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Nom : Byrne
Prénom : Abigail
Âge : 20 ans
Sexe : Féminin
Sexualité : Hétérosexuelle jusqu’à présent.
Nationalité : Irlandaise
Statut :Non reconnue
Physique : Une peau de neige et des yeux de glace. Voilà qui donne une bonne idée de l’apparence d’Abigail. Enfin bonne… Peut-être pas. La jeune femme est loin de se limiter à cela. Il faut aussi compter avec ses longues mèches d’un noir de jais qui ondulent souplement jusqu’à sa taille, sa bouche pulpeuse, presque écarlate. Un charmant visage au menton pointu et au nez fin… D’une taille moyenne, elle compense ce qu’elle n’a pas en hauteur (1,68m à peine) par des courbes fermes et pleines. Ses membres et sa taille sont aussi fins et déliés que sa poitrine est opulente, ses épaules et ses hanches, rondes.
De son apparence, mêlant la sensualité à une certaine froideur, elle a appris à jouer pour attirer l’attention sans sombrer dans la vulgarité. Si le noir et les couleurs sombres ont sa faveur c’est aussi pour correspondre à un style global qui convient à son travail initial. Si elle n’hésite pas à porter des tenues « classiques » (pantalons droit, veste le cas échéant et chemisier), elle privilégie des tenues correspondant d’avantage à son esthétique. Corsets agrémentés de dentelles ou de volants, jupe ample et fluide, éventuellement fendue sur le côté, chaussures montantes à talons hauts, constituaient l’essentiel de sa garde-robe. Ses longues mèches qu’elle laisse indifféremment couler dans son dos ou retomber sur son épaule constituent certes son ornement favori mais elle a aussi une passion pour les bijoux, l’or et l’argent se mêlant admirablement à la teinte crème de sa peau.
Caractère : Si fondamentalement Abigail a un caractère plutôt doux et espiègle, elle a aussi une fierté assez prononcée qui la fait monter rapidement sur ses grands chevaux. Elle n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Bien sûre, en jeune femme intelligente qu’elle est, elle sait quand se taire, mais il lui faut pour cela serrer les dents et elle ne cache pas facilement ce qu’elle pense, la dissimulation n’était vraiment pas son point fort. A cela elle préfère largement dire ce qu’elle a derrière la tête, quitte à user de sous entendus, le tout enrobé d’un sourire sarcastique dont elle a le secret.
Abigail aime les bonnes choses, et les belles choses tout autant, mais elle a au cours de sa vie appris la privation et sait faire contre mauvaise fortune bon cœur. Se laisser abattre ? Pas son genre ! Elle préfère et de loin faire avec les cartes qu’elle a en main. Fidèle et généreuse, c’est une amie précieuse, malheureusement pour elle, la confiance ne lui est pas un état naturel : elle fait une confidente dévouée, mais se confie peu.
D’un caractère cédant facilement à la rêverie, Abigail souffre d’un optimisme pathologique. Comprenez combien ce peut –être agaçant pour ceux qui l’entourent de la voir conserver son sourire, même dans les pires cas. Le pire désabusement qu’elle puisse trahir passera par un humour noir et cinglant. Mais point de larmes, guère de cris. Pleurer a toujours été, selon elle, un signe de faiblesse. Contre productif de surcroit. En quoi pleurer peut faire avancer les choses, je vous le demande ? Bon… Peut-être une petite larme de temps en temps, dans le secret de son lit, après une rude semaine et une soirée peut-être un peu arrosée. Les cris, en revanche, c’est une autre paire de manches. On l’a dit : Abigail est fière. Cela implique aussi qu’elle n’apprécie pas qu’on l’humilie, qu’on manque à une parole, qu’on se montre injuste devant elle… la totale. Si la violence et les hurlements ne sont pas son réflexe premier, elle peut y venir assez rapidement. Pas d’arts martiaux, juste un bon crochet du droit et une certaine verve.
