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Saol Eile, un monde à la fois fantastique et si proche du nôtre. Un monde où vivent les êtres mythiques du folklore et des légendes.
Alors que sa population ne cesse de diminuer, la grande enchanteresse Kassandra sacrifie sa vie pour offrir à son peuple un espoir. Cet espoir, ce sont les humains, ceux de notre monde d’aujourd’hui.

Dans la grande cité-état de Ta Suil, les Apprentis de Kassandra, ses héritiers, ont créé des portails magiques pour aller n’importe où sur Terre et faire venir des humains pour sauver la population des êtres mythiques.
L’Agence, l’organisme qui supervise et aide les humains à s’installer, est maintenant pleinement opérationnelle et compte faire venir encore plus de nouveaux habitants.

Et vous, qui serez-vous sur ce monde ? Un être mythique appartenant à l’une des très nombreuses espèces et potentiellement désireux d’avoir une descendance ? Un être humain fraichement débarqué et découvrant un monde d’êtres de légendes ? Venez découvrir ce nouveau monde fascinant…

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Promenade d'un soir
Lun 25 Aoû - 21:43
Il devait être vers onze heures minuit. La lune éclairait de sa lueur blafarde la belle grande prêtresse qui au lieu de dormir comme la plus part de ses comparses préférait avoir une discutions avec elle-même. Histoire de changer dirons nous. Car oui Yuuki a l'habitude de passer la plus part des heures de la nuit dehors. Tandis que la journée elle reste enfermée dans le temple. Une vie de vampire pratiquement. Sauf qu'elle ne l'est pas.
Elle respirait calmement l'air de la nuit, a moitié couchée sur un des bancs du jardins luxuriant. C'est elle qui avait tout aménagé ici quand sa mère était morte. En même temps le temple était son QG, repaire, ou tout autre mot pour désigner l'endroit qui la protège du monde. Car oui, la belle déteste profondément ses semblables. Se ramassis d'hypocrites l'exaspère et en viendrait même a lui donner des envies de meurtres. Mais bon en tant que grande prêtresse, elle se doit de rester serviable et polie. C'est seulement dans ses moments la qu'elle peut être elle même. Elle laissa une de ses fines jambes reposer par terre, la longue fente de sa robe violet foncés l'y aidant. D'ailleurs, cette robe ressortait sur sa peau d'albâtre, magnifiant ses courbes déjà attirantes. Ses pieds étaient nus, les chaussures elles les gardaient que pour la journée. Le contact avec l'herbe finement coupée était tellement plaisant, pourquoi donc s'en priver ?
Ses yeux couleur d'acier au regard si froid scrutaient le ciel, contemplant les diverses constellations qui apparaissaient au cours de la nuit. Elle les connaissait par cœur. L'astronomie la passionnait. De toute façon, tout ce qui sortait des relations humaines banale l'enchantait.
En y repensant, sa dernière acquisition avait l'air pas trop mal de ce côté la. Un esclave qui avait pour l'instant l'air plus intelligent que la moyenne était satisfaisant pour elle. Elle l'avouait d'ailleurs, que quelqu'un avec qui discutait lui manquait par moment. Mais en même temps, elle n'était pas très douée. A part des livres, elle n'avait pas côtoyer grand chose. Si ce n'est ça famille et encore.

Ses soirées elle les passait ainsi, discutant avec elle même tout en regardant les étoiles. La lune l'éclairait faiblement, donnant a toute la scène un aspect plutôt surréaliste. Ses cheveux faisant sous les reflets de la lune comme une cascade d'argent pur. Les quelques écailles de serpent d'eau qu'elle possédait luisait aussi mais plus faiblement. En fait, elle se savait plus ou moins désirable, mais ne s'en occupait pas. A cette pensée, elle eut envie de rire. Les hommes et leur hormones. Ou plutôt les hommes esclaves de leur hormones.
Oh ils en passait des choses dans cette petite tête aux apparences si angélique. Bien sur elle ne disait que très rarement son avis. Inutile. Mais n'en pensait pas moins. C'est comme tous les ragots sur elle. Décidement, ses semblables ne savait pas quoi inventer pour se distraire. Le dernier dont elle est eu vent était qu'elle n'existait pas, qu'elle avait été inventé par la famille Yume pour leur servir de couverture pour aller savoir quoi. En même temps on la voyait tellement souvent que bon. Elle comprenait qu'on puisse croire ça. Il y avait eu aussi qu'elle était d'une beauté époustouflante mais asexuelle. Celui la était sans doute le plus proche de sa vrai nature. En même temps pourquoi se préocuper d'une chose qu'on ne connait pas ? Il y a eu celle aussi ou elle faisait si ou disait ça. Toutes ces conneries lui faisait passer le temps. Mais bon ça prouvait que même en disant rien et ne faisant rien, on parlait d'elle.. Tout le monde en avait entendu parlé, mais très peu avait réussi a l'approcher.

