa tomber par terre son esclave sans essayer de la soutenir et le regarda arriver en la tenant par la tête lui intimant discrètement de se tenir à carreau. Prenant un air joyeux, Fuubuki commença:


"Grand maitre Kakon Fuyu, que me vaut la présence de ce visage si détestable en ce lieu peuplé? Vos ailes sont toujours aussi noires à ce que je vois... Et pourtant les années pèsent lourds sur ces épaules n'est-ce pas? j'espère que vous êtes satisfait de m'avoir envoyé l'autre jour dans une mission impossible? Une relique au temple... cette relique n'existe pas et vous avez essayé de me piéger, mais rassurez vous, l'affront ne passera pas deux fois... A la revoyure, Fuyu Kakon..."

Il avait maintenant un air méprisant. Tous savaient qu'il méprisait par-dessus tout le chef de la famille et pourtant, ce dernier pour une raison qui était totalement inconnue, se laissait toujours ridiculisé par le jeune ainoko, sans jamais rien répondre. Peut-être qu'il le voyait comme successeur potentiel et qu'il voulait le laisser faire à sa guise pour le moment avant de prendre sa revanche et l'écraser de tout son poids pour lui montrer que finalement, le maitre c'était lui. En tout cas, Fuubuki ne le craignait absolument pas, il détestait tous ceux de sa famille depuis que c'était elle-même qui avait organisé l'assassinat de ses propres parents. Mais il continuait à les servir malgré tout, en vue de se venger lorsque le moment sera venu.

Sans un mot à son esclave, la chaine se tendit à nouveau, et il alla vers une boutique miteuse, un magasin où tous les maitres passaient pour acheter à bas prix de quoi habiller rapidement leurs esclaves. Kiara réagit au quart de tour en critiquant ces vêtements et pire, en parlant directement à Fuubuki comme si il était son égal. D'autres personnes se retournèrent outrés de voir une esclave parler avec aussi peu de respect à son maitre. Le jeune ainoko soupira et envoya son esclave contre un poteau. Il attacha la chaine autour d'un piquet pour bien la tenir et la rua violemment de coups de pied, évitant soigneusement son visage qu'il avait déjà assez amoché. Il n'allait pas jusqu'à la faire saigner, mais assez pour la faire taire un bon moment. Etant maintenant tranquille, le jeune maitre regarda les rayons, et prit une tenue simple, un t-shirt fait d'un tissu blanc cassé et un pantalon qui semblait avoir été coupé dans la voile d'un bateau. Des sandales pour complèter le tout et il revint vers son esclave qu'il libéra du poteau et qu'il tira vers les cabines, limite, il la trainait derrière lui. A l'intérieur de l'une d'entre elle, Fuubuki tendit les vêtements à Kiara et lui dit sur un ton sans réplique:


"Déshabille toi entièrement et enfile ça. Retire tes sous-vêtements aussi, tu n'en auras pas besoin."
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Alors que la jeune femme s’était permis une nouvelle fois de répondre à son maitre, la réponse ne se fit pas attendre… La main de celui-ci vint gifler une deuxième fois son visage. Il se fit alors une joie de lui dire, avec un sourire et un ton mielleux, que cela ne ferait que l’endurcir un peu plus… Kiara se dit alors qu’elle avait une envie folle de répondre mais elle se disait qu’elle n’apprécierait pas spécialement d’avoir une nouvelle gifle, d’autant plus que chaque coup ravivait la douleur sur sa pommette. Mais ce fut plus fort qu’elle, et le regard vers le bas, sans prendre la peine de regarder son maitre, elle murmura :

-Et cela aura aussi pour effet d’attiser mon esprit vengeur….

Kiara ne savait absolument pas s’il l’avait entendu et à vrai dire elle n’en avait rien à faire… Elle assumait totalement ce qu’elle disait et elle en avait déjà fait la preuve… Sans prévenir d’ailleurs, comme toujours, son maitre lui donna un coup de pied… A présent, il ne retenait absolument pas ses coups et la jeune femme savait qu’elle avait affaire à quelqu’un qui n’hésiterait pas à la punit à la moindre remarque désobligeante… Bien qu’elle sache ça, la jeune femme n’était pas franchement habituée à retenir ses paroles et avait pour habitude de dire franco ce qu’elle pensait que ca plaise ou non… Elle aurait certainement du mal à se défaire de cette habitude malgré les coups…

