Bon séjour sur Saol Eile

Quel endroit plus que celui çi pouvait me voir faire mes premiers pas sérieux au coeur de Migoto ? Aucun, évidemment.
J'étais sur l'île depuis quelques semaines déjà et depuis que j'avais remis mes esclaves aux famille, je n'avais plus bougé. Un homme de la famille Yume s'était manifesté à moi me disant qu'il allait "considérer ma demande". Nous verrions bien... J'avais lancé la partie la plus dangereuse de ma vie lorsque j'avais posé le pied sur ce sol rocailleux. A présent, il me fallait aller jusqu'au bout.

J'ai dit ne pas avoir bougé, n'est ce pas ? Ce n'était qu'a moitié vrai. Au vu de ma situation, j'avais vite compris que je me ferais bon nombre d'ennemis, surtout lorsque je commencerais réellement à émerger de l'ombre. Et bien que je me défendes honorablement une lame en main, je ne pouvais pas m'exposer trop. Il me fallait donc un garde du corps, un malabar qui encaisserait les coups durs pour moi. J'avais prospecté discrètement dans divers quartiers à la recherche de la perle rare réunissant plusieurs qualités : Savoir-être, force, fidélité et respect de tous les termes du contrat. A mon grand dam, je n'avais pas eu de réponse convaincantes jusqu'a ce qu'un nom revienne plusieurs fois sur le tapis.
Isei Kuma.
On parlait de cette personne comme de la plus qualifiée pour le travail que je proposais. Au vu des incompétents rencontrés jusque là, qu'avais à perdre en contactant Kuma ? Un simple billet glissé dans sa boite aux lettres arrangeait notre rendez-vous içi, sur les ruines de l'ancienne cité.

Nous aurions la paix pour parler affaire, surtout ce soir où la lune était basse. J'étais parti vêtu d'une tenue élégante (comme à mon habitude) un pantalon de cuir noir, des bottes montantes, une chemise blanche couverte d'une veste, de cuir toujours. Contre ma jambe droite battait ma rapière d'argent, toujours au fourreau. J'avais mentionné à Kuma que je l'attendrais à la plus grande des entrées de la ville, la plus accessible. Sur moi, j'avais une somme rondelette en liquide, au cas où le contrat se signerait ce soir. Par prudence, j'étais arrivé près d'une heure à l'avance pour repérer les lieux et éviter une quelconque mauvaise surprise.
Rien de suspect à l'horizon. Kuma viendrait il ? Quelques minutes de patience encore et je le saurais.
Adossé contre un mur, les bras croisés, je gambergais. Je m'apprêtais à proposer ma défense et ma vie à quelqu'un qui avait une solide réputation.... Dans les milieux les plus sordides. Avais-je fais le bon choix ? Et puis, à quoi pouvait ressembler ce Kuma ? Je l'imaginais grand, imposant comme le malabar qu'il devait être. "Kuma" ne signifiait pas "Ours" en japonais ? Le surnom -car s'en était sûrement un- devait refleter l'aspect de son porteur. Cela promettait...

Un bruit sur ma gauche. Vivement, je pose ma main sur la poignée de mon arme, prêt à dégainer. Mes yeux bleux scrutent les ténèbres, mais la lune est dicrète ce soir.... J'ai intêret à me méfier de ce qui se cache dans la pénombre...

[Hj: désolé pour le temps, mais j'ai fait un fausse manip et j'ai perdu mon Rp j'ai du tout refaire T_T c'est d'ailleurs un peu cour désolé :' ]

Le billet reçut dans la boîte aux lettres avait trotté dans son esprit pendant de longues heures. Signé "De Scylla" ... Isei avait entendu ce nom dans le millieu qu'elle avait fréquenté récament dans ses précédents contrat, comme les esclaves en cadeau... Mais la jeune femme avait comprit un signe d'ambition à travers cette offre. Elle savait que ce "De Scylla" visait très haut dans l'echelle sociale de l'île.. et cela n'allait surement pas plaire aux grandes familles de la mafia. Elle en savait déjà beaucoup sur les Kakon et Ankoku pour savoir qu'ils allaient voir cet homme comme un obstacle et surtout.. elle connaisaient les moyens qu'ils avaient en leur osession pour coupé la motivation à l'humain.... et peut être pas que sa motivation.
Il lui fallait un garde du corps de haute qualité, pas un imbécile barraqué qui n'allait même aps comrpendre qui il protégeait.

La curiosité et l'impression que cet homme avait un rôle à jouer dans la politique de l' île donnèrent sa réponse à Isei.
Elle termina son café corsé et demanda à son esclave Danael de préparer ses affaires. Elle se vêtit simplement, toute de noire: bottes, pantalon et un pull avec qu'une manche: la droite. Danael lui banda son bras gauche avant d'y enclaver son armure solide et menaçante. Puis, Isei enfila ce manteau qui la rendait si mystérieuse, homme ou femme? Mais surtout ce vêtement lui permettait de se faufiler n'importe ou et de se protéger des balles. Un outil dont elle avait du mal à se séparer durant ses missions.
Elle se dirigea vers la sortie, regardant Danael avant de fermer la porte. Le jeune esclave savait que sa maitresse pouvait ne jamais revenir.. mais il n'avait pas àse plaindre de sa situation qui le rendrait presque libre.

A travers les arbres de la forêt, Isei se faufilla tel une ombre jusqu'aux ruines. Assurée de ne pas avoir été suivie elle avanca à pas plus lent, marchant prudament sur les gravas qui jonchait le sol. Durant le trajet elle se demandait à quoi pouvait ressembler ce "Soren", elle l'imaginait comme on peut voir un personnage politique: petit, chétif, avec des lunettes.
La voila proche du lieux de rendez-vous...
Un bruit se fit entendre prêt de cet endroit. L'home qui attendait avat la main sur la garde de sa rapière. Isei apparu derrière lui, silencieuse. Apparut alros un rat. Il se stoppa, regarda Soren, couina...et repartit.

La jeune femme regardait l'homme.. il ne ressemblait en rien à ce qu'elle avait imaginer...

Monsieur De Scylla... ?

Dit-elle avec sa voix grave et pas trop fort pour ne pas le surprendre. Elle attendait impatiament sa réponse.

[Aucun souci, j'ai eu le même ennui avec le dernier billet... Et j'ai fais court aussi... T_T"]

Le rat me surprit certes, mais ce fût la voix qui s'était élevé derrière moi qui manqua de m'infliger un arrêt cardiaque. Imbécile que j'étais ! Mon attention focalisée sur un seul point, alors que le danger pouvait surgir de n'importe où !
Je laissais ma main sur la garde de mon épée, tout en me redressant. Mon "agresseur" était dans mon dos, mais il avait prononcé mon nom pour se faire connaître. Si il avait voulu me tuer, je reposerais déjà sur le lit de feuilles mortes que je foulais du pied. Au moins, j'avais eu de la chance.
Mon nom... Donc, il y avait de fortes probabilités pour que je sois en compagnie de Kuma. Quelle curieuse voix que celle de mon bonhomme, à vrai dire. Grave, aux accents féminins si je ne me trompais pas. Mon imagination mêlée à la surprise me jouerait-elle quelques tours pendables ? Possible, oui. Je ne devais toutefois pas relâcher mon attention, même si je commençais à reprendre ma trop grande confiance en moi. Offrant toujours mon dos à mon interlocuteur, je commençais à lui parler de ma voix tranquille et chaude.