Elle soupira. Toutes ses pensées ne servaient a rien mais bon. a qui parler en même temps ?
Invité
Invité
Re: Promenade d'un soir
Lun 25 Aoû - 22:20
La nuit, heure propice à tout mouvement discrêt, les heures les plus dangeureuses dans une journée. C'est à ce moment là que se lèvent certains ainokos pour accomplir à bien leur mission. Crime, vol, viols, tous étaient de la partie et cela était inévitable dans une société comme celle-ci. Tous savent que ce n'est pas forcément la société idéale et pourtant, personne ne réagit vraiment. Par exemple, lorsqu'on regarde la famille Kakon. Tous savent qu'elle fait partie des familles les plus malhonnêtes de l'île et pourtant personne n'y fait rien. Les meurtres se succèdent à leur avantage, il y a quelques conflits, mais personne ne veut réellement s'avancer pour faire bouger les choses et finalement, tout stagne lamentablement dans un bain de sang.

Fuubuki de la famille Kakon, avait ce soir là une mission de la plus grande importance. Il devait subtiliser une relique au temple et cela dans la plus grande discrétion c'est pourquoi, on l'avait désigné d'office, étant le meilleur de la famille pour ce genre d'opération nocturne, notamment grace à son pouvoir lui permettant de se fondre discrètement dans les ombres.
Ce soir là, le jeune ainoko était tout vêtu de noir, de la tête aux pieds. Des habits serrés, lui permettant une liberté de mouvement et une rapidité inégalée. Le bas de son visage était caché derrière une longue écharpe qui flottait derrière lui et quelques fois, des plumes noires tombaient de son dos, comme pour répendre sa malédiction sur son passage. Bien vite, il s'était retrouvé devant les grands murs donnant sur le jardin. Les informateurs lui avaient indiqué que c'était l'endroit le plus facilement pratiquable. Fuubuki avait simplement éclaté de rire en disant qu'il n'avait pas besoin de cordes, du moment qu'il y a des ombres. Se mettant à chantonner gaiement, mais pas trop fort pour ne pas attirer l'attention, le jeune ainoko pénétra le mur, et ressortit discrètement derrière, à l'aguet du moindre bruit, de la moindre présence qu'il devrait faire taire le plus vite possible.


"Telle la faucheuse je m'abats,
La mort j'apporte avec moi.
Insignifiant petit opposant
Tu sais bien que tu vas y perdre tes dents.
Maintenant laisse moi atteindre cette relique,
Pour pouvoir étendre notre empire de manière fatidique!
Petits Yumes ce soir dépossédés vous serez,
Et... ça sera bien fait!"


Jubilant tout seul, le chanteur du crépuscule se glissa discrètement derrière des massifs de fleur, les yeux et les oreilles recherchant le moindre être vivant dans ce jardin. Soudain, au loin, il distingua une silhouette allongée sur un banc. Immédiatement, il y vit une jeune femme fort belle, mais il ne pouvait se permettre ce genre de pensées.

"Froid, cruel, sans pitié, tel est notre crédo."

Fuubuki se fondit alors dans l'ombre des murs et s'avança rapidement et fort silencieusement vers l'inconnue, sans se douter qu'elle était la fameuse grande prêtresse de l'île. Se mettant en position, il jaillit soudain du mur, telle une apparition et posa la main sur la bouche de la prêtresse, posant en même temps la pointe d'un poignard contre son cou. Le jeune ainoko sourit derrière son écharpe et murmura:

"Belle créature des Yume,
Ravale ton amertume,
Et dis moi où se trouve cette relique,
qu'elle soit bénéfique ou maléfique.
Epargne toi une mort inutile,
Ca serait réellement futile,
que de trancher une gorge jolie et délicate,
de laisser gicler ton sang sur cette dalle,
laisser couler ton sang en ce jour fatal,
pour une simple babiole dont la brillance éclate."


