Kohaku avait été installée la veille. Les Setoh avaient pris la peine de l'embellir pour qu'elle soit achetée plus vite, et vu que son activité sportive était nulle, son apparence n'avait pas beaucoup changé. Elle portait un kimono bleu, léger et court. Il laissait voir ses épaules, la naissance de ses seins, et ses jambes fuselées. Malgré tout, cela la dérangeait, elle préférait les robes à l'occidentale qui permettent de bien bouger... Enfin, c'était pas comme si elle était libre de ses mouvements. Elle ne disait rien, et elle n'avait pas soupiré non plus, elle restait simplement assise à regarder ce qui se passait autour d'elle avec ses grands yeux tristes. Le marchand n'en revenait pas. D'habitude, tous les esclaves trouvaient à redire quelque chose sur leur condition... Que ce soit de la provocation, des plaintes ou des questions, il en avait souvent assez de gaspiller sa salive pour des êtres inférieurs. Ce n'était même pas qu'elle était muette, elle avait répondu à ses questions, alors quoi ?

"Hé, gamine, ça va pas ?
-Non, monsieur. Je suis habituée. Merci, monsieur."

Et elle revenait à son silence.
Enfin, au moins ça ne ferait pas fuir la clientèle. La kitsune, si elle était un peu frêle, n'en était pas moins laide, et elle était bien éduquée. Ah, les clients commencent à arriver... Il fallait recommencer à être agressif. Ça lui faisait de la peine, pourtant, on aurait dit qu'elle allait se briser à la première gifle.

"Qui veut d'une belle petite kitsune ? Encore vierge ! Sage et obéissante !"

La jeune fille ne réagissait pas non plus à ça. Des descriptions de ce genre, elle en avait entendu beaucoup dans sa courte vie. Et à quoi cela servirait de toute façon ? Autour d'elle, les ainokos esclaves et les humains se faisaient battre à la première phrase un peu désobligeante. Elle ne voulait pas de ça. C'est honteux d'être punie. En plus, ce n'était pas dans sa nature.

Les passants la regardaient, certains avec un regard de pitié, d'autres dédaigneux, et d'autres avec envie... Mais personne ne s'approchait... Etait-elle si repoussante, elle qui avait vécu en sachant qu'elle serait esclave, et dressée comme telle ?

Non... Enfin... Quelqu'un venait.

"Ah, monsieur est intéressé par la marchandise ?"

Elle leva les yeux pour voir à qui il s'adressait.

En cette belle journée Takechi se promenait en ville, Rin à son bras, par pur plaisir de profiter d'un peu de soleil, de grand air et de la compagnie de sa dévouée soumise reptilienne. Le couple (oui, je les appelle un couple et alors ?) profitait donc de cette journée, où Takechi avait fuit comme bien souvent ses responsabilités au Casino, ensemble et marchaient en parlant de choses et d'autres, Rin se dévoilant une interlocutrice brillante et pleine d'intérêt. Leurs pas les menèrent finalement aux abords du marché où quelques jours plus tôt la panthère des neiges avait eu le soudain caprice de lier son existence avec celle de la serpente. Ce lieux lui rappelait à la fois de bons et mauvais souvenirs... Bon car il ne regrettait pas une seule seconde d'avoir choisit Rin, et mauvais car l'achat c'était passé d'une façon assez corsée, avec un vendeur ayant tout d'une tête à claques.

-Allons là-bas Rin, j'ai une soudaine envie de traverser le marché où j'ai eu la chance de te rencontrer et de t'acheter.

Entrainant la demoiselle à sa suite Takechi traversa les étals et podiums où tel ou tel marchand ventait les mérites de tels ou tels esclaves. C'était assez dégradant ces sortes de ventes à la criée mais, pour les Ainokos de Migoto ni Shima ce n'était que des choses courantes et parfaitement normale, ils avaient toujours connus ce système de vente, humiliant pour les soumis mais parfois plaisant pour les acheteurs en manque d'un peu d'exotisme.
Bref, Takechi et Rin passaient à travers les présentations des vendeurs quant le regard de la panthère se posa sur un petit bout de renarde qui retint son attention. Non pas qu'elle fut particulièrement singulière mais il se dégageait d'elle une beauté fragile absolument touchante. Et encore rehaussé par son air triste et perdue, un peu comme une enfant ayant grandit trop vite pour se retrouver là, en vente comme un vulgaire objet.