- C'est effectivement moi. Aurais-je un certain ours dans le dos ?

L'ironie était légère. Je n'avais pas envie de dire à un inconnu potentiellement dangereux qui j'attendais. Déja qu'il connaissait mon nom, inutile qu'il connaisse les raisons de ma sortie nocturne. Peut-être étais-je trop prudent ? Ces ruines qui nous entouraient n'était pas du tout un lieu fréquenté. Et le hasard de croiser fortuitement quelqu'un, je n'y croyais pas.
Je fis quelques pas en avant, me placant hors de portée d'une lame courte. Puis je pivotais sur moi-même, pour faire enfin face à la personne avec qui je m'apprêtais à discuter. Une des bases de la politesse, en somme.
Evidemment, ma main n'avait pas quitté la poignée de ma rapière. En guise de preuve de mon désir de parler simplement, je relâchais ma prise, abandonnant ainsi ma lame.
Pas de chance... La personne était cachée à moité par l'ombre, ce qui ne me permettait pas de la voir correctement, son torse restant une simple silhoutte où je ne distinguais qu'a peine les plis de son manteau. Un poil plus petit que moi, le Kuma. Et pas vraiment la carrure à laquelle jétais en droit de m'attendre.
Mais peut-être n'était-ce pas lui ? Je ne doutais pas que bien vite, j'aurais ma réponse.

L'homme était méfiant. Il y avait de quoi, même si la probalité de rencontrer quelqu'un d'autre dans ces ruines que celui du rendez-vous était très faible. Même pour des affaires au noir, ce lieu n'était pas utilisé. Il avait sa main sur sa arde d'épée toujours... l'homme ne répondit pas à Isei mais ce qu'il dit lui confirma qu'li s'agissait bien de la bonne personne. I lfit quelques pas en avant avant de se retourner. La jeune femme cachée sous son manteau fut surprise de voir un si bel homme. Peut être s'était-elle trop imaginer une caritature durant son trajet.. peut être mais i lfalalit avouer que se tenait devant elle un homme dans la fleur de l'âge. Grand, pas chétif pour un sous, les yeux aussi clair que les siens... et un charisme impresionnant.. pas de doute ce De Scylla avait al carrure d'un home qui allait devenir important.

Isei fit un pas en avant. histoire de briser la tension qui se tenait. c'était un petit pas, pour ne pas que le jeune homme se sentent en danger face à un inconnu.

Je suis Isei Kuma.

Elle sortit sa main droite de son manteau, tenant un billet portant le sceu " De Scylla ". Elle rangea ensuite ce papier une fois qu'elle fut sure que Soren ai reconnu son sceau. Elle fit un pas de plus espérant avoir gagnée un peu de sa confiance.

Au vu de votre phrase. Je supose que vous êtes la personne qui m'a contacté. Vous avez beaucoup de cran pour venir seul et loin de chez vous afin de me rencontrer.

Dit-elle lentement. Ce n'était aps ironique, elle le pensait vraiment et cela s'entendait dans le ton qu'elle employait. Même si elle trouvait cela dangereux de se déplacer seul quand votre vie était menacée.
La moitié de son visage était caché apr la capuche et le reste assombrit par le soir.

Je suis à votre entière disposition pour toutes vos questions si vous en avez. Je répondrais en toute franchise.

Rien de tel que ce genre de phrse pour faire comrpendre que la relation de confiance était le point le plus important de la protection raprochée, spécialité d'Isei.

J'étais donc tombé sur le bon oiseau de nuit, comme en témoignait la lettre que l'Ours extraiya de sa poche, la même que j'avais pris soin de marquer de mon blason. Intérieurement, je poussais un soupir de soulagement.
Kuma avait fait un pas vers moi, sûrement dans l'idée de me rassurer sans me brusquer trop. Initiative inutile mais bienvenue, qui me mit plus à l'aise encore. Je ne pûs réprimer un sourire léger.
L'ours évoqua alors mon cran, qui me poussait à organiser une rencontre si loin de mes pénates. Hm... Mon "chez moi" étant pour l'instant un hôtel minable, la forêt valait tout autant. Et puis ces ruines avaient pour moi une signification particulière, même si j'étais loin d'être nostalgique. N'étais-ce pas içi qu'avais débuter l'asservissement des humains ? Kuma ignorait à quel point j'étais lié à cet endroit de par ma naissance et cela valait sûrement mieux pour nos relations présentes et à venir.
Le ton calme de Kuma m'indiqua vite qu'il pensait les mots qu'il venait de prononcer. Je décidais donc de rebondir avant qu'il ne continue sur sa lancée.

- Si je viens seul, c'est parce que techniquement, vous êtes la personne qui aurait dût m'accompagner... Ironique, n'est ce pas ? Quoi qu'il en soit, je pourrais vous retourner le compliment. Aprés tout, faire ce chemin avec pour seule raison un simple billet... Votre implication à la tâche me conforte un peu sur mon choix. Un peu.

Je souriais à nouveau, histoire de faire bien comprendre à cet Isei Kuma que j'étais sincère. L'homme ne me connaissait pas et ignorait ce que voulait dire de telles paroles pour moi. Mon garde du corps potentiel gagnait des points.
Je croisais les bras, lui faisant comprendre qu'il pouvait continuer à parler. Et puis cette posture signifiait aussi que je lui accordais assez de confiance pour baisser ma garde. Isei se montrz assez direct et en vint à un point qui était important pour moi : la franchise. Et oui, je ne comptais pas confier ma vie à n'importe qui.
Aprés que Kuma eut parlé, je me frottais le menton, signe de reflexion. Mes yeux cherchaient les siens et à plusieurs reprise, je croyais l'avoir accroché. Maudite obscurité...

- Des questions ? Oui, j'en ai. Commencons par le début.... Voulez vous bien vous exposer à la lumière de la lune et ôter cette capuche ? Quitte à vous demander d'assurer ma protection, autant voir plus que le contour de vos vêtements.

Je réajustais une mêche un peu rebelle en passant la main dans mes cheveux qui flottaient dans le vent du soir avant d'enchainer. Kuma n'avait qu'a s'executer tandis que je parlerais, aprés tout.

- Si nous tombons d'accord, vous n'aurez plus qu'un seul employeur, moi. Pas d'écart où d'extras. Aucun mouvement sans mon accord. Vous devrez me suivre partout, quitte à... A dormir avec moi !

J'avais dis cela sur le ton de la plaisanterie, pour bien lui faire passer le message.