Le regard rouge intense et maléfique du Kakon se posèrent sur l'arrière de la tête de la prêtresse dont il n'avait pas encore eu le temps de voir le visage, et attendit une réponse qu'il espérait positive.
Invité
Invité
Re: Promenade d'un soir
Lun 25 Aoû - 22:58
La Yume était tellement dans ses pensées qu'elle ne vit pas l'ombre approcher et émit juste un petit cri de surprise quand elle sentit la main sur sa bouche et le métal froid sur sa gorge. Peur ? Non pas pour l'instant. Elle ne dis rien encore, écoutant la voix étrangement envoutante de son "agresseur". S'il savait manier le poignard aussi bien que les rimes, elle avait du soucis a se faire.. Mais peut importe. Quitte a mourir, autant y aller franchement non ? Elle eut de la chance qu'il ne la tienne pas vraiment fort, elle put se retrouver de manière a voir son visage. Celui de la pretresse était neutre. Ses yeux acier se vrillant dans les braises de ce qu'il semblait être un Kakon au vus des plumes par terre. Elle resta comme ça a le regarder un moment avant de soupirer. Elle était encore une fois bien tomber. Yuuki ou l'art de se mettre dans des situation impossible. En plus cette fois elle avait rien fait pour xD. Elle se décida en fait a parler, sa voix mélodieuse au ton normalement froid mais pas méchant résonnant doucement dans la nuit.

"Je ne sais pas si ça serait un bon point pour la famille Kakon de tuer la grande prêtresse du temple.."

Elle pris le temps de s'arrêter quelques secondes. C'est vrai qu'a la voir on douterai largement du fait qu'elle était grande prêtresse, elle ne faisait pas vraiment ses 20 ans. Mais s'il faisait attention, elle portait le collier représentatif. Sa coiffe était dans sa chambre, aucun intérêt de la porter a une heure si tardive. Elle continua, une lueur curieuse dansant quelques instant dans ses yeux glacés.

"En tout cas, c'est de très belle rimes. Bien qu'un peu morbide, mais c'en est que magnifié. Quand a la relique. Je n'en ai jamais entendue parler."


S'il regardait dans ses yeux, il pouvait voir qu'elle ne mentait pas, bien a contraire. Elle ne voyait pas du tout de quoi il parlait. Attendant sa réponse, elle en profita pour le détailler. La famille Kakon ou la fine fleur du mal. Il semblait bien jeune malgré tout pour faire son travail. Ça devait surement être un des "démons" de cette famille dont sa mère lui avait parlé de son vivant. Autant sa mère les craignait, autant elle s'en fichait. Ils étaient des personnes comme les autres pour elle et donc elle parlait d'égal à égal. Le poignard était toujours sur sa gorge mais en fait, elle l'avait oublié. Elle esseya doucement de se redresser, de toute façon elle n'avait pas l'intention de s'en aller. Avec le couteau, elle se retrouva nez a nez face a lui, son regard acier toujours dans l'enfer ardent du Kakon. Elle ne c'était pas trompé, c'était bien un homme. Elle parla une autre fois, mais plus doucement puisqu'ils étaient beaucoup plus proche.

"Et je peux savoir a qui j'ai affaire ?"

