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Saol Eile, un monde à la fois fantastique et si proche du nôtre. Un monde où vivent les êtres mythiques du folklore et des légendes.
Alors que sa population ne cesse de diminuer, la grande enchanteresse Kassandra sacrifie sa vie pour offrir à son peuple un espoir. Cet espoir, ce sont les humains, ceux de notre monde d’aujourd’hui.

Dans la grande cité-état de Ta Suil, les Apprentis de Kassandra, ses héritiers, ont créé des portails magiques pour aller n’importe où sur Terre et faire venir des humains pour sauver la population des êtres mythiques.
L’Agence, l’organisme qui supervise et aide les humains à s’installer, est maintenant pleinement opérationnelle et compte faire venir encore plus de nouveaux habitants.

Et vous, qui serez-vous sur ce monde ? Un être mythique appartenant à l’une des très nombreuses espèces et potentiellement désireux d’avoir une descendance ? Un être humain fraichement débarqué et découvrant un monde d’êtres de légendes ? Venez découvrir ce nouveau monde fascinant…

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Ils venaient de décoller du manoir Kakon et Ren était bien corfortablement calé dans les bras de son corbeau de petit copain. Ce dernier l'avait en effet soulevé sans le prévenir, lui laissant juste le temps de rabattre ses ailes dans son dos, pour le transporter. Il l'avait juste avant affublé d'une veste d'une blancheur immaculée qui pourtant ne déparaillait pas avec la tenue du papillon. Ce dernier avait glissé ses ailes dans les encoches qu'il avait jugé prévues à cet effet et pouvait à présent goûter à l'air frais qui lui chatouillait le visage. Il murmura un petit "Merci", conscient que son chéri lui avait mis la veste pour ne pas qu'il attrape froid mais il avait envie de se venger de lui avoir fait porter du blanc. Il passa donc son nez dans son cou et y déposa quelques kisu rapides, le regardant d'un air toujours aussi malin. Cependant il ne voulait pas le perturber tandis qu'ils volaient alors il arrêta rapidement, pensant que ça suffisait et qu'il se rattraperait un peu plus tard.
Le voyage se déroula sans encombre et le papillon avait eu tout le luxe d'observer la nuit noire qui se profilait sous eux ainsi que la ville qui prenait peu à peu vie. Il fit signe à Aidô de redescendre quand ils furent arrivés à proximité et ils parcoururent les dernières mètres à pied, Ren marchant à côté de son corbeau sans toutefois oser lui prendre la main. Ils pénétrèrent à l'intérieur de la boîte et Ren sut immédiatement que c'était l'endroit idéal pour décompresser. En effet la piste de danse était bien occupée alors qu'il était encore relativement tôt et le barman s'affairait déjà derrière son comptoir. Un neko à l'allure punk s'occupait de mixer et de lançer les sons en haranguant les danseurs qui répondaient par de joyeuses exclamations. La musique résonnait aux oreilles de l'insecte hybride et il était impatient d'aller sur la piste. Ils passèrent dans les vestiaires déposer leurs vestes avant toute chose. Le papillon sourit à son compagnon et l'entraîna sur la piste de danse juste après sans lui laisser le temps de protester. Une chanson rythmée passait et Ren la reconnut immédiatement. Malheureusement pour Aidô, il s'agissait d'une chanson assez...osée. Une de celles qui faisaient bouger le papillon quand il écoutait le cd seul... Ce dernier s'est donc mis à se déhancher et à remuer les lèvres, suivant les paroles, en regardant le corbeau d'un air ravi et...aguicheur en même temps, attendant qu'il se mettre lui aussi à bouger. Bizarrement sur le coup, Ren ne se mit pas à rougir alors qu'il faisait presque ouvertement la cour au corbeau. Sûrement l'effet de la musique qui le rendait quasiment schizophrène.

{Musique de fond}

Elle nous correspond bien cette chanson non? Quoique..."Sans contrefaçon" est tellement plus androgyne...