Une jeune femme entière et saine en somme.
Histoire : Tout commence dans un petit village à l’Ouest de l’Irlande. Là bas, il n’y avait guère que des moutons sur des collines herbeuses d’un côté, et les falaises contre lesquelles se brisait l’océan de l’autre. Autant dire que la plupart des jeunes caressaient le fantasme de s’en aller. Loin de préférence. Il était néanmoins, deux jeunes au moins qui ne partageaient pas ce désir. Les parents d’Abigail. A l’époque, les deux jeunes gens n’étaient qu’un tout jeune couple bien sûr. Ils se connaissaient pour ainsi dire depuis toujours, et si les choses avaient commencé par des cheveux tirés et des lancers de boue, il était rapidement devenu évident que ces deux là étaient faits l’un pour l’autre. Si le petit village semblait figé dans le temps, l’époque, elle, avait changée. Ainsi, un beau matin, on vit arriver une jeune Mary légèrement débraillée et un Michael avec les cheveux emmêlés et des brins de paille dans les cheveux. Peu de gens furent dupes mais personne ne fit de commentaires. Les langues se délièrent un peu quelques semaines plus tard quand la jeune Mary, pâle et fébrile fut vue rejoignant la maison des Byrne de bon matin… et quand les fiançailles du jeune couple furent annoncées. Ils furent néanmoins plutôt épargnés par la rumeur : les deux jeunes gens étaient sympathiques et il était de toute façon évident pour chacun que ce mariage aurait lieu. Alors un peu plus tard ou un peu plus tôt quelle importance ? Et quelle importance si leur enfant premier né venait au monde un peu moins de huit mois après la nuit de noces ? On était plus au XIXème siècle que diable !
Ce fut la seule agitation dans la vie des Byrne pendant très longtemps. Les deux jeunes gens étaient aussi peu aventureux l’un que l’autre : Michael était plus qu’heureux de reprendre la ferme de ses parents, Mary, plus que satisfaite de la perspective de devenir femme au foyer. S’occupant de l’enfant qu’elle avait mis au monde, de sa maison et aidant son époux à la ferme.
Petite vie paisible qui fut aussi celle d’Abigail pendant les premières années de sa vie. Son enfance se partagea entre les baignades dans l’Atlantique –vivifiantes- les promenades dans les collines –distrayantes- et les cours dans la petite école du village. C’est là qu’elle eut ses premiers contacts balbutiants avec ce qui allait devenir, elle en était persuadée, l’essence même de sa vie. Abby, comme tous les enfants fréquentant l’école du village avait des cours de musique. Rien de bien extraordinaire, mais elle apprit à jouer de la flûte et participa à deux ou trois chorales qui chantèrent lors du spectacle de fin d’année. Ce fut très rapidement pour la fillette une révélation. Non seulement elle adorait ça mais en plus elle se montrait exceptionnellement douée. Elle fut rapidement soliste de la chorale de l’église et son père lui offrit son premier violon. L’Irlande est un pays où la musique occupe une place importante. On y joue, chante et danse bien plus facilement qu’en d’autres pays. Aussi Abigail n’eut-elle aucun mal à alimenter sa passion : elle apprit le violon et le piano, mais elle développa surtout un talent inouï pour le chant. Si ses parents ne voyaient pas là une option de carrière, ils ne pouvaient qu’en être conscients : leur fille avait du talent.
Abigail grandissait et devenait aussi jolie qu’elle le laissait présager. Ses grands yeux bleus semblaient de purs saphirs à la couleur aussi changeante que celle de l’océan, et comme l’adolescence s’installait, son corps prenait lentement des formes plus qu’intéressantes. Sa voix aussi évolua un peu. De son timbre clair et aigu d’enfant de chœur, elle passa assez rapidement à une voix plus veloutée, plus sensuelle. Le genre qui vous donne des frissons et vous fait oublier comment respirer. Les années avaient passées et Abby se révélait différente de ses parents pour une chose au moins : elle ne se voyait pas rester ici éternellement. Sa ville était bien sympathique, elle adorait ses parents. Mais ici elle était à l’étroit, elle voulait déployer ses ailes et s’envoler. Plus que tout, elle voulait chanter.