-Regarde Rin, vois-tu la renarde là-bas... Approchons-nous !

Attiré par l'ainoko aux yeux si tristes Takechi entraina Rin dans son sillage, aboutissant devant le vendeur qui ventait les mérites de Kohaku. Allait-il l'acheter pour autant... il ne savait pas, ou plutôt n'osait se l'avouer pour le moment, et puis il avait déjà Rin, que penserait-elle de tout ça ?

Intéressé oui, faites la approcher que je puisse mieux la voir... que pense-tu d'elle Rin-chan ?

Rin marchait au bras de son nouveau maitre, se promenant en ville dans la simple idée de se dégourdir les jambes sous le soleil. Si ils étaient de sortie c'était aussi parceque Takechi ne voulait pas avoir a faire au Casino pour le moment. Il marchait en couple discutant de tout et de rien. La jeune hybride aimait parler avec lui, ses discussions étaient toute intéressantes et ca lui donnait une excuse pour le regarder tout le temps. Sans s'occuper d'où ils allaient, les deux jeunes gens arrivèrent au abord du marché, même marché ou Takechi avait auparavent acquérit Rin auprès d'un vendeur assez désagréable. Rin posa a nouveau son regard sur son maitre qui lui fixait le marché surement a ce remémorer quelques souvenir aussi bon que mauvais. Il dit ensuite a la jeune serpente qu'il avait envie de traverser ce marché ou il l'avait rencontré. Rin lui sourit et en hochant gentillement la tête:

-Je vous suis ^^

Rin a son bras, il l'entraina derrière lui entrant dans l'allé su marché. Sur chaque coté du chemin était mis en évidance les esclaves, humain et hybride confondu. Et dire qu'il y a quelque jour Rin elle aussi était assise sur sa cage attendant come eu que quelqu'un la voit et l'emmène. Enfin bref, Rin et Takechi avancait, s'enfoncant dans le marché au milieu des cage et des vendeurs qui faisait les éloges de leur esclaves. Ils passèrent d'ailleur devant le vendeur de Rin qui avait lair en affaire avec un hybride, surement un Kakon. Rin regardait a droite a gauche sans vraiment faire attentionq quand son maitre lui fit regarder une jeune hybride qui semblait l'intéresser, une renarde. Elle le suivit et il s'approchèrent d'elle, rin la regardait l'observait, remarquand son air si fragile. Le vendeur ventait ses mérite comme si elle était une marchandise. Quand il vit Takechi s'approcher il lui demanda si il était intéressé, alors l'homme répondit qu'il l'était mais se tournant vers Rin il lui demanda ce qu'elle en pensait.
Le vendeur l'avait fait approcher alors Rin quitta le bras de son possesseur et s'approcha d'elle, pour l'observer de ses grand yeux violet. Elle semblait douce, calme mais un air de lassitude s'affichait dans ses yeux. Rin se tourna vers so maitre:

-Ce que j'en pense ? Je n'ai pas mon avis a donner si vous voulez la prendre mais je le trouve... intéressante ^^

Rin adressa un regard froid puis posa ses yeux avec un regard tout de suite plus agréable a la jeune renarde:

-Je peux savoir ton nom ?

Kohaku regardait silencieusement les deux ainokos qui venaient d'arriver. Ils n'avaient pas l'air d'être cruels, c'était déjà ça... Leur façon d'agir lui faisait penser à un couple libre, polis puisque la femme vouvoyait l'homme mais elle n'aurait même pas imaginé qu'un maître demande son avis à une esclave, même si sa fonction était plus intellectuelle que la plupart. Il n'avait aucun geste brusque avec elle, et il semblaient se parler d'égal à égal, un statut totalement inconnu pour la kitsune... En plus de ça, la jeune femme était belle, mais d'une beauté fière, pas celle qu'avaient les soumises qu'elle connaissait. Elle lui demanda son nom. Kohaku baissa la tête pour ne pas la regarder dans les yeux, et lui dit :

"Je m'appelle Kohaku Nakamura, Madame."

Contrairement à ce qu'on pouvait penser, elle n'avait pas d'expression particulière en répondant, à part peut-être celle de l'élève qui a appris par cœur sa leçon et qui la répète à l'exigeant professeur...