- Bien sûr, votre paie sera mensuelle et conséquente. Qu'en dites vous ?

*Cet homme dégageait une grande confiance en lui. Mais il avait la conscience que sa vie était en danger et qu'il avait besoin de quelqu'un pour le protéger. C'était une attitude qui plut à Isei. elle n'aimait pas protéger les imbéciles et cet homme semblait de très loin ne pas ressembler à ce profil qu'elle n'aimait pas.. bien au contraire, il s'exprimait très bien et de manière intelligente. C'était très rare chez les humains de l' île ce qui la surprit encore plus. Cachant sa surprise sur son visage fixe et immuable elle écouta sa reflexion sur le fait qu'il soit venu seul. il n'avait pas tord, et puis c'était amusant, et scincère.*

Vous savez... me déplacer dans le risque est un danger de tous les jours pour moi. Mais il ya des raisons bien aprticulière au fait que j'ai accepter votre demande.

*Elle ne s'éttendit pas sur le sujet. Si il voulait en savoir plus il pouvait lui psoer la question elle lui répondrait en toute scincéritée. Puis, l'homme se mit à réfléchir après que la Kuma lui ai laisser l'opportunité de lui poser toutes les questions qu'il désire. sa première question était tout à fait compréhensible et Isei le savait. Elle fit quelques pas pour sortir de l'ombre mais n'hôtant pas encore sa capuche sombre. Il lui exposa tout dessuite ses exigeances. Isei le rassura bien vite.*

Je ne court jamais deux lapins à la fois.

*Bien sur c'était une expression, jamais elle ne traiterait ses patrons de "lapin". Elle écouta attentivement al suite, il était exigeant et c'était bien ! Isei aimait mettre le spoint sur les "i" avec ses employeur, on remarquait ainsi les vrais forces de caractères. Cependant quand il parla de le protéger jusqu'a sa couche elle fut un peu interloqué, c'était une femme et jamais elle n'avait aprtager sa couche, en général elle restait à l'écart et ne dormait presque pas ou dans la même pièce mais dans le même lit. Enfin , il avait peut être dit ca sous le coup de l'élan... peut être vu q'il avait dit sa sur le ton de la plaisanterie.*

Je vous protégerais de la manière dont vous le souhaitez. Je ne vous quitterais pas des yeux. je suis votre mur protecteur. Vous pouvez me faire confiance, ce mur n'est jamais tombé une fois. Je ne connais pas l'echec.

Dit-elle en passant sa main droite sur les boutons de son manteau pour l'ouvrir. Une fois ouvert ou voyait un éclat à la lumière de la lune. Une arme?

Pour le salaire...

*Isei retira entièrement son manteau dévoilant son visage et son bras gauche armuré le rendant impresionnant. Ses yeux de jade étaient perçant et glacial, presque dénué de sentiment.*

Cela me convient également. Ais-je votre confiance? Mr De Scylla?

Kuma semblait sûr de lui.
Cela me titilla un peu. Pêcher par excès de confiance était aisé, et dans le boulot pour lequel je comptais l'embaucher, on ne pouvait se permettre l'assurance mal placée. Pourtant je ne ressentais pas d'excès chez l'ours. C'était donc la sincérité brute qui parlait ? Interessant, oui. J'ignorais la race de Kuma, mais je commençais à l'apprecier. J'aimais ce genre de personnages, forts en gueule et en caractère, investis dans les tâches qui étaient les leurs. Un nouveau bon point pour la personne qui se désigna ni plus ni moins comme mon "mur protecteur n'ayant jamais connu l'échec". Carrément....

- Tant que nous sommes à l'heure où vous jouez cartes sur table, dites moi ce qui vous à pousser à venir me retrouver ici même. Je suis curieux de nature, voyez vous...

Enfin Kuma se décida à sortir de l'ombre. A quoi pouviat donc bien ressembler mon grand ours ? Mes yeux me fournirent une réponse pour le moins... Surprenante. A la lueur de la lune, je pûs enfin discerner les formes de Kuma. Et quelle formes ! Une poitrine que je soupconnais généreuse, même comprimée sous le manteaut et ce qu'elle portait en dessous. Mon cerveau réalisa alors que fatalement, cette poitrine était celle d'une femme ! Je m'étais fais ballader en beauté et mon visage dût exprimer ma surprise. La carrure de mon ours s'expliquait mieux, maintenant...
Il... Non, elle... Ne tarda pas à ôter sa capuche, dévoilant un visage aux traits durs et fermés, mais fins et jolis. Superbe femme.
Dont je n'aurais jamais eu l'idée de faire mon garde du corps, même si ma boutade sur les nuits à passer ensemble prenait une toute nouvelle dimension. Comment avait elle prit cette plaisanterie ?

Soudain, un éclat m'attira l'oeil alors que je la comtemplais. Je baissais mon regard, découvrant ce bras gauche qu'elle venait de me dévoiler. Allons bon, qu'étais-ce que cela ? Je n'eu pas le temps de le demander, elle enchaina rapidement, me prenant ainsi au dépourvu.
Si elle avais ma confiance ? Dur à dire... Ma confiance pleine et totale ne se voyait pas accordée si aisément, elle allait l'apprendre.
Ce bras armuré... Il était plus imposant que l'autre, et je vis que le métal n'y était pour rien. J'avais ma réponse. Hybride, sans nul doute.
Pourtant, le rapport qui s'installait doucement n'était pas détérioré. Même si l'Ours était une femme au bras surdimensionné.

- Ma confiance ? Ne croyez pas la gagner si facilement.

Mon ton n'avait pas changer d'un iota, même si il pouvait paraitre froid. J'enchaînais.

- Savez vous qui je suis ? Et si oui, vous savez quel est mon but sur l'île, non ? Accepteriez vous de travailler pour moi, sachant les conséquences que cela pourrait engendrer pour vous ?

Nous verrons bien sa réponse. En attendant, il y avait une chose que je me devais de vérifier. Lentement, j'ôtais ma veste, avant de dégainer ma rapière. Nous allions bien voir si Kuma était réellement digne d'intêret.

- Arrêtons nous au premier sang. Si vous touchez la première, je vous prends à mon service dans l'instant. Si je touche le premier... Je baisserais votre salaire de moitié. En garde, Kuma Isei.

Levant mon épée, je placais la garde devant mon front en guise de de salut. J'abaissais finalement l'arme, adoptant une position parfaite d'escrime espagnole alors que le bruit de la lame fine scindé l'air.
Si Isei refusait, cette conversation se terminerait ici, comme le signifiat mon regard devenu assassin.