Aussi, à dix-huit ans, elle ramassa son pécule et partit pour Londres. Le choc fut énorme pour la jeune Irlandaise. Imaginez la, cette pauvre petite qui avait plus ou moins passer sa vie à courir dans l’herbe, au sommet des falaises, qui débarquait dans cette ville tentaculaire où tout ou presque semblait courir. Dans les premiers temps, elle trouva refuge chez une amie d’enfance de sa mère qui avait rejoint l’Angleterre une vingtaine d’années plus tôt. Elle ne put pas tout de suite vivre de la chanson bien sûr. Et pendant plusieurs mois, elle enchaina les petits boulots, serveuse, vendeuse, femme de ménage, baby sitter, modèle photo une fois ! De quoi payer le loyer du petit studio qu’elle s’était dégotté et se nourrir un peu avant de faire la tournée des clubs le soir. Loin de vivre une folle débauche, Abigail vivait la vie pieuse de ceux qui luttent pour travailler et faire ce qui leur plaît. Réussir à se faire connaître était horriblement difficile, surtout dans une mégalopole comme Londres, où se retrouvent tous les provinciaux du Royaume Uni férus de musique.
Abby ne se pensait pas au dessus du lot. Comme tous les autres la musique était toute sa vie, comme tous les autres, elle était prête à tout –ou presque- pour obtenir une scène. Mais Abby avait sa voix, son caractère et, ce qui ne gâchait rien, son physique. Petit à petit, elle commençait à se faire une petite place à force de persévérance. Son talent faisait le reste.
Ainsi, plusieurs mois après son arrivée à la capitale anglaise, la jeune Irlandaise pouvait même se flatter de réussir à survivre sur ses seuls cachets. Après avoir économisé pendant plusieurs semaines, elle pourrait même rentrer chez elle pour fêter ses vingt ans avec sa famille, deux semaines plus tard. Mais les choses ne pouvaient pas aller éternellement aussi bien. Comment aurait-elle pu s’en douter ? Alors qu’elle-même, entre ses tours de chants, restait pendue au téléphone avec ses parents qu’elle n’avait pas vu depuis des mois, elle avait attiré l’attention de la mauvaise personne. Ce soir là, elle quitta le club par la porte de derrière en pleine nuit, comme à chaque fois, après son concert. Deux ou trois personnes vinrent lui parler, et lui demander des autographes et elle les signa de bon cœur, flattée d’un tel intérêt. Quand ils furent partis, un homme qui était resté dans l’ombre se rapprocha. Elle ne l’avait pas vu arriver et retint un sursaut de surprise. Tandis qu’il s’approchait d’elle, la lumière du lampadaire qui éclairait la porte de derrière éclaira son visage. Abigail reconnut un client du club qui avait assisté à plusieurs de ses concerts ses derniers temps. Elle l’avait aussi vu qui parlait avec le patron. Pour une raison inconnue, elle se sentait nerveuse. C’était absolument ridicule. Elle chassa cette impression et lui sourit amicalement. L’homme prit enfin la parole :
- Bonsoir… Charmant concert. Abigail…
La façon qu’il avait de prononcer son prénom la mit mal à l’aise. Son sourire vacilla un peu mais elle se reprit.
- Merci beaucoup… Maintenant, si vous voulez bien m’excusez, il se fait tard et je vais rentrer chez moi. Mon compagnon m’attend.