Elle était curieuse certes, mais pas sucidaire et c'était dispensé le mot malédiction auquel elle pensait.
Invité
Invité
Re: Promenade d'un soir
Lun 25 Aoû - 23:47
Les mots clés étaient: rapidité et discrétion. Ce genre de mission devait en général se terminer en l'espace de quelques minutes, en fonction de la distance qui séparait le voleur de la cible et le temps de l'allée retour. Prendre un otage était à faire dans le pire des cas et maintenant, c'était un cas dans la catégorie "pire". Le jeune ainoko regardait de son regard intense et presque brulant les cheveux blonds de la prêtresse dont il ne se doutait même pas l'identité. Enfin, il l'apprendrait bien vite de toute façon. La voix de la jeune femme lui fit étrangement penser à la sienne lorsqu'il parlait ce qui le déstabilisa légèrement, deserrant de manière infime sa prise sur son corps. La remarque de celle-ci l'acheva. Si ce qu'elle disait était vrai, il ne pouvait pas la menacer ni lui faire du mal. On lui avait dit de voler quelque chose, pas de déclencher une guerre entre plusieurs familles. Maudissant la présence de cette pretresse aux cheveux d'or, il ne la lacha pas pour autant, voulant toujours cette fameuse information sur la relique qu'il recherchait. Les yeux de la Yume le firent légèrement vaciller un peu plus. Il sentait une grande puissance en elle, et ne savait pas d'où cette sensation venait. Elle lui apprit donc de manière tout à fait naturel, qu'elle ne savait pas de quoi elle parlait. La méfiance reprit Fuubuki, bien qu'il avait lu de la sincérité dans les yeux de la jeune femme. Il n'allait pas se faire avoir par un tour aussi vieux que le monde, la feinte ne marcherait pas. D'une voix un peu plus agitée, il reprit:

"Toi la grande prêtresse des Yumes, tu ignorerais la présence d'une telle relique au coeur de ce temple? Laisse moi douter de tes paroles... Je te l'ai dit, coopère et je te laisserai la vie sauve. Que tu sois prêtresse ou pas, cela m'importe peu. Ma mission passe avant tout."


Bien entendu cela était faux, mais il devait à tout prix récupérer l'objet en question sous peine d'être dans de sales draps par rapport à la famille, aussi puissant et craint qu'il puisse être. Sans qu'il n'y fasse attention, la jolie pretresse s'était redressée un peu plus et se retrouvait presque assise face à lui, alors qu'au départ, il l'avait empoignée, presque allongée en arrière. Bref, ils étaient maintenant face à face et il ne put que s'avouer vaincu, face à la sincérité de ce regard. Pourtant, la pointe de son arme ne se décollait pas du cou de Yuuki, en particulier lorsqu'elle lui demanda à qui elle avait à faire. Le jeune ainoko répondit en chantant un air triste:

"Aussi sombre que la nuit,
Aussi vieux que le fond d'un puit,
C'est la balade du Chanteur du Crépuscule,
Qui va et vient sans scrupule.
Ne suivant que ses convictions,
N'écoutant jamais raisons,
Chanteur le soir, chanteur toujours,
Je suis, le chanteur du crépuscule,
L'esprit sans aucune lacune,
Une âme jamais frôlée par l'amour."


Fuubuki se tut, puis décolla la pointe de son poignard de la gorge de la pretresse des Yumes. Il le rangea quelque part, puis relacha sa poigne sur l'ainoko. C'était la première fois qu'il ratait une mission et la première fois que sa propre chanson le faisait craquer. Cette prêtresse était trop bizarre pour qu'il réussisse à lui soutirer des informations. Maintenant, il devait retourner dans le domaine de la famille les mains vides, le visage penaud et accepter la punition comme toute personne qui revenait avec un échec. Son regard rouge dans lequel semblaient danser les flammes de l'enfer se posa sur la prêtresse.

"Maudis soit le jour où nos chemins se sont croisés. Je vais maintenant me faire complètement allumer!"


Le chanteur du crépuscule commença à se reculer et s'apprêta à se jeter dans une ombre pour disparaitre de ce temple lorsqu'une idée lui vint à l'esprit. Il se retourna alors en face de l'ainoko, et lui demanda d'un voix calme et posée:

"Existe t-il une légende sur l'existence d'une relique sacrée dans le fond du temple... Dans les profondeurs plutôt... Répond vite, je n'ai pas le temps devant moi!"
Invité
Invité
Re: Promenade d'un soir
Mar 26 Aoû - 20:10
Elle répondit a sa phrase par un haussement d'épaule, lui montrant le collier qu'elle portait au cou. Si avec ça il ne la croyait pas, c'est qu'il était vraiment très mal renseigné. En plus, elle savait très bien qu'elle avait pour l'instant l'avantage. A moins qu'il soit complètement dégénéré, il ne la toucherai pas. Pour se qui est de la relique, non elle n'en avait pas la moindre idée. Sa mère n'avait pas eu le temps de lui dire tous les secrets du temple..
Sa chanson lui fit un peu de peine pour lui. Pas de la pitié, juste de la peine. En fait dans un sens, elle le comprenait. Elle l'asociale prêtresse n'avait pas non plus connu le mot amour a part de ses parents. Elle soupira, regardant par terre. En relevant le regard, replongeant ses deux billes d'acier dans celle du chanteur qui d'ailleurs n'avait pas dis son nom, tant pis. Elle mit doucement le bout de ses doigts sur la joue du jeune ainoko et parla de la même voix qu'avant, bien que cette fois ci un peu de tristesse s'y ajoutait


"L'amour est volage. Celui avec un grand A mirage. Surtout, il n'est réservé qu'a ceux qui s'aime. Personnellement, je n'y crois plus depuis très longtemps, comme je ne crois plus en mes semblables.."

Elle le regarda assez étonnée la lâcher complètement et s'autorisa un sourire en coin en entendant sa phrase. Quand a la bizarrerie, elle y était abonnée depuis sa plus tendre enfance. Elle lui répondit toujours de même ton, ce regard toujours plongé dans le sien.

"Il faut apprendre de ses échecs. Mais sache que jamais je ne tolèrerai qu'on touche quoi que ce soit a mon temple. Il est fait pour aider et apporter de la sécurité a ceux qui en ont besoin, pas pour être dévaliser. Cependant, ce jour n'est peut être pas si maudit que ça. Il est bien connu que le hasard n'est pas de ce monde.."

Elle lui fit un sourire sincère. Celui que très peu de gens voient pour ne dire personne. Ce qu'elle avait dit n'était pas une menace, juste une constatation. S'il le fallait, elle laisserai sa vie pour maintenir ça façon de voir les choses en place. Elle le regarda s'éloigner, une lueur de regret dans les yeux. Dommage, elle s'amusait bien. Pour une fois qu'elle avait quelqu'un avec qui parler. Elle eut l'impression que la déesse avait écouté sa prière lorsqu'elle le vit s'arrêter et reparler. Cependant, elle lui répondit la même chose qu'avant, une sincérité toujours autant désarmante dans ses propos et ses yeux.

"Je n'ai pas eu le temps de tout connaitre de ce temple, ma fonction recélant plus de mystère que je le pensais, si il y a une légende je ne la connais pas. Cependant, je ne sais pas si ça va avancer a grand chose de rentrer de suite. La nuit et toute a nous non ? Histoire de finir cette rencontre nocturne bien étrange.."
Invité
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Re: Promenade d'un soir
Mar 26 Aoû - 21:41
Un échec cuisant, une défaite écoeurante, voilà ce que venait de vivre l'aineko de la famille Kakon. Pour la première fois de toute sa courte existence, qui allait d'ailleurs être encore longue, Fuubuki venait d'échouer dans un domaine où il était passé maitre: la subtilisation d'objet. C'est avec l'esprit troublé, qu'il avait fini par lacher la prêtresse, après s'être présenté, de quelques vers amidonnés. Cette dernière commenta la fin de sa chanson, parlant d'amour et de semblables, choses en lesquelles elle ne semblait plus croire depuis fort longtemps. Fuubuki s'était contenté d'hausser les épaules et répondit sur un ton indifférent:

"L'amour est l'arme des faibles, ce à quoi ils s'accrochent pour essayer de vivre, mais ce n'est qu'illusion, une simple passion éphémère qui succède ensuite au dégout... C'est pourquoi j'ai fermé mon âme à ce genre de sentiment."

Les ainokos quant à eux, il ne les jugeait pas. Ce n'était pas qu'il ne croyait pas en eux, mais il les considérait plutôt comme des pions sur un échéquier, qu'il faisait avancer à sa guise. Ces pions semblaient s'être rebellé en l'envoyant dans cette mission sans achèvement possible, à la recherche d'une relique qui n'est qu'un mythe. L'ainoko fut surpris de voir la pretresse sourire légèrement et ses yeux continuaient de le troubler au plus profond de lui, comme si elle remuait quelque chose d'endormi en lui, et c'était insupportable.