*Isei sentait l'homme dubitatif face à sa confiance en elle, c'était plutôt justifié, les personnes qui avaient un énorme égo finissaient souvent en descente de lit dans ce métier. "Mur protecteur qui n'a pas connu l' échec" pas encore certes, mais Isei ne mentait après tout, elle avait dis la vérité, même si cela semblait terriblement pompeux aux oreilles de son client. Elle ne répondit à dessuite à sa question et se montra avant en lumière. La réaction de Soren ne la surprit aucunnement, combien de fois ses clients ont été surprit de voir une femme comme garde du corps? Voire deçut même... car celons la société une femme garde du corps semble incompétente par sa force pyhsique inférieure à celle d'un homme... Isei ne se sentait pas concerné par se rapport de force grâce à son bras gauche, vestige de son passé génétique. Elle était hybride certes, mais elle ne possédait ni de queue, ni d'oreile ni d'autres signes hormi l'anomalie de son membre. Elle le laissa parcourir du regard son corps...*

Cela surprend toujours. Mais vous ne semblez pas homme à vous arrêter face à des idées stéréotypes.

*Ah bien y comprendre, elle venait de lui faire un compliment, même si ce n'était pas facile à dicerner avec son ton inerte, c'était une manière de complimenter sa bonne intelligence.*

Votre famille, "De Scylla" n'est pas étrangère à l'histoire de l'île. En ayant recherchée dans les archives de ce qu'il reste de notre passé, votre famille a participée aux premiers apports humains à l'attention des Ainokos. Mais ce ne sont pas les raisons pour lequelles j'ai acceptée, ceci à juste attiser ma curiosité envers vous. Vous voulez rendre un peu d'humanité à cette île n'est-ce pas? L'esclavagisme su rnotre propre race.. sur votre race, la corruption de la mafia qui ronge tout notre système social et politique.... Vous désirez gravir l'echelle sociale de Migoto pour devenir un leader pour des milliers d'humains perdus.
*Elle marqua un temps en croisant lentement ses bras devant elle. La jeune femme semblait faire elle même attention à son propre membre, elle pouvais se blesser.. ca lui était d'aileurs arrivé très souvent même aujourd'hui.*

Vous allez vous faire beaucoup d'ennemi Mr De Scylla. Les grandes familles de l'île qui ont main basse sur le marché noir et l'économie souterraine de Migoto vont vous percevoir comme un obstacle. Que ce soit les Ankoku ou Kakon, ils y a d'autres structures et politiciens qui verront d'un très mauvais oeil votre ambition. Vous avez besoin d'autre chose qu'un imbécile plein de testotéronnes pour veuiller sur votre vie.. et d'une personne qui adhère à vos idées afin de ne pas vous revéiller brutalement dans la nuit le dos poignardé.

* Les Kuma étaient une famille connue pour leur domaine mais on en savait très peu sur leurs codes et enseignements famillial. Ils se démarquaient des Kaijuu, il était donc imposible de faire le raprochement entre ces deux familles d'ours.*

Je suis une Kuma. On m'a elevée pour protéger autruit, quelque soit son statut. Malheureusement je n'ai pas assez de force ni de bras pour protéger tout ces humains sur l'île. Humains et Ainokos sont pour moi la même chose, je ne fais pas de dicernement entre les races, car ce sont des êtres vivants à égalité à mes yeux.

*Isei espérait s'être bien fait comprendre. Elle qui parlait si peu de son opinion... elle pensait avoir bien fait. Après tout, il fallait que la confiance règne alors oui, jouons cartes sur table. Soren fit une remarque avec un ton légèrement plus froid.*

La confiance se gagne Monsieur De Scylla. Je ne comptais pas passer outre cette formalité. Je gagnerais votre confiance... Les risques conséquents que je prend en acceptant votre demande ne me font nullement peur. Je ne suis pas une femme inconsciente non plus, je sais utiliser ma tête en plus de ma force contrairement à d'autres congénères...

* Les histoires de garde du corps tués alors qu'il se jettait sur l'ennemi sans réfléchir étaient courrantes, tout comme ces histoires où le client se fait tuer alors que son protecteur s' était lancé dans une bagarre.. Isei n'était pas le genre de personne à faire des actions aussi puérilles. Il était parfois plus sage de fuir que de chercher l'affrontement direct, c'était une stratégie parfois complètement inconnu de ces personnes se disant garde du corps alors qu'ils ne pensaient qu'à se battre comme des boeufs.*
*Soren dégaina sa rapière. Isie leva un sourcil sur son visage figé. il voulait la mettre à l'épreuve... bien voilà quelqu'un qui savait ce qu'il voulait. Cet homme était sérieux et intelligent. Toutefois quelque chose froissa Isei quand lui fixa la règle de stopper au premier sang.. Comment demander à un Kuma de verser ne serait-ce qu'une goûte de sang de la personne qu'il doit protéger? La jeune femme le vit saluer et se positionner tel un parfait escrimeur.. il savait donc se battre, c'était très interessant. La jeune femme n'avait pas d' arme semblable mais ses autres talents suffiront à faire face. Le regard de Soren était plus dur et froid, il ne plaisantait pas et Isei ne doutait pas de ses capacités.*

Très bien... Tenez-vous à votre rapière?

*Fit-elle résigner à accepter ce duel. Elle lui disait ca dans le cas ou elle pourrais briser sa lame sans le froisser. La jeune femme fléchit un peu ses jambes et positionna ses bras de manière très agressive, son gras gauche était en retrait par rapport au droit. C'était une position de lutte de corps à corps exgigeant beaucoup de force dans ses prises. Ses yeux devinrent espiègle analysant tout , la posture de combat, les gestes de son adversaire. Elle avait une porté plus courte que Soren et ne pouvait donc pas se permettre de faire le premier pas de peur de se faire contre attaquer immédiatement sans rien pouvoir faire.. et la posture de l'homme était parfaite, il serait difficile d'aller directement de front sans se faire rapidement esquiver.... et toucher.*

J'avais écouté ses explications avec attention. Ma future employée s'était décidément bien renseignée sur moi... Encore une fois, elle marquait un point. Elle les enchaînait, décidément. C'était parfait, en fait. Je ne voulais pas d'une brute avec un Qi équivalent à la température ambiante qui risquait me mettre plus en danger encore.
De plus, Isei avait parfaitement cerné mes ambitions et les obstacles que je rencontrerais tôt où tard. Je parlais donc à un être parfaitement sensé et au fait de la situation qu'il allait affronter. C'était rassurant, je devais l'avouer.
Cette femme que bien des employeurs avaient dû dénigrer cachait bien des ressources, outre que sa silhouette pleine de généreux atouts. Tant pis pour eux, et tant mieux pour moi. Je ne comptais pas laisser filer cette jolie perle rare, qui me plaisait tant pour son corps que par ce qui semblait être ses compétences.