Quelques instants plus tard, quand il lui précisa de l’appeler toujours maitre et qu’elle avait une nouvelle fois une remarque qui cachait une certaine moquerie, les coups ne se firent pas attendre : trois gifles pour la jeune femme cette fois-ci ! Son maitre prit alors un malin plaisir à lui relever la tête lui-même et lui murmurer de lui répéter ce qu’elle venait de dire. La jeune femme se concentra un maximum pour ne pas lui montrer sa douleur et lui adressa un petit sourire avant de répondre dans un murmure, d’une voix mielleuse:

-Je ne te ferais pas ce plaisir mon chou…

La jeune femme excellait dans l’art de la comédie et adorait s’en servir pour déstabiliser et troubler les gens autour d’elle… Maintenant il restait à savoir si ca marcherait pour son maitre dont elle ne savait toujours pas le nom d’ailleurs… C’est alors qu’il la poussa contre la rambarde, la jeune femme eut peur pendant un instant qu’il la balance par dessus pour la mettre à l’eau mais il se contenta de prendre sa tête dans sa main pour la diriger dans la direction qu’il souhaitait. Il lui montra alors au loin son domaine, celui de la famille Kakon… Ils iraient lorsqu’elle serait présentable… S’il voulait se plaindre, il faudrait retourner au marché et en dire deux mots au vendeur, c’était tout de même de sa faute si elle n’était pas aussi élégante qu’en début de soirée la veille… Il continua en lui montrant les domaines des autres familles importantes de l’ile. A vrai dire, la jeune femme n’en avait pas grand-chose à faire mais elle le laisse continuer son discours sans broncher, supporter des récits qui ne l’intéressait guère, elle en avait l’habitude… Sans crier gare, son maitre la frappa une nouvelle fois, il ne lui semblait pourtant pas avoir dit quoi que ce soit pour le coup !!! La jeune femme se plia en deux en recevant le coup dans le ventre et il en profita pour la maitre sur son épaule, comme si elle était un vulgaire sac à patates… La jeune femme essaya de se débattre un peu mais c’était en vain… Et puis malgré le fait qu’elle ne soit pas vraiment installée confortablement, ca lui évitait de devoir lui courir après… Kiara en profita donc pour se reposer un peu… Bien qu’elle sente la main de son maitre sur ses fesses, elle n’en avait plus grand-chose à faire à présent… La jeune femme e laissa donc faire jusqu'à ce que son maitre la lâche, la laissant lourdement tomber à terre… Cela l’étonnait aussi qu’il la traite ainsi, cela ne pouvait que se terminer ainsi… Kiara grogna un peu en le regardant avec l’habituel regard noir qu’elle lui adressait depuis tout à l’heure. Le maitre lui tint alors la tête, il sembla à la jeune femme qu’il essayait de lui dire de bien se tenir… Kiara soupira et se laissa faire et vit alors arriver un homme devant eux, elle le regarda d’un air lasse et se contenta de se taire, assise au pied de son maitre... Surement voulait-il faire bonne impression face à lui… Mais vu le ton sur lequel il lui parla et surtout ce qu’il lui disait, l’entente ne devait pas être cordiale entre les deux Ainokos… Que son interlocuteur fasse un seul commentaire sur son esclave et la jeune femme n’hésiterait pas une seule seconde à prendre la parole pour lui faire une de ses habituelles remarques ! Sans aucune réponse, l’autre être partit et son maitre tira sur ses chaines pour lui signifier qu’elle devait se relever. La jeune femme s’exécuta et le suivit jusqu’a cette boutique miteuse ou il l’emmena…