"Tu consacres donc ta vie à un peuple, protège ce temple de ton corps alors que tu ne crois même plus en ceux que tu veux aider... Je ne peux comprendre de telles motivations."

Mais l'ile était peuplée de personnes tellement diverses et étranges aux motivations divergentes, tant de monde qu'au final, Fuubuki ne fut pas réellement étonné d'entendre ça, comme si c'était tout naturel. Elle lui dit alors d'apprendre de ses échecs? Le jeune ainoko accueillit la remarque avec un ricanement méprisant. Cet échec allait lui couter cher par rapport à la famille, elle ne savait surement pas à quel point. Le sourire de la belle pretresse le calma pourtant et finalement, il baissa son écharpe pour dévoiler son visage à l'ainoko. Faisant mine de s'en aller, il fut à nouveau stoppé par des paroles de sa part lui disant qu'elle ne savait pas tout de ce temple et qu'il était dommage de s'en aller aussi tôt. Soit, elle n'avait pas tord. Rentrer maintenant signifiait avancer le châtiment, ce qui ne l'enchantait guère, c'est pourquoi Fuubuki se retourna pour faire face à Yuuki. Le jeune ainoko regarda la pretresse d'un air méfiant, puis voyant la sincérité dans son regard, ne put que soupirer et aller s'assoir sur le banc à côté d'elle.

C'était bien, à nouveau, la première fois qu'il se reposait au lieu de faire sa mission. Il était posé là, à discuter avec une personne qu'il devrait éliminer et cela ne le dérangeait pas plus que ça. Dans son esprit, aucune envie de meurtre, juste un calme serein qui lui donnait presque la migraine puisqu'il n'en avait pas l'habitude.


"Soit à tes côtés je vais rester, maintenant je me suis résigné. Que veux-tu faire, O belle prêtresse, pour remplir cette soirée d'allégresse? Discuter de tout et de rien, parler du mal ou du bien, ou encore d'un autre mystère de la vie, tel que cet amour pourri?"


Les yeux rouges du démon aux ailes de corbeau étaient dirigés vers les billes d'acier plantés dans les orbites du visage de la jeune femme. Malheureusement pour lui, c'était toujours ce genre de regard qui l'intriguait et qui arrivait à le charmer, même que partiellement.
Invité
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Re: Promenade d'un soir
Mar 26 Aoû - 22:23
Elle l'écouta parler. Paradoxale elle l'était mais ça non plus ce n'était pas un scoop. Elle baissa un peu la tête, rompant le contact visuel un instant avant de la relever et de replonger ses billes d'acier dans l'enfer du chanteur. Elle lui répondit toujours de la même voix.

"Il faut croire que j'ai tendance a croire a l'impossible, qu'on puisse changer les gens. Je prolonge l'œuvre de ma mère, ma grand mère, mon arrière grand mère et ainsi jusqu'à la déesse qui créa tout. Protéger l'opprimer de l'oppresseur et faire régner la justice. Je crois plus en ses valeurs qu'en mes semblables. Je suis une Yume, ne l'oublie pas Chanteur."


Elle ne se priva pas de le regarder, son écharpe enlevée, la lueur de la lune le baignant dans sa lumière blafarde. C'était assez contraire de voir au même endroit réunit deux membres de deux familles aux intérêts opposés. Un Kakon semeur de trouble avec une Yume partisane de la justice, ça ne se voyait pas tous les jours.. En l'entendant briser le silence une nouvelle fois, elle sourit légèrement. Décidément, sa façon de parler lui plaisait, Kakon ou pas. Elle ne tourna pas la tête vers lui de suite, commençant a parler tout en laissant la lune baigner ses cheveux d'une lumière argentée, avant de remettre ses yeux dans les siens. Un ange et un démon, voila vraiment ce qu'ils étaient tous les deux ici.

"L'amour n'est pas pourrit et n'est pas forcément l'arme des faibles. Par amour ou en son nom, on peut faire beaucoup de chose et avoir une force nouvelle. Tout ne se résout pas par la violence. Un jour tu comprendras. On tombe toujours amoureux, même qu'on le veuille pas. C'est comme ça. Après libre a nous d'en vouloir ou pas de cet amour. Mais en même temps, on est pas ici pour débattre sur ça."