"Kuma" était donc un nom de famille, non pas un surnom. Probablement une famille mineure de l'île. Si je me référais à ses paroles, les Kuma étaient élevés dans le but de proteger les autres. Noble dessein, mais est-ce une vie que de protéger toujours et à jamais celle des autres ? Bah, qu'importait la philosophie de cette famille ?
Hmm... Isei prétendait mettre humains et Ainokos sur un parfait pied d'égalité. Sûrement ce qui l'avait réellement pousée à me rencontrer. Si ces paroles étaient aussi justes que ce que je percevais dans le ton de sa voix, nous avions une vision des choses assez similaire, ce qui nous ferons un point commun capital. Sauf peut-être un point. L'asservissement des Ainoko m'importait peu, au contraire de celui des humains. Je comptais même me procurer quelques esclaves.
Pour l'heure toutefois, le propos n'étais pas là. Nous nous apprêtions à établir les derniers termes du contrat alors qu'elle me signifiait qu'elle était consciente de ne pas encore avoir gagné tout à fait ma confiance. A ces mots, je souriais. Au moins, elle gardait la tête sur les épaule, ma future muraille protectrice n'étant jamais tombée...

- Ne vous en faîtes pas pour la rapière. J'y tiens certes, mais du métal se reforge. Quoi que je doute que vous puissiez briser la lame à mains nues.

Mon ton était amusé. Comptait elle briser mon arme de ses seules mains ? J'attendais de voir ce qu'elle ferait lorsqu'elle adopta une posture typique de corps à corps. J'observais ses gestes, les mouvements de ses yeux... Et m'apercevait rapidement qu'elle faisait de même. Un reflexe de bon guerrier, selon moi. Se lancer bêtement à l'assaut n'aurait servit à rien, pour elle comme pour moi.
Je considérais l'armure de son bras gauche comme un bouclier. La puissance de coupe d'une rapière était déjà pauvre, mais opposée à une défense correcte elle devenait nulle. Donc je devais jouer sur un autre registre, celui dans lequel j'excellais : la vitesse. Eviter la défense mobile du bras gauche pour percer de la pointe au niveau de l'une de ses jambes, réel point faible selon moi.
Je commençais à faire quelques pas sur le côté qu'elle suivit parfaitement. Tourner ainsi, comme deux fauves s'apprêtant à s'entre-déchirer... La parade nuptiale de la guerre en quelque sorte. Soudain, je sentis un contact sous mon pied. Une pierre. Parfait, il était plus que temps d'entamer les réjouissances.
D'un mouvement rapide, je lui envoyais la pierre, de façon à distraire son attention. Pari gagné ! Durant quelques centièmes de secondes, ses yeux abandonnèrent mon corps pour se focaliser sur le caillou. Une ouverture brève mais qui me permit de me ruer sur elle sans un mot, ma lame prête à s'enfoncer dans sa cuisse gauche. Mais la belle avait des reflexes de tout les diables et esquiva rapidement mon coup, tentant de m'en porter un. Esquive de ma part, me faisant déporter sur la droite de l'ourse. Sa défense serait elle assez prompte pour arrêter la taille transversale que j'allais lui infliger ?

* Il semblait quand même tenir à son arme, mais aussi doutait que Isei puisse l'endommager. C'était une erreur de le penser mais ce n'était pas sa faute, il ne connaissait pas sa force.*

*Isei était sur ses gardes. Aucun d'eux ne parlait, pas un mot, on entendait ni même leur souffle. Ils s'épiaient l'un et l'autre cherchant la moindre faille. La jeune femme savait que sa courte porté offrait plus d'ouverture face à celle de Soren, extrêment méfiante elle ne le quittait pas des yeux. Il se mit alors à bouger, faisant des pas de coté , elle le suivit et remarqua ses déplacements habiles, il devait avoir un bon jeu de jambe. Beau, intelligent et sais se battre.. décidement cet homme était une perle rare.. Isei s'enleva vite ces idées de son esprit, elle ne devait plus penser à rien, faire le vide dans son esprit ou son instinct réagira bien plus rapidement que son cerveau. Il s'arrêta. Peut être avait-il comprit que se déplacer ainsi ne servait à rien ou bien avait-il vu que Isei n'attaquerait pas la première.... Soudain une pierre lui arriva dessus, Isei décrocha Soren du regard pour attraper la pierre de sa main gauche. Qu'elle idiote ! Se faire distraire comme une bleue ! Non.. il avait vraiment bien joué prouvant encore sa vivacité d'esprit.*

*Il visa la cuisse gauche. Très bien réfléchit comme choix car la main gauche de Isei tenait le cailloux et en voulant l'attraper avait baissé sa garde sur ce flanc. Au moment même où Isei avait le cailloux en main elle bougea, lui évitant d'être frappé. Elle se devait de contre-attaquer pour ne pas le laisser reprendre un repaire ni même le temps de réfléchir. Elle esseya alors de prendre une prise sur lui de sa main droite mais il l'esquiva habillement. Il était rapide.. très rapide. Plus qu'elle même ce qui monta d'un cran sa méfiance. Soren avait esquiver la prise de manière à être sur la droite et de porter un coup transversal qui allait être difficile à parrer. Isei bougea rapidement, pour ne plus se trouver en posture de faiblesse, quand elle le vit bouger son épée pour porter son coup. La lame scintillante siffla l'air pour venir toucher un métal ausi dur que le sien. Isei avait paré le coup avec son avant bras gauche. Serrant les dents, elle éprouvait des difficultés face à sa rapidité. Mais elle n'allait pas se laisser faire. Sa réputation était en jeu, si elle perdait, c'était fini car comment prouver à quelqu'un qui vous à battu que vous le protégerez mieux que lui même?
Elle broya le cailloux dans sa main pour s'en debarrasser sans bouger sa défense. Profitant de la fraction de secondes d'inertie pour agir elle dévia la lame en bougeant son bras et se raprocha très prêt de Soren. Mais rapide et réactif il recula, il savait surement que se retrouver au corps à corps avec elle serait la fin du duel.*

*Isei décide de ne pas lui laisser une seconde de répit et courru vers lui. Etait-ce du suicide? Vu sa porté elle se fera surement toucher sauf si... elle bougeait au dernier moment. Ce qu'elle fit en se décallant à la dernière seconde sur le revers de Soren, son flanc le plus découvert. Elle porta sa main droite vers son bras, la gauche était prête à parer un coup ou à attraper cette fichue rapière et la briser en miette s'il le fallait pour gagner.*

Lorsque je combattais, tout mon corps était en alerte. C'était plus fort que moi, comme si l'instinct guerrier se mêlait à l'adrénaline qui pulsait dans mes veines grâce aux puissants battements de mon coeur, faisant marcher l'ensemble de mes nerfs à la vitesse de la lumière. C'est comme cela que je ressentais l'excitation d'un duel. Et celui que je livrais avec l'Ours était délectable, vraiment.
Je l'avais défiée pour évaluer son niveau. A quoi bon me servirait un garde du corps qui ne serait pas au moins de mon niveau l'arme à la main ? Isei m'avait séduite depuis longtemps, je l'avoues. Son esprit froid et intelligent, la sincérité que j'entendais dans ses paroles lorsqu'elle parlait de confiance et de fidélité. Il ne m'en fallait pas plus, sans compter que son physique aux lignes superbes taillées au laser jouait un rôle évident dans mon intêret pour elle. Mais j'étais sur Migoto pour assouvir bien des desseins qui verraient se dresser des dangers mortels. Alors le (où la, dans le présent) protecteur que je me choisirais devrait avoir autre chose qu'une belle gueule et un physique avantageux. Il fallait le petit plus qui ferait tout.