Kiara lui montra alors son mécontentement en lui disant qu’ils n’achèteraient certainement pas de vêtements ici pour elle… sa remarque eut pour effet de lui valoir une nouvelle remontrance, plus musclée cette fois-ci, il l’attacha à un poteau et la roua de coup de pied, aux jambes et au ventre. La jeune femme était pliée en deux et ne bougea plus pendant un long moment… Elle n’arrivait plus vraiment à supporter la douleur qui la tiraillait de partout à la fois… Après un instant de tranquillité, il revint vers elle avec ce qui semblait être des vêtements taillé dans des tissus absolument immondes et sans forme… Il la détacha et la tira vers des cabines d’essayage dans l’une desquelles il lui tendit les vêtements en lui disant de se changer entièrement et d’enlever également ses sous vêtements… Autant dire limite mission impossible pour la jeune femme : non seulement il voulait lui attribuer des vêtements immondes et inconfortable au plus haut point vu le tissu dans lequel ils étaient taillé et il voulait encore en plus qu’elle enlève ses sous vêtements ? La jeune femme réfléchit un instant… elle n’avait absolument pas envie de se prendre de nouveaux coups, elle en avait déjà assez subit jusque là… Elle se résigna à enfiler ces vêtements mais hors de question de quitter ses sous vêtement ; elle garda donc son soutient gorge et son string noir sous les loques qu’il venait de lui choisir… Elles étaient d’ailleurs deux fois trop grandes… On aurait dit qu’elle avait mis des vêtements de son père.… Après un instant, elle tira le rideau et se montra à son maitre, avec une mine qui montrait très bien son mécontentement…
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Les deux personnes avançaient maintenant dans la rue, l'une enchainée et l'autre tirant la fameuse chaine qui l'autre prisonnière. Elle ne pouvait que suivre derrière et se dépêcher si elle ne voulait pas offrir un spectacle désolé, d'une esclave que son maitre traine derrière lui, sans un regard de compassion. Lorsqu'ils furent arrivés sur le pont, Kiara dit à nouveau quelque chose de déplaisant et Fuubuki lui demanda de répéter ce qu'elle venait de dire. Et malgré la menace, la jeune esclave continuait de sa voix mielleuse et insolante, ne voulant l'appeler comme elle était censé le faire. Fou de rage, l'ainoko avait balancer un coup de genou dans le ventre de son esclave. Par la suite, il lui donna à nouveau un coup, sans raison apparente et la souleva comme un sac à patate. Elle ne serait que plus humiliée de cette manière. Avançant un peu pour arriver vers la grande place, ils croisèrent le chemin du chef de la famille et Fuubuki ne cacha pas son mépris, crachant ses paroles avec dégout pour se détourner et continuer son chemin vers le magasin vers lequel ils allaient depuis un bon bout de temps.

A l'entrée, le piquet à l'attention des esclaves fut désigné pour être enroulé des chaines de Kiara, le temps d'une petite correction. Le jeune maitre alla ensuite chercher un ensemble pas cher, juste de quoi habiller l'esclave et retourna la voir pour la tirer derrière lui vers les cabines. Il la jeta dedans, lui demandant de retirer ses haillons et d'enlever ses sous-vêtements. L'ainoko resta à l'extérieur en attendant son esclave qui prenait trop de temps à son gout et il allait tirer le rideau pour voir où elle en était, lorsque finalement elle sortit, habillée comme il le lui avait demandé. Derrière elle, trainait la robe trouée et tachée. Les yeux de l'homme-corbeau se plissèrent pour essayer de distinguer autre chose, mais il ne vit rien. Tournant ses yeux rouges vers l'esclave qui avait un regard méchant, il lui prit les poignets d'une main et souleva ses bras pour passer son autre main sous son haut et tater sa poitrine. Comme il s'y attendait, elle n'avait pas retirer son soutien-gorge. D'une voix douce, l'ainoko dit alors:


"Tu n'as pas dû bien m'entendre lorsque je t'ai ordonné de tout retirer en-dessous... Ca ira pour cette fois, mais je veux en échange de cette erreur, voir ton corps sans pudeur."

D'une poussée forte, Fuubuki envoya valser l'esclave contre le fond de la cabine et entra à son tour en tirant le rideau derrière lui. Il tira sur le nouveau vêtement, même pas acheté, pour dévoiler la peau, quelque peu bleuie à certains endroits, de son esclave. Il lui retira également son pantalon, ne se souciant pas de son avis et resta debout devant elle avec un air satisfait. Une beauté fraiche pour un mauvais caractère, et bien, elle avait été gâtée celle là. Un sourire pervers se dessina doucement sur le visage de Fuubuki et il répéta sur le même ton mielleux:

"Enlève tout et enfile les vêtements, esclave. En t'achetant, j'ai deviné quelque chose: Tu es une jeune humaine intelligente. Et en tant que jeune humaine intelligente tu auras bien compris, qu'à chaque désobéissance, il y aura une punition. Je ne pense pas que tu aimes particulièrement cela alors obéit! Va s'y, dis le, "oui maitre"."


Imitant la voix de Kiara, le maitre se moquait un peu d'elle. Sa poigne de fer se posa sur la tête de la demoiselle et il la lui agita violemment dans tous les sens, la cognant une fois contre le mur et en lui tirant en même temps les cheveux qui se trouvaient dans un grand désordre. Ses yeux rouges la toisaient méchamment et il finit par la lacher en espérant qu'elle obéisse enfin. Il dit plus alors sur un ton plus bas:

"Lorsqu'on sera en grande surface, tu choisiras deux ensembles que tu pourras mettre lors de soirées ou de réception, ce que tu as là, c'est ton habit de travail. Je vais en prendre dix exemplaires, ça te fera plaisir je le sais bien."