Elle lui fit un sourire désarmant. Avant de continuer, déposant un léger bisou sur sa joue au passage.

"Quand aux mystère de la vie, si je devais commencer a t'en parler, une nuit ne suffirait pas. Mais si tu le veux bien, peux tu faire d'autres rimes ? J'adore. Un Kakon poète, c'est assez rare quand même, autant en profiter non ?"

En ayant dis cela, un petit rire cristallin s'éleva dans les jardins. Bien sur pas longtemps.
Invité
Invité
Re: Promenade d'un soir
Mar 26 Aoû - 23:02
A la question de Fuubuki, la prêtresse expliqua ses motivations, la raison pour laquelle elle s'accroche autant à ce devoir pour essayer d'aider une société en laquelle elle ne croyait plus du tout. Le jeune ainoko se demandait si c'était une raison réellement valable que de prétendre suivre l'action de ses ancêtres, mais ne fit pas de commentaire cynique à ce propos. La dernière remarque le fit bizarrement sourire, alors qu'elle le désignait comme "Chanteur".

"Je ne saurai oublier quelque chose qui saute aux yeux. Ceux de ta famille me mettent dans tous mes états, je ne peux supporter les êtres trop bénéfiques."


La lumière pale de la lune éclairait le jardin, répendant une couleur argenté qui atteignit les cheveux du jeune Kakon, des cheveux assez étranges qui changent de couleur avec la lumière de la lune, virant du noir à l'argenté brillant. Mais ce n'est en fait qu'un effet d'optique, car lorsqu'on regarde bien, les cheveux restent entièrement noirs tel le charbon. La yume avait détourné le regard avant de le retourner dans les deux fours ardents qu'elle avait en face d'elle. La manière dont elle lui fit presque la morale déplue fortement au jeune ainoko qui ne croyait absolument pas en ce sentiment. Il avait déjà donné son avis dessus et maintenant, répondait avec un sourire ironique.


"Le jour où l'amour s'emparera de moi, je me tournerai vers toi et je m'inclinerai bien bas, pour baiser tes pieds, mais cela n'arrivera pas, pense ce qui te plait."


Hélas, la prêtresse avait décidé de prendre le jeune ainoko par les émotions, employant des techniques déloyales telles que ce regard charmeur, ce sourire délicieux et un baiser osé. La jeune femme lui communiqua alors l'envie de l'écouter faire des rimes. Le kakon croisa les bras l'air hautain et la regarda, comme si il se situait sur une échelle supérieure.


"Ce n'est pas pour le plaisir que je fais des rimes. Dans les mémoires, des paroles j'imprime, pour qu'elles continuent de vanter, les mérites, les méfaits, d'un Chanteur mystérieux, jamais atteint par aucun pieu."

Sous le regard envoutant de la prêtresse, le jeune ainoko avait à nouveau fait des rimes malgré lui, une habitude qu'il n'arrivait plus à perdre, et il soupira de lassitude, constatant qu'elle ne serait satisfaite uniquement lorsqu'il les aurait faite. Se levant lentement du banc, il s'éloigna quelque peu, en cherchant dans les recoins de sa mémoire, une mélodie d'un soir. Sa voix s'éleve tel un murmure, puis s'emplifia légèrement au fur à mesure.

"Belle prêtresse des Yume,
Aussi douce qu'une plume,
Beauté éclatante au clair de lune,
tu te reposes sans crainte aucune,
De voir ta personne agressée,
Par un quelconque accusé,
je ne saurai t'expliquer,
de quelle manière tu peux ensorceler,
D'un simple regard qui plus est,
un jeune aventurier,
à l'âme et à la langue agitées,
Auparavant par une envie démesurée,
De te serrer, te cajoler t'adorer,
Te tuer, te découper, te masssacrer."


Fuubuki se tut enfin. Pendant qu'il avait imaginé et récité par la même occasion ces paroles, il s'était avancé lentement vers la prêtresse et finalement se tenait face à elle, le regard étrangement calme pour un être qui vit avec les flammes de l'enfer. Il se demandait si ces rimes avaient suffit à combler la jeune ainoko et lui demanda sans détour avec un petit sourire:


"Pretresse comment trouves-tu mon art?"
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