Je prenais un incroyable plaisir à croiser le fer avec Kuma. Sa dextérité et ses reflexes bestiaux me donnaient du fil à retordre. D'autant plus que je l'avais vue de mes yeux briser une pierre aussi grosse que mon poing à main nue. Je commençais à me demander ce qu'était vraiment ce bras gauche armuré, mais je savais qu'il ne fallait absolument pas me focaliser dessus. Avec Isei, le danger venait de partout. Nos coups se paraient et s'esquivaient sans que l'un de nous ne prenne l'avantage, jusqu'a la dernière charge qu'elle entama.

L'ours me fonça dessus. Une attaque bien trop grossière alors qu'elle m'avait habitué à bien plus fin dès le début de notre échange. Elle tentait autre chose, mais quoi ? Peu importait ! D'un coup sec et rapide, je pointais ma lame en avant, comme pour perforer la jolie gardienne. Elle se montra vive et se déporta au dernier moment sur mon flanc, me laissant sans défense, la garde trop largement ouverte. Ma tête pivota assez rapidement pour la voir armer un coup qu'elle porterait de son poing droit vers mon bras, tandis que son bras armuré assurait savamment sa défense. Vu l'angle de mon arme, je ne pourrais pas la percer...
Mais rien n'était joué. Un coup de rein violemment me fit me tourner alors qu'elle envoyait vers mon son poing, que je stoppais (de justesse) de ma main libre. Quant à ma rapière, elle trancha horizontalement, mais rencontra l'armure de bras de la splendide Isei.
Nous nous faisions donc face, poing contre poing, métal contre métal. Nous forcions tout deux, jouant de nos muscles alors que nos regards se dardèrent l'un dans l'autre. Je ne pûs réprimer un sourire large.

- J'adore ce genre de tête à tête, Isei ! Vous êtes une partenaire de talent, je l'admets... Mais passons aux choses sérieuses, voulez vous ? Il me tarde de vous engager...

Je savais parfaitement qu'elle ne se donnait pas à fond, sûrement par principe. Mais j'étais dans le même cas qu'elle. De plus, ce duel me plaisait trop pour que je n'y jette pas tout ce que j'avais. Cela aurait été de lui faire un affront si je ne livrais pas tout mon talent dans le dernier assaut. J'avais reconnu la belle comme un adversaire digne de ce nom, il n'était donc plus question de faire dans la demie-mesure.
M'aidant d'une poussée plus violente que les autres, je nous dégagais, laissant à peine quelques pas entre nous. Puis je pris une curieuse posture. Les jambes légèrement fléchies, la lame au-dessus de ma tête. Sans cesser de sourire, Je foncais vers elle. Mais pas n'importe comment, non...

Au dernier moment, je pivotais sur moi-même en pleine course, faisant un tour complet. Cete action inattendue pour elle mais parfaitement calculée de ma part me permit d'esquiver son attaque, tandis que lorsque je revenais face à elle à la suite de ma vrille, je fléchissais les jambes rapidement, pour me retrouver à hauteur de ses genoux. D'un geste rapide, ma rapière (dont l'angle d'attaque avait changé durant mon tour) scinda l'air du sol vers le ciel dans un parfait arc de cercle. J'avais enfin percé sa défense et m'apprêtais à trancher, ce qui ferait jaillir le premier sang, symbole de ma victiore sur elle.
Mais soudain, je réalisais que dans un reflexe diabloique, elle avait tenté d'esquiver, ce qui place sur la trajectoire de ma lame... Son visage !
Hors de question que je la balafre. Au dernier moment, je donnais une violente impulsion et l'esquivait de moi-même, réalisant alors que le trou dans ma garde était plus large que l'arc de triomphe français.....

Cet homme savait très bien se battre. Cependant Isei sentait qu'il se retenait, tout comme elle. Mais elle, avait tout simplement peur de le blesser, c'était impossible de verser le sang de son protégé.. alors tant pis elle gagnera sans tâche, lui faisant admettre sa défaite. Mais c'était loin d'être gagné. Où avait-il apprit à se batrre ainsi? C'était un style typiquement occidental, de toute façon à son physique on devinait qu'il n'était pas japonais.. de beaux yeux clairs, une chevelure royale comme une crinière de lion indomptable... Ah mais, certes il est beau mais est-ce une raison pour y penser maintenant? Pourquoi ses yeux s'attardaient de trop sur ça. Elle cligna des yeux pour se faire sortir ces idées la de son esprit.
Se concentrer, c'est la clé...

*Soren esquiva sa tentative de prise rapidement. Encore... décidément la vitesse lui faisait défaut elle devra s'entrainer pour ça. Il en fallait de peu pour qu'elle réussise. C'est alors que le jeune homme lança sa contre attaque. Agile est rusé il faillit réussir à son tour, Isei réagit uniquement par instinct et se défendit, se retrouvant en face à face. La lame crissait sur son armure, leurs yeux brûlaient d'intensité guerrière, se défiant l'un l'autre mais toujours dans un certain respect de l'adversaire. Usant chacun de leur force, Isei ne voulait pas plier sa garde , surtou face à un homme, elle qui luttait pour prouver sa force égale face au sexe opposé. C'est alors que le jeune proposa de passer aux choses sérieuse, désireux de l'engager.. qu'est-ce que cela signifie? Qu'il la voulait à ses coté mais préférait avant tout terminer ce duel..? Il y avait une certaine forme de plaisir dans ce combat il est vrai. Alors soit, isei n'allait pas en terminer la.
Son adversaire mit fin à ce face à face de force et se mit dans une posture étrange, Isie ne connaissait rien aux arts d'escrime occidentaux, elle ne savait pas à quoi s'attendre face à cela. Une attaque courbé? horizontale? verticale? Furtive? Isei serra les dents et se focalisa sur les gestes à venir de Soren. tout à coup, il la charge.*

*Isei se mit en posture de contre, mais voulu chopper une prise en même temps. Mais il esquiva en tournant un tour complet sur lui même ce qui fit perdre un peu le sens de l'action à la jeune femme. Destabilisé elle ne comprit pas tout dessuite ce qu'il avait fait et le retrouva devant elle, fléchit et prêt a la toucher. Non! Elle ne devait pas perdre aussi bêtement aussitôt elle tenta d'esquiver mais ce fut une fraction de seconde trop tard et cela la mit face à une blessure qui aurait pu être plus grave si.. la lame ne dévia pas d'un coup. pouruqoi? Surtout que Isie remarqua que cette action lui offrait le champs large pour une prise. Ce qu'elle fit en agissant le plus rapidmeent possible.*

*L'ourse lui attrappa el bras avec une poigne féroce. Le bras gauche de Sorne prit elle profita du fait qu'il avait tenté un coup bas du sol pour bouger plus rapidmeent qu'il ne pourrait le faire et se retrouver dans son dos, le bras tenu fermment. Cela ressemblait fort à une prise qu'utiliseait les policiers pour immobiliser leurs ennemis sans le blesser. C'est ce qu'elle avait fait. Soren sentait la forte pression sur son bras et Isei coler à son dos. Sa poitrine contre lui elle était très proche mais il avait encore une marge de manoeuvre, cette prise n'était pas parfaite...*

Pourquoi.. pourquoi avez-vous dévier votre lame?