Le marchand, qui n'avait pas vraiment de temps à perdre, afficha un grand sourire avant de recentrer le sujet sur ce qui importait le plus à ses yeux : la vente.

"Bien, je vois que les présentations sont faites... 1500 pièces d'or pour ce joli minois, ça vous dit ?"

Un autre homme s'approchait, il avait les cheveux gras et puait l'alcool, et regardait l'ainoko avec un air lubrique. Celle-ci prit un air suppliant, à choisir entre les deux (ou les trois ?) elle savait très bien à qui elle préférait obéir. Non pas que coucher la dérangeait, au contraire, mais le couple était plus attirant.

[désolée c'est un peu court ^^"]

Enfin en face à face avec la Renarde Takechi pouvait la détailler à l'envie. Et si au départ il ne s'était focalisé que sur son regard rouge et implorant il pouvait maintenant constater à quel point le kimono bleu qu'elle portait mettait habilement en valeur la fragilité juvénile de son corps. Plus que simplement mignonne, elle était belle ! Pas seulement comme une petite poupée à protéger de sa propre tristesse mais aussi comme une femme à part entière.
Et si ce n'était l'empressement du vendeur Takechi se serait bien laisser aller à l'admirer un moment en restant silencieux mais là l'autre ne leur laissait pas de répits, prêts à presser la vente pour obtenir plus vite la somme qu'il demandait pour Kohaku. Et ça avait le don d'énerver la panthère qui elle était justement habituée à bénéficier du temps qu'il voulait. Après tout il était un Meiroo et en tant que tel désirais conserver un statut privilégié sur l'île !

-Excusez-moi... Dit il pour le vendeur, ...mais je ne voudrais pas me montrer aussi grossier que vous aussi je vous invite à me laisser le temps de regarder tranquillement au lieux de tenter d'accélérer la vente, merci.

Voilà qui devrait suffire à calmer les ardeurs du vendeur, du moins un moment... mais déjà un autre homme s'intéressait à Kohaku, ce qui était d'ailleurs compréhensible, mais avec un regard qui fit frissonner de dégout Takechi. Il espérait bien empêcher ce déchet alcoolisé de poser ses sales pattes sur la renarde en tout cas, la pauvrette ne méritait pas... "ça" ...rien que d'y penser il en ressentait du dégout et de la pitié envers elle. Mais son vendeur lui n'hésiterait pas à la vendre à un tel porc libidineux et donc pour sauver la renarde...

-Je l'achète ! Pour 15000, vient Kohaku, je suis ton nouveau maître !

Voilà, c'était officiel et tant pis s'il agissait sur un coup de tête. Il sortit son chéquier et signe pour 1500 de valeur et arracha le papier pour le mettre dans les mains du vendeur. Désormais kohaku lui appartenait corps et âme et il comptait bien l'emmener !

-Allez vient Kohaku Nakamura, Dit il en répétant le nom qu'elle avait donné à Rin, Je vais teporter dans mes bras. Rin, nous partons, on a une renarde à ramener à la maison !

Et, se penchant devant sa nouvelle soumise, il l'invita à venir contre lui, ouvrant les bras, attendant qu'elle se décide.

[c'ay court mais je tenais à ne pas faire trop avancer la scène ^^]

Kohaku poussait un discret soupir de soulagement alors que Takechi signait son chèque. Le vendeur, lui, était loin de cacher son contentement d'avoir vendu une esclave vite, sans s'énerver et à bas prix pour une fois.

"Parfait ! Oh, je vois que vous avez une autre esclave, alors si vous en avez besoin de plus... Je vous ferais une remise !"

A ce moment, Kohaku se rendit compte que Rin avait le même statut qu'elle... Elle serait traitée comme ça ?
Lorsqu'elle entendit la dernière phrase de son nouveau maître, elle en était sûre. La renarde s'étira et lui sauta dans les bras, même si elle aurait préféré se dégourdir les jambes après avoir passé une journée dans cette maudite cage. Ils avançaient rapidement, et arrivèrent bientôt à sa nouvelle demeure. Mais elle ne connaissait toujours pas le nom de la panthère blanche.

"Excusez-moi Maître, mais comment dois-je vous appeler ?"