Bien entendu, c'était ironique. Il savait pertinemment d'après le regard toujours insoumis de la belle, qu'elle répugnait à mettre ces loques et il la comprenait. Lui-même n'aurait pas aimé, mais il n'avait pas à avoir peur, c'était lui le maitre dans l'histoire. A la vue de la belle poitrine de son nouveau jouet, il l'attrapa en la touchant sans retenu avec un sourire pervers, la langue passant sur ses lèvres fines et le reste ne fut que pur délice pour ses yeux fous. Le maitre après avoir enfin vu le corps de son esclave, quoiqu'un peu abimé à cause de lui, sortit de la cabine et alla chercher d'autres vêtements, un peu moins moches que l'habit qu'il venait de prendre et paya rapidement le vendeur qui était un esclave également. Il lui arracha le sac des mains et revint dans la cabine avec les menottes, pour voir si Kiara avait terminé.
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Kiara avait énormément hésité avant d’enfiler ces tissus tout à fait désagréable mas l’avait finalement fait, prenant bien soi de garder ses sous vêtements car il n’y aurait certainement rien de plus désagréable que le contact de ces tissus rugueux contre la poitrine ou l’intimité de la jeune femme. Ainsi, elle les garda et enfila les vêtements que lui avait choisis son maitre. Apres un instant, elle ouvrit le rideau et se montra à lui, lui faisant signifier son mécontentement par son regard et la mine exaspérée qu’elle faisait. Au lieu de la regarder elle, il sembla regarder derrière, en direction de sa robe noire, et plissa les yeux comme s’il cherchait quelque chose. La jeune femme se douta que ce qu’il cherchait, c’était ses sous vêtements mais il pourrait chercher longtemps étant donné qu’elle les avait sur elle. Apres avoir reposé ses yeux sur elle, il lui prit les poignets et lui leva les bras, empêchant tout mouvement de la part de la jeune femme qui n’arrivait pas à se défaire de son étreinte et commença à passer sa main sous le tee-shirt qu’elle venait d’enfiler. Sans vergogne et gêne, il fit glisser sa main jusqu’à la poitrine de la jeune femme. Celle-ci essaya de se débattre mais c’était en vain et ne put que fusiller un peu plus du regard le jeune ainoko.

- Hey lâche-moi !

Alors qu’elle venait à peine de lui dire cela, son maitre lui dit qu’il lui avait ordonné d’enlever ses sous vêtements et que pour corriger cette erreur, elle devrait lui montrer son corps. Kiara le regarda un instant, hébété, non seulement c’était un homme violent mais en plus c’était un pervers ! Elle se demanda alors si tous els maitres étaient comme cela ici… Mais sans qu’elle ait eu le temps de répondre, l’Ainoko la plaqua contre le mur, toujours les bras en l’air, entra dans la cabine et ferma le rideau derrière lui. La jeune femme se douta de ce qu’il allait faire mais espérait, pour une fois, prendre un coup plutôt que de se retrouver nu devant lui voire même plus si son maitre voulait abuser de sa situation… Ainsi il lui retira ses vêtements et la jeune femme se retrouva en sous vêtements devant lui. Pourquoi n’avait elle pas mit, ce soir la des vieux sous vêtements de grand mère histoire de le rebiffer et que toute envie perverse lui passe de suite ? Peut-être parce que justement, la jeune femme n’avait pas ce genre de chose chez elle et ne portait pratiquement que de la lingerie fine… L’ainoko la regarda de haut en abs avec un sourire qui ne plaisait absolument pas à la jeune femme, un mélange de satisfaction et de perversité… La jeune femme avait envie d’attraper n’importe quel tissu et de se cacher dedans, ne pouvait laisser plus longtemps son corps presque nu, étant donné que sa lingerie n’était pas des plus couvrantes et légèrement transparent, sous ses yeux.