*Dit-elle. Elle tenait le bras gauche du jeune homme avec son bras armuré. Celui-ci avait une très bonne force mais on sentait qu'elle ne voulait pas lui faire de mal.*

Je ne peux pas verser votre sang... Vous auriez dû faire couler le mien.

Décidément, ce bras gauche possédait une puissance considérable. Pour preuve, je peinais à bouger mon bras qu'elle maintenait. Et j'étais plus où moins sûr qu'Isei ne forçait pas vraiment. A plus forte pression, mes os n'auraient certainement pas tarder à céder. Je ressentais quelques ouvertures malgré la clé au bras, mais je décidais d'abandonner l'idée de les exploiter. Ce duel aurait duré trop longtemps alos que nous avions eu tout les deux la possibilité de le remportait.
Doucement, l'adrénaline abandonnait mes veines et mon rythme cardiaque se calmait. J'avais chaud et je suais, pourtant un sourire d'enfant gâté ne quittait pas les lèvres sur lesquelles il s'était imprimé. Cet affrontement et cette rencontre me ravissaient plus que de raison. Isei me plaisait vraiment beaucoup... D'ailleurs, je sentais sa lourde poitrine contre mon dos. Intéressant, je soupsconnais ces seins d'être plus imposants encore que ce que n'avais cru.
Mais entre elle et moi le propos n'était pas là et déjà l'image des globes de chair disparut totalement de mon esprit alors que je laissais tomber ma rapière, symbole indéniable de ma défaite. Je l'avais choisie bien volontiers, mais je savais parfaitement que je n'avais pas à en rougir.

Aprés quelques instants, Isei relâcha sa prise, me rendant ma liberté. Je fis quelques pas en me massant le poignet et me retournais pour faire face à ma belle et talentueuse duelliste. Et là, alors qu'une goutte de sueur perlait sur sa peau, je la trouvais tout bonnement excessivement craquante. Remarqua t'elle mon regard attendri et mon sourire doux, qui lui était directement adressé ? Je l'ignorais.

- J'aurais dû vous frapper de ma lame, oui.... J'aurais dû. Comme vous auriez dû faire couler le mien, puisque c'était la condition de la victoire quant à ce duel.

Je m'approchais d'elle jusqu'a être vraiment trés proche. Entre la pointe de ses seins et mon buste, il y avait quoi ? Quelques centimètres à peine ? Ne voulant pas trop me montrer proche de celle qui n'allait être finalement qu'une employée, je n'avançais pas plus mais tendit la main vers elle.
La pointe de mon doigt se posa avec douceur sur sa mâchoire inférieure et remonta lentement vers le dessous de son oeil, caressant sa peau douce. Je me demandais pourquoi je ne me penchais pas pour l'embrasser tandis que je lui parlais.

- Ce sillon que je viens de dessiner sur votre peau n'est ni plus ni moins que ce qu'aurait tracé à la pointe de la rapière, voyez vous. Et je refuse simplement d'abîmer un si beau visage, même si cela me coûte un duel. Quel monstre serais-je pour défigurer une femme telle que vous, Isei ?

De mon doigt, ce fut ma main qui se posa sur sa joue, sans même que j'y pense. Réalisant que ce geste de tendresse pourrait lui paraitre inapproprié, je cessais rapidement et à regret.

- Félicitations donc, vous venez de décrocher votre meilleur contrat. Et je ne sais pas si ça signifie quelque chose pour vous, mais... Une homme n'aurait pas fait mieux, sachez le.

*Isei sentit al combativité de Soren se dissiper. Un bruit étincellant retentit dans le sruines.. Il avait déclaré forfait en lâchant sa lame.. pourquoi? Rien n'était encore gagné. La jeune femme défit son étreinte doucement le regard interloqué par sa décision. Son sourire n'avait pas non plus disparut. Isei avait du mal à comprendre le personnage en face d'elle, mais cela venait plus du fait qu'elle ne fréquentait pas beaucoup de monde. Ce sourire était très doux et tendre, la jeune femme n'avait pas l'habitude à ce qu'on lui adresse de tel traits. Elle évite de trop d'attarder dessus, cela la gênait un peu de ne pas comprendre.*

Je ne pouvais pas faire couler votre sang Monsieur. Je vous protège.

*C'était simple, direct. Peut être incompréhensible car avant le duel elle n'était pas embauché officiellement. Mais cela n'avais pas de rapport avec ça, un Kuma protège on futur employeur, ou un inconnu dans la rue. C'était comme ça.
Il se rapprocha très prêt d'elle. Elle restait immuable, comme un roc solidement ancré dans le sol, le visage inexpressif et lisse comme du marbre.. un roc de marbre. Mais son regard trahissait sa surprise quand elle sentit son doigt se poser sur elle. Que fait-il ? Pourquoi? Il dessina un trait... comme une balafre. Et ses propos par la suite le confrimait.*

Mais.. Mon physique importe peu.

*c'était tout ce qu'elle avait trouver pour lui répondre. Elle ne l'aurais pas traité de monstre si il l'avait touché, c'était les risques du duel et elle en était parfaitement cossciente. Isei avait trouvé l'issue de ce duel bien étonnant.. chacun retenait son maximum, elle ne voulait pas le blesser il aurait pu gagner... étrange. Mais il semblait tout à fait ravis de l'engager. Sa main douce caressa sa joue avec tendresse. Isei eu un peu de mal à garder son calme... se demandant bien pourquoi ce simple geste la troublait.. peut être parceque personne ne lui avait adresser une caresse sur le visage.*

Merci Mr De Scylla. Je suis très fière de protéger un home tel que vous. Vous ne serez pas déçut de mes services. Je commence tout dessuite? Je n'ai pas besoin de beaucup d'affaire. Car je suppose que vous allez me loger.