Elle avait rajouté ces derniers mots sur un coup de tête, comme pour faire croire à l’homme qu’il ferait mieux de ne rien tenter contre elle. En fait de compagnon, elle avait un chat. Un chat grognon certes, mais plus du genre à fuir face à une souris qu’à la défendre d’un dangereux rongeur… Alors un homme d’un mètre quatre vingt dix avec un poignet épais comme sa cuisse, vous pensez bien ! De toute façon, de quoi s’inquiétait-elle ? Déjà l’homme lui souriait, presque gentiment. Il s’adressa à quelqu’un derrière elle qu’elle n’avait pas entendu arriver.
- Je t’avais dit que c’était un bon morceau…
- En effet.
La voix était très grave. Glaciale. Abigail ne prit même pas la peine de se retourner pour essayer de le voir. Elle souleva sa jupe et tenta de partit en courant. Ses talons l’auraient certainement arrêtée à moins de cinq mètres, mais l’homme derrière elle n’attendit même pas jusque là. Elle sentit une main froide et rude se fermer sur son bras. Son sac lui échappa et tandis qu’elle s’apprêtait à pousser un cri mais sur sa bouche se posa un tissu humide à l’odeur douceâtre. Bon sang ! Elle se faisait enlever ?!
Son esprit était embrumé. Tout ce à quoi elle parvenait à penser c’était « C’est impossible. Maman m’a bassinée avec cette histoire de « traite des humaines » mais je ne l’ai jamais prise au sérieux ! Ca ne peut pas être possible ! C’est juste une légende urbaine inventée pour effrayer les provinciales ! » Pourtant quand elle réussit à entrouvrir douloureusement les paupières, elle put constater qu’elle était dans un souterrain, attachée par une chaîne au mur, derrière une grille aux barreaux épais. Premier réflexe : se jeter sur la grille. Elle tira violemment sur la chaîne mais ne réussit qu’à se blesser au poignet, c’était tout juste si elle parvenait à effleurer la grille du bout des doigts. La voix glaciale sonna dans le couloir :
- C’est inutile. Vous ne réussirez qu’à vous faire mal et ça baissera la valeur de la marchandise. Soyez gentille : faites ce qu’on vous dit et vous n’aurez pas de problèmes avec nous.
Elle s’effondra sur le sol de sa cellule comme une poupée de chiffon. Alors c’était vrai ? De fait, ça l’était. Abby avait été enlevée afin d’être vendue sur une île au large du Japon. Selon ses geôliers, elle était chanceuse : du fait de son physique, et surtout de sa voie, elle serait peut-être vendue à un collectionneur. S’ils ne trouvaient pas d’acquéreur selon ces critères, ils insisteraient sur sa virginité et sur son exotisme. Sinon, ils se contenteraient de la vendre à un proxénète. « Youpi, songea-t-elle, ce que j’ai de la chance d’être vendue comme esclave de luxe… au mieux »
Pendant les quelques semaines qui suivirent, elle tenta bien de résister un peu mais on lui fit comprendre de façon frappante que ce n’était pas une bonne idée. Elle se résigna à de petites insolences en guise de rébellions. Son geôlier semblait estimer que son caractère piquant pourrait aussi bien être un avantage qu’un inconvénient pour la vente. On mit à profit ces semaines pour lui enseigner les bases du Japonais. Elle apprenait vite, autre avantage pour la vente.
Elle avait perdu la notion du temps quand l’homme à la voix de glace vint la voir, et l’emmena. Elle dut se laver et se changer. On la remit au vendeur suivant. Elle mit un point d’honneur à ne pas jeter un seul regard en arrière sur l’homme qui l’avait arrachée à son pays. Le menton levé et les épaules droites, elle s’avança vers ces nouveaux horizons…
Comment avez-vous connu le forum ? Au cours d’une recherche (ratée d’ailleurs! XD)
Code : code oukii
Les Premiers Habitants de l'île appartenaient à quelle race ? reponse oukii^^
Voili voilou! J'espère que ça va!
Prénom : Abigail
Âge : 20 ans
Sexe : Féminin
Sexualité : Hétérosexuelle jusqu’à présent.