Apres l’avoir bien reluqué de la tête au pied, il lui dit sur un ton mielleux qu’elle était une humaine intelligente et que si elle ne voulait d’une nouvelle punition, il faudrait qu’elle retire ses sous vêtements et qu’elle enfile ce qu’il lui avait donné. Il finit sa phrase en disant qu’elle devrait lui dire « oui maitre » en imitant sa voix avec un ton mielleux. La jeune femme le regarda d’un air méprisant, n’attendant qu’une seule chose, qu’il sorte de la cabine et la lâche enfin… Il lui prit alors la tête et la secoua dans tous les sens, lui faisant non seulement mal au cou mais en plus il la cogna contre le muret et finit par lui tirer les cheveux… Il semblait véritablement prendre du plaisir à lui faire du mal… Il lui dit alors plus bas qu’elle choisirait deux tenues pour des réceptions et que ce qu’elle portait la était sa tenue de travail et qu’il en achèterait 10… IL ne put s’empêcher de rajouter une remarque ironique qu’aurait certainement faite Kiara si elle avait été a sa place… Elle se contenta de répondre avec un sourire cynique qui lui montrait bien que ce genre de moquerie à son égard ne la touchait pas. Elle espérait juste qu’à présent, il la lâcherait et sortirait enfin de cette cabine. Mai au lieu de cela, il attarda son regard sur la poitrine de la jeune femme et se permit de la toucher sans retenue. Kiara fusilla du regard son maitre qui avait un immonde sourire pervers sur les lèvres qui dégoutait plus que tout la jeune femme. Lorsqu’il passa sa langue sur ses lèvres la jeune femme détourna le visage et essayait de se contrôler pour ne rien dire ou rien faire qui ne lui vaudrait un autre coup car son corps était déjà assez meurtri comme ca.

Enfin, Son maitre se décida à sortir de sa cabine l’instant avait semblé horriblement long pour la jeune femme mais il n’arrivait duré que deux minutes environ. Elle se demanda alors si elle garderait ses sous vêtements sur elle… Les loques qu’il lui avait choisi étaient désagréable au possible… Apres quelques secondes de réflexion elle décida malgré de tout de les garder, elle enfila ces immondes vetements et prit sa robe et ses chaussures dans la main. Elle ouvrit ensuite le rideau de la cabine et vit Fuubuki qui l’attendait devant avec un sac remplit de vetements similaires a ceux qu’elle portait sur elle. Elle le regarda un instant sans se regard qu’elle avait pour lui depuis tout à l’heure et finit par murmurer :

-Est-ce que je peux… garder mes chaussures ?

Ca pouvait paraitre assez inutile mais les chaussures de la jeune femme n’étais pas trop abimée, elle pouvait marcher encore avec et elle y tenait particulièrement… C’était tout simplement un cadeau de son père et c’est l’objet qui pourrait lui rappeler sa vie d’avant quand elle aurait un moment nostalgique. Kiara regarda un instant son maitre, en se doutant qu’il l’enverrait certainement balader et prendrait un malin plaisir a jeter lui-même ses chaussures dans une poubelle. Ou bien se moquerait-il d’elle tout simplement… Enfin certainement rien de bon ne viendrait de sa part.
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Enfin arrivé dans un magasin qui laissait désirer, quant à la qualité des produits vendus, Fuubuki avait entamé son petit shopping, prenant un ensemble particulièrement laid qu'il donna à son esclave qu'il avait préalablement corrigé pour une insolance de plus. La demoiselle commençait à comprendre qu'elle n'aurait pas la vie facile, tant qu'elle aurait ce caractère enflammé. Fuubuki se retrouvait en complète contradiction avec lui-même, ayant été attiré par ce même caractère qui l'agaçait par la même occasion, faut finir par savoir ce qu'on veut...

En tout cas, la demoiselle avait du enfiler les vêtements assez moches à la place de sa robe sale et déchirée et était ressortie pour se montrer ainsi vêtu à son maitre. Petit bémol, ce dernier lui avait bien indiqué de retirer ses sous-vêtements pour une raison bien mystérieuse et elle ne l'avait pas fait, ce qui lui valut de nouvelles violences, ainsi qu'un moment particulièrement humiliant durant lequel l'ainoko se fit plaisir à la fois par le regard mais également par le touché. Laissant libre court à ses pensées perverses, le maitre toucha son esclave sur des parties délicates, une véritable atteinte à la pudeur, puis était ressorti, satisfait, en achetant dix ensembles différents, tous aussi moches les uns que les autres.