*Sachant que la famille De Scylla n'était pas pauvre, Isei imaginait une belle deumeure, mais surement loin de ce qu'elle allait voir.*

[Hj: ce n'est pas terrible, excuses moi :' ]

Je me décidais bien à regret d'ôter ma main de son visage. Elle avait vacillé doucement sous la caresse que je lui avais accordé et je venais à peine de réaliser que cela pouvait la gêner. Iseï m'avait l'air assez carrée dans son travail et il était possible que ce geste d'intimité relative l'indispose où aille jusqu'a la choquer. Il me fallait donc cesser pour garder correcte nos relations.
Je m'écartais donc d'elle en reculant un peu, me penchant pour récupérer ma rapière dont j'inspectais la lame. Les chocs répétés sur l'armure de bras de l'ours l'avait crantée. Cela ne m'étonnais pas vraiment, mais m'ennuyais un tantinet. Les risque d'un affrontement de ce genre...
Je rengainais mon arme avant de me tourner vers ma belle protectrice en m'épousettant un peu. La lune était un peu découverte, ce qui jettais sur notre "scène" une lumière blafarde, qui me permit de la voir plus aisément. Et je ne regrettais pas mes paroles.... Elle était tout simplement.... Parfaite. Du moins pour moi. Je restais quelques minutes sans voix, comme un peu gêné. Puis je me repris, tousottant légèrement pour reprendre une contenance de circonstance.

- Votre physique m'importe, à moi. J'aime les belles choses, Iseï. Et même si vous n'êtes aucunement une chose, vous en restez belle. Et il était tout bonnement hors de question que je vous esquinte. Si j'avais dû faire couler votre sang.... Je l'aurais regretté. J'ai parlé trop vite en vous mettant en place les termes de ce duel. Et apparement, ils aillaient aussi contre vos principes. Je vous dois des excuses, mademoiselle Kuma.

Je pensais chacun de mes mots. Autant les flatteries sincères que les mes derniers mots et mon ton de voix ne mentait pas. Je regrettais amèrement d'avoir entrainé Iseï dans un affrontement qui lui imposait de faire une entorse à ses principes. Une femme d'honneur telle qu'elle ne pouvait qu'avoir sa plae à mes côtés. Si elle adhérait à mes idéaux, j'avais peut-être trouvé en elle plus qu'un garde du corps, mais un véritable bras droit.
Cette pensée me ravissait curieusement. Je savais que j'avais à endosser une cape bien lourde et une paire d'épaules supplémentaire pour la porter ne serait pas de refus.
Nous verrions bien, mais j'avais hâte de l'avoir à mes côtés. Vous me trouvez un peu rapide en besogne ? Possible. Mais les gens passionnés sont ainsi. Mais si Isei venait à me décevoir, elle en paierait le prix.
Pour l'heure, le sujet de notre échange n'était pas là et était tout autre. Je m'adressais à ma nouvelle employée en souriant.

- Ma foi, je comptais vous laisser quelques jours de battement avant que vous votre poste, mais si vous le souhaitez, vous commencez dans la minute. Demain, nous nous occuperons de vos affaires personelles. Meubles, bibelots, vêtements... Car oui, vous emmenagez chez moi. Et vous aurez vos aises, croyez moi...

Passant ma main dans mes cheveux, je réunissais ma crinière en une queue de cheval que j'attachais en catogan à l'aide d'un ruban noir. Je réajustais ma chemise puis fis quelques pas pour prendre la direction de ma voiture, garée quelques mêtres plus bas.

- Je vous raccompagne, où vous me rejoignez au Castel, Isei ?

Puis je décidais de rajouter une dernière petite chose.

- Oh, oui.... Oubliez mon nom. Appelez moi Soren, pas monsieur De Scylla. Je ne vous appelerais pas "Mademoiselle Kuma", pour ma part. Et si m'appelez Monsieur De Scylla encore une fois, je vous donne l'ordre de ne pas le faire. Compris ?

Mon ton léger et drôle, plus une boutade qu'autre chose. Ceci étant dit, je tendais la main vers elle pour l'entrainer à ma suite.

*Isei était bien trop enfermée dans sa profession pour comprendre le geste de Soren. Il retira sa main laissant sciller dans ses yeux un reflet de regrêt. Il recula un peu, elle se sentit mieux. Cet homme n'agissait pas comme ses autres patrons et cela la plongeait dans un univers inconnu.. c'était peu rassurant pour elle, frustrant. Qui pourrait croire en la regardant qu'elle pouvait avoir peur? Sa facade était la meilleure oeuvre de son travail, même elle y crois.... Mais qui est-elle en dessous? Ce n'est pas elle qui va y répondre.
La lune se découvre de ses nuages rendant le lieux plus éclairé. L'homme en face d'elle avait un charisme écrasant.. il atait né pour être leader surement. C'est ce charisme qui toucha de plein fouet l'esprit de Isei. Elle qui était insensible à l'image des autres, la voila en train de se sentir happer par cette aura qu'il dégageait.. puissance.. séduction .. intelligence...
La jeune femme croisa les bras et se sortit ses idées, une réaction très courante chez elle "sortir tout ce qui peux te perturber" voilà un des secrets pour rester un mur de glace et ... ne pas évoluer dans ses propres émotions.*

*Soren s'excusa pour ce duel où le but allait contre les principes de l'Ourse. Mais les compliments sur sa beauté ne firent que la suprendre encore... Finalement aucun des deux duellistes n'étaient prêt à gagner, c'en était presque drôle.
Il y eu un petit silence, le homme semblait pensif. Puis il répondit à sa question et la réponse lui allait parfaitement.*

Je commence dans la minute.

*Fit-elle séchement. Déterminée à débuter son travail le plus tôt possible comme toujours. "Il n'y a pas réellement de avant et après le travail, ma fille. C'est toujours "pendant", dès que tu vois la personne qui requiert ta protection. ".. Les paroles de son pères l'avaient pénétré jusqu'aux os, jusqu'à la moindre cellule de son corps. La jeune femme était "formater" pour la protection, mais en aucun cas pour penser à elle même.*

Je n'ai rien à prendre chez moi. Hormi quelques vêtements qui sont déjà dans une valise.

*Prévenante en plus. Elle avait anticipée son embauche rapide, c'était une habitude chez elle, de vouloir tout anticiper, c'était un peu un reflexe de la vie mais aussi dans son métier tel que anticiper les risques d'une situation. Soren proposa alors de le suivre en rattachant ses longs cheveux, a moins que la jeune femme ai envie de le rejoindre plus tard. Après lui avoir fait par de sa préférence pour se faire nommer "Soren" et non "De Scylla" il lui tendit la main pour l'inciter à le suivre. Devait-elle prendre cette main? Elle n'en savait rien. Elle fit juste un mouvement de tête pour dire "oui, je viens" mais ne prit pas la main. Elle avait peur dans son insconcient d'être encore troublée pour un simple détail qu'une simple poignée de mains.*

*Ils arrivèrent à une superbe voiture. Isei avait donc raison, ce n'était pas l'argent qui lui manquait, qu'importe vraiment elle n'était pas avec lui pour son argent. Le conducteur sortit du véhicule et ouvrit une portière. Soren laissa entrer Isei en premier tel un véritable gentleman. L'intérieur était luxueux, et spacieux. Mais ce ne fut pas pour autant que Isei prit ses aises, restant droite comme un piquet et surtout elle faisait attention à ne pas habimer les housses avec sa main gauche.
La voiture démmare et quitte les ruines, direction le Castel.*

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