Nationalité : Irlandaise
Statut :Non reconnue
Physique : Une peau de neige et des yeux de glace. Voilà qui donne une bonne idée de l’apparence d’Abigail. Enfin bonne… Peut-être pas. La jeune femme est loin de se limiter à cela. Il faut aussi compter avec ses longues mèches d’un noir de jais qui ondulent souplement jusqu’à sa taille, sa bouche pulpeuse, presque écarlate. Un charmant visage au menton pointu et au nez fin… D’une taille moyenne, elle compense ce qu’elle n’a pas en hauteur (1,68m à peine) par des courbes fermes et pleines. Ses membres et sa taille sont aussi fins et déliés que sa poitrine est opulente, ses épaules et ses hanches, rondes.
De son apparence, mêlant la sensualité à une certaine froideur, elle a appris à jouer pour attirer l’attention sans sombrer dans la vulgarité. Si le noir et les couleurs sombres ont sa faveur c’est aussi pour correspondre à un style global qui convient à son travail initial. Si elle n’hésite pas à porter des tenues « classiques » (pantalons droit, veste le cas échéant et chemisier), elle privilégie des tenues correspondant d’avantage à son esthétique. Corsets agrémentés de dentelles ou de volants, jupe ample et fluide, éventuellement fendue sur le côté, chaussures montantes à talons hauts, constituaient l’essentiel de sa garde-robe. Ses longues mèches qu’elle laisse indifféremment couler dans son dos ou retomber sur son épaule constituent certes son ornement favori mais elle a aussi une passion pour les bijoux, l’or et l’argent se mêlant admirablement à la teinte crème de sa peau.
Caractère : Si fondamentalement Abigail a un caractère plutôt doux et espiègle, elle a aussi une fierté assez prononcée qui la fait monter rapidement sur ses grands chevaux. Elle n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Bien sûre, en jeune femme intelligente qu’elle est, elle sait quand se taire, mais il lui faut pour cela serrer les dents et elle ne cache pas facilement ce qu’elle pense, la dissimulation n’était vraiment pas son point fort. A cela elle préfère largement dire ce qu’elle a derrière la tête, quitte à user de sous entendus, le tout enrobé d’un sourire sarcastique dont elle a le secret.
Abigail aime les bonnes choses, et les belles choses tout autant, mais elle a au cours de sa vie appris la privation et sait faire contre mauvaise fortune bon cœur. Se laisser abattre ? Pas son genre ! Elle préfère et de loin faire avec les cartes qu’elle a en main. Fidèle et généreuse, c’est une amie précieuse, malheureusement pour elle, la confiance ne lui est pas un état naturel : elle fait une confidente dévouée, mais se confie peu.
D’un caractère cédant facilement à la rêverie, Abigail souffre d’un optimisme pathologique. Comprenez combien ce peut –être agaçant pour ceux qui l’entourent de la voir conserver son sourire, même dans les pires cas. Le pire désabusement qu’elle puisse trahir passera par un humour noir et cinglant. Mais point de larmes, guère de cris. Pleurer a toujours été, selon elle, un signe de faiblesse. Contre productif de surcroit. En quoi pleurer peut faire avancer les choses, je vous le demande ? Bon… Peut-être une petite larme de temps en temps, dans le secret de son lit, après une rude semaine et une soirée peut-être un peu arrosée. Les cris, en revanche, c’est une autre paire de manches. On l’a dit : Abigail est fière. Cela implique aussi qu’elle n’apprécie pas qu’on l’humilie, qu’on manque à une parole, qu’on se montre injuste devant elle… la totale. Si la violence et les hurlements ne sont pas son réflexe premier, elle peut y venir assez rapidement. Pas d’arts martiaux, juste un bon crochet du droit et une certaine verve.
Une jeune femme entière et saine en somme.