Son esclave vint alors à lui habillée comme il lui avait demandé, tenant ses sous-vêtements et sa robe sous son bras. Elle lui demanda alors dans un murmure si elle pouvait garder ses chaussures. L'ainoko la regarda avec un air amusé, puis prit un autre sac à l'esclave qui était derrière le comptoir et tira Kiara par le bras, en prenant sur le passage, les chaines qu'il avait laissé dans l'entrée du magasin. Une fois sortis sur la place, Fuubuki regarda son esclave. Il lui saisit le visage, comme la première fois qu'il l'avait examiné pour la choisir, la regardant droit dans les yeux, comme pour sonder les profondeurs de son âme. Finalement, il la lâcha et lui lança le sac de vêtements. Sur un ton désintéressé, il répondit alors:


"Garde les si ça t'amuses. Mais..."


Un sourire moqueur apparut sur le visage du kakon alors qu'il regardait les loques qu'elle avait sous le bras.


"Pourquoi tu t'acharnes à garder ces détritus? Mets moi tout ça dans ce sac vide. On verra ce qu'on va en faire une fois revenus au manoir, j'ai d'autres chats à fouetter en attendant. Viens."


Le maitre laissa Kiara mettre ses vêtements dans le sac vide et le lui donna également, puis il la menotta d'une main pour que l'autre puisse tenir les achats, et la tira vers le centre commercial. Malgré le fait qu'il ait acheté des trucs complètements moches, le maitre avait du gout et il voulait quand même que son esclave ait des vêtements décents, qu'elle ne mettrait bien entendu, pas tout le temps, juste les jours où il voudrait d'elle, ou bien pour les réceptions ou autres trucs ennuyeux au possible. Car la fierté d'une famille se faisait également par ses esclaves, la capacité à donner une bonne apparence d'eux, à montrer une soumission complète, tout cela était bien vu par la société.

On ne saura comment expliquer la réaction de Fuubuki face à la demande de son esclave. Peut-être de la compassion ou de la pitié à son égard en la voyant réellement désespérée de perdre son lien, son souvenir de l'ancienne société, à croire qu'elle avait encore l'espoir d'y retourner. Enfin, il n'avait pas voulu pour une raison qui lui était obscure, tout jeter d'un coup, comme il l'avait fait pour une autre esclave qui lui était maintenant obéissante. Non, il avait eu un moment de faiblesse, ça devait être ça oui.

Enfin, le principal était qu'ils avaient pu acheté quelque chose à se mettre sur le dos. Maintenant, le centre-commercial n'était plus qu'à quelques pas et ils pourraient faire un peu les boutiques pour qu'elle se trouve des habits de soirée, pas trop cher tout de même, de quoi être présentable et classe à la fois. Fuubuki la laisserait choisir pour ne pas qu'elle fasse à nouveau une scène en milieu public. Il se tourna à peine sur le chemin pour dire rapidement à Kiara ce qu'ils allaient faire au centre-commercial.


"On va bien voir si tu as bon gout ou pas."


Voilà tout ce qu'il avait dit sur un ton mystérieux. Ils entraient ce moment là dans une grande galerie. Les boutiques et les rayons des magasins étaient éclairés, dans une belle présentation qui donnait envie d'aller tout dévaliser. La maitre opta pour une boutique où il y avait des robes traditionnelles, des robes normales, assez pour que Kiara trouve quelque chose, du moins il espérait pour elle, car sinon, il choisirait lui-même l'habit le plus laid au possible.

"Bon, je te détache, mais cherche même pas à t'enfuir. Trouve une ou deux robes, va les essayer et attend moi ici. Le type là-bas te surveille tout de manière."

Fuubuki laissa alors son esclave seule dans la boutique en lui prenant le sac qui comportait ses vêtements de la société humaine, la fameuse robe tachée et les sous-vêtements, puis alla chez un tisseur en lui laissant tout pour qu'il redonne un air présentable à la robe, et qu'il la lave par la même occasion. Non, décidément, il était beaucoup trop gentil et cela ne lui plaisait pas du tout.


"Bon, le tisserant, tu te magnes ton cul. Dans une demi-heure, je veux que cette robe soit flambant neuve, tu te débrouilles, tu fais tout ce que tu veux de la manière que tu veux, je m'en fiche. Je veux un travail soigné et rapide."


Quittant l'homme éffrayé par le peu de temps qui lui était donné à vivre, Fuubuki retourna au magasin où il avait laissé Kiara et en entrant il la chercha du regard avant d'aller vers les cabines d'essayage où il voyait ses cheveux dépasser par dessus le rideau. Il se demandait bien pour quoi elle avait opté, et ne cacherait pas son dégout si jamais cela ne lui plaisait pas. D'une voix qui exprimait l'impatience, Fuubuki dit alors:


"Bon, toi aussi t'as envie de me faire attendre? Dépèche toi de sortir habillée convenablement!"
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