Histoire : Tout commence dans un petit village à l’Ouest de l’Irlande. Là bas, il n’y avait guère que des moutons sur des collines herbeuses d’un côté, et les falaises contre lesquelles se brisait l’océan de l’autre. Autant dire que la plupart des jeunes caressaient le fantasme de s’en aller. Loin de préférence. Il était néanmoins, deux jeunes au moins qui ne partageaient pas ce désir. Les parents d’Abigail. A l’époque, les deux jeunes gens n’étaient qu’un tout jeune couple bien sûr. Ils se connaissaient pour ainsi dire depuis toujours, et si les choses avaient commencé par des cheveux tirés et des lancers de boue, il était rapidement devenu évident que ces deux là étaient faits l’un pour l’autre. Si le petit village semblait figé dans le temps, l’époque, elle, avait changée. Ainsi, un beau matin, on vit arriver une jeune Mary légèrement débraillée et un Michael avec les cheveux emmêlés et des brins de paille dans les cheveux. Peu de gens furent dupes mais personne ne fit de commentaires. Les langues se délièrent un peu quelques semaines plus tard quand la jeune Mary, pâle et fébrile fut vue rejoignant la maison des Byrne de bon matin… et quand les fiançailles du jeune couple furent annoncées. Ils furent néanmoins plutôt épargnés par la rumeur : les deux jeunes gens étaient sympathiques et il était de toute façon évident pour chacun que ce mariage aurait lieu. Alors un peu plus tard ou un peu plus tôt quelle importance ? Et quelle importance si leur enfant premier né venait au monde un peu moins de huit mois après la nuit de noces ? On était plus au XIXème siècle que diable !
Ce fut la seule agitation dans la vie des Byrne pendant très longtemps. Les deux jeunes gens étaient aussi peu aventureux l’un que l’autre : Michael était plus qu’heureux de reprendre la ferme de ses parents, Mary, plus que satisfaite de la perspective de devenir femme au foyer. S’occupant de l’enfant qu’elle avait mis au monde, de sa maison et aidant son époux à la ferme.
Petite vie paisible qui fut aussi celle d’Abigail pendant les premières années de sa vie. Son enfance se partagea entre les baignades dans l’Atlantique –vivifiantes- les promenades dans les collines –distrayantes- et les cours dans la petite école du village. C’est là qu’elle eut ses premiers contacts balbutiants avec ce qui allait devenir, elle en était persuadée, l’essence même de sa vie. Abby, comme tous les enfants fréquentant l’école du village avait des cours de musique. Rien de bien extraordinaire, mais elle apprit à jouer de la flûte et participa à deux ou trois chorales qui chantèrent lors du spectacle de fin d’année. Ce fut très rapidement pour la fillette une révélation. Non seulement elle adorait ça mais en plus elle se montrait exceptionnellement douée. Elle fut rapidement soliste de la chorale de l’église et son père lui offrit son premier violon. L’Irlande est un pays où la musique occupe une place importante. On y joue, chante et danse bien plus facilement qu’en d’autres pays. Aussi Abigail n’eut-elle aucun mal à alimenter sa passion : elle apprit le violon et le piano, mais elle développa surtout un talent inouï pour le chant. Si ses parents ne voyaient pas là une option de carrière, ils ne pouvaient qu’en être conscients : leur fille avait du talent.
Abigail grandissait et devenait aussi jolie qu’elle le laissait présager. Ses grands yeux bleus semblaient de purs saphirs à la couleur aussi changeante que celle de l’océan, et comme l’adolescence s’installait, son corps prenait lentement des formes plus qu’intéressantes. Sa voix aussi évolua un peu. De son timbre clair et aigu d’enfant de chœur, elle passa assez rapidement à une voix plus veloutée, plus sensuelle. Le genre qui vous donne des frissons et vous fait oublier comment respirer. Les années avaient passées et Abby se révélait différente de ses parents pour une chose au moins : elle ne se voyait pas rester ici éternellement. Sa ville était bien sympathique, elle adorait ses parents. Mais ici elle était à l’étroit, elle voulait déployer ses ailes et s’envoler. Plus que tout, elle voulait chanter.
Aussi, à dix-huit ans, elle ramassa son pécule et partit pour Londres. Le choc fut énorme pour la jeune Irlandaise. Imaginez la, cette pauvre petite qui avait plus ou moins passer sa vie à courir dans l’herbe, au sommet des falaises, qui débarquait dans cette ville tentaculaire où tout ou presque semblait courir. Dans les premiers temps, elle trouva refuge chez une amie d’enfance de sa mère qui avait rejoint l’Angleterre une vingtaine d’années plus tôt. Elle ne put pas tout de suite vivre de la chanson bien sûr. Et pendant plusieurs mois, elle enchaina les petits boulots, serveuse, vendeuse, femme de ménage, baby sitter, modèle photo une fois ! De quoi payer le loyer du petit studio qu’elle s’était dégotté et se nourrir un peu avant de faire la tournée des clubs le soir. Loin de vivre une folle débauche, Abigail vivait la vie pieuse de ceux qui luttent pour travailler et faire ce qui leur plaît. Réussir à se faire connaître était horriblement difficile, surtout dans une mégalopole comme Londres, où se retrouvent tous les provinciaux du Royaume Uni férus de musique.
Abby ne se pensait pas au dessus du lot. Comme tous les autres la musique était toute sa vie, comme tous les autres, elle était prête à tout –ou presque- pour obtenir une scène. Mais Abby avait sa voix, son caractère et, ce qui ne gâchait rien, son physique. Petit à petit, elle commençait à se faire une petite place à force de persévérance. Son talent faisait le reste.
Ainsi, plusieurs mois après son arrivée à la capitale anglaise, la jeune Irlandaise pouvait même se flatter de réussir à survivre sur ses seuls cachets. Après avoir économisé pendant plusieurs semaines, elle pourrait même rentrer chez elle pour fêter ses vingt ans avec sa famille, deux semaines plus tard. Mais les choses ne pouvaient pas aller éternellement aussi bien. Comment aurait-elle pu s’en douter ? Alors qu’elle-même, entre ses tours de chants, restait pendue au téléphone avec ses parents qu’elle n’avait pas vu depuis des mois, elle avait attiré l’attention de la mauvaise personne. Ce soir là, elle quitta le club par la porte de derrière en pleine nuit, comme à chaque fois, après son concert. Deux ou trois personnes vinrent lui parler, et lui demander des autographes et elle les signa de bon cœur, flattée d’un tel intérêt. Quand ils furent partis, un homme qui était resté dans l’ombre se rapprocha. Elle ne l’avait pas vu arriver et retint un sursaut de surprise. Tandis qu’il s’approchait d’elle, la lumière du lampadaire qui éclairait la porte de derrière éclaira son visage. Abigail reconnut un client du club qui avait assisté à plusieurs de ses concerts ses derniers temps. Elle l’avait aussi vu qui parlait avec le patron. Pour une raison inconnue, elle se sentait nerveuse. C’était absolument ridicule. Elle chassa cette impression et lui sourit amicalement. L’homme prit enfin la parole :
- Bonsoir… Charmant concert. Abigail…
La façon qu’il avait de prononcer son prénom la mit mal à l’aise. Son sourire vacilla un peu mais elle se reprit.
- Merci beaucoup… Maintenant, si vous voulez bien m’excusez, il se fait tard et je vais rentrer chez moi. Mon compagnon m’attend.
Elle avait rajouté ces derniers mots sur un coup de tête, comme pour faire croire à l’homme qu’il ferait mieux de ne rien tenter contre elle. En fait de compagnon, elle avait un chat. Un chat grognon certes, mais plus du genre à fuir face à une souris qu’à la défendre d’un dangereux rongeur… Alors un homme d’un mètre quatre vingt dix avec un poignet épais comme sa cuisse, vous pensez bien ! De toute façon, de quoi s’inquiétait-elle ? Déjà l’homme lui souriait, presque gentiment. Il s’adressa à quelqu’un derrière elle qu’elle n’avait pas entendu arriver.
- Je t’avais dit que c’était un bon morceau…
- En effet.
La voix était très grave. Glaciale. Abigail ne prit même pas la peine de se retourner pour essayer de le voir. Elle souleva sa jupe et tenta de partit en courant. Ses talons l’auraient certainement arrêtée à moins de cinq mètres, mais l’homme derrière elle n’attendit même pas jusque là. Elle sentit une main froide et rude se fermer sur son bras. Son sac lui échappa et tandis qu’elle s’apprêtait à pousser un cri mais sur sa bouche se posa un tissu humide à l’odeur douceâtre. Bon sang ! Elle se faisait enlever ?!
***
Son esprit était embrumé. Tout ce à quoi elle parvenait à penser c’était « C’est impossible. Maman m’a bassinée avec cette histoire de « traite des humaines » mais je ne l’ai jamais prise au sérieux ! Ca ne peut pas être possible ! C’est juste une légende urbaine inventée pour effrayer les provinciales ! » Pourtant quand elle réussit à entrouvrir douloureusement les paupières, elle put constater qu’elle était dans un souterrain, attachée par une chaîne au mur, derrière une grille aux barreaux épais. Premier réflexe : se jeter sur la grille. Elle tira violemment sur la chaîne mais ne réussit qu’à se blesser au poignet, c’était tout juste si elle parvenait à effleurer la grille du bout des doigts. La voix glaciale sonna dans le couloir :
- C’est inutile. Vous ne réussirez qu’à vous faire mal et ça baissera la valeur de la marchandise. Soyez gentille : faites ce qu’on vous dit et vous n’aurez pas de problèmes avec nous.
Elle s’effondra sur le sol de sa cellule comme une poupée de chiffon. Alors c’était vrai ? De fait, ça l’était. Abby avait été enlevée afin d’être vendue sur une île au large du Japon. Selon ses geôliers, elle était chanceuse : du fait de son physique, et surtout de sa voie, elle serait peut-être vendue à un collectionneur. S’ils ne trouvaient pas d’acquéreur selon ces critères, ils insisteraient sur sa virginité et sur son exotisme. Sinon, ils se contenteraient de la vendre à un proxénète. « Youpi, songea-t-elle, ce que j’ai de la chance d’être vendue comme esclave de luxe… au mieux »
Pendant les quelques semaines qui suivirent, elle tenta bien de résister un peu mais on lui fit comprendre de façon frappante que ce n’était pas une bonne idée. Elle se résigna à de petites insolences en guise de rébellions. Son geôlier semblait estimer que son caractère piquant pourrait aussi bien être un avantage qu’un inconvénient pour la vente. On mit à profit ces semaines pour lui enseigner les bases du Japonais. Elle apprenait vite, autre avantage pour la vente.
Elle avait perdu la notion du temps quand l’homme à la voix de glace vint la voir, et l’emmena. Elle dut se laver et se changer. On la remit au vendeur suivant. Elle mit un point d’honneur à ne pas jeter un seul regard en arrière sur l’homme qui l’avait arrachée à son pays. Le menton levé et les épaules droites, elle s’avança vers ces nouveaux horizons…
Comment avez-vous connu le forum ? Au cours d’une recherche (ratée d’ailleurs! XD)
Code : code oukii
Les Premiers Habitants de l'île appartenaient à quelle race ? reponse oukii^^
Voili voilou! J'espère que ça va!
Invité
Invité
Bah y'a qu'une chose a dire wouah superbe fiche *o* tu m'en clou le bec je te dit bienvenue et tu es désormée validée. Bon rp
Invité
Invité
Thanks!! ^^//
En revanche, je me pose vraiment la question quant aux premiers habitants de l'île! Quelle est la bonne réponse?
En revanche, je me pose vraiment la question quant aux premiers habitants de l'île! Quelle est la bonne réponse?
Invité
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