Un clin d'oeil furtif et déjà des hommes se rapprochèrent du papillon malgré la présence proche d'Aidô. Ce dernier les toisa sans arrêter de danser et les jaugea du regard. Ils étaient deux, manifestement pas bourrés et surtout ce n'était pas des corbeaux. Un soulagement intense émana du papillon et il s'adressa à eux d'un ton courtois mais froid.

Bonsoir, que voulez-vous?

Mais toi ma jolie...tu es sacrément mignonne...*regard rapide vers Aidô* on peut te l'emprunter?

Moi? Mignonne? *plisse les yeux* Vous m'avez bien regardé? Si j'ai parlé d'androgynes c'est pas pour rien...

Les hommes ouvrirent alors de grands yeux, remarquant que Kurenai n'était pas une femme mais bel et bien un être masculin en aperçevant son torse fin mais dessiné. Gracieux et svelte certes mais possesseur de quelque chose qu'ils ne recherchaient pas. Ils s'éloignèrent sans faire d'histoire, murmurant un simple "tapette" que Ren n'entendit même pas. Il se retourna vers son amour et lui sourit, n'osant toujours pas se rapprocher par une certaine crainte du regard des autres. Quoique si on le prenait pour une fille après tout...

J'aime beaucoup cet endroit, pas toi?
Invité
Invité
Aidô était heureux que son amour l'ai laissé le soulever, il aimait beaucoup avoir son corps contre le sien, par contre voir Ren en blanc était assez étrange, il sentit son papillon commencer à lui déposer quelques baisers dans le cou ce qui le fit frémir, heureusement pour les oiseau voler était une seconde nature et Aidô n'avait pas besoin de beaucoup de concentration pour ça. Il eut un moment envie de replier ses ailes juste pour faire peur à Ren mais ça aurait été méchant. Il vola plusieurs minutes dans l'air froid de la nuit avant que Ren ne lui fasse signe de se poser, le corbeau atterit en douceur et reposa son amour au sol, puis ils marchèrent jusqu'au club ou ils entrèrent sans problème. Aidô regarda un peu autour de lui, il n'avait pas l'habitude de sortir en fait, ça lui était déjà arrivé mais c'était assez rare, Ren par contre semblait dans son élément. Le corbeau se demanda si ça arrivait souvent à son amour de sortir en boite, en tout cas il n'en serrait pas étonné. Ils déposèrent leur vestes et Aidô suivi son amour sur la piste, Ren semblait très impatient de danser.

"Oui tu a raison pour la chanson mais c'est vrai que sans contrefaçon te correspond parfaitement"

D'ailleurs il ne mit pas longtemps avant de commencer à se déhancher au rythme de la musique, Aidô aurait pu passer des heures à regarder son amour danser comme ça, et il n'étais pas le seul car Ren se fit vite aborder par deux types qui voulaient l'emprunter à Aidô.

Mais toi ma jolie...tu es sacrément mignonne...*regard rapide vers Aidô* on peut te l'emprunter?

Aidô les regarda, devait-il éclater de rires ou les massacrer, bonne question mais Ren se chargea lui même de les remettre à leur place, les deux hommes s'éloignèrent sans faire d'histoire, Aidô entendit le mot "tapette" et dut se retenir pour ne pas le tuer sur place mais Ren n'y avait pas fait attention donc inutile de s'attarder sur la chose et de gacher la soirée. Le corbeau avait commencé à danser lui aussi et regardait son amour en souriant.

"Oui c'est vrai que c'est sympa mais dit moi ça arrive souvent qu'on t'aborde comme ça ?"

Aidô n'avait pas put dissimuler une certaine jalousie dans sa voix, il n'aimait pas qu'on tourne autour de son amour, Ren était à lui. Houla mais c'est qu'il devenait possessif, en même temps bien qu'il était avec Ren la distance entre eux ne permettait pas de deviner qu'ils étaient plus qu'amis. Le corbeau retint un soupire, toujours devoir se cacher, c'était pénible, cacher son visage, cacher son amour. Il jeta un coup d'oeil autour d'eux beaucoup de gens les regardaient du coin de l'oeil et cela l'énerva, bien sur peut être que certain de ses coups d'oeil lui étaient destinés mais il y en avait aussi pour Ren.

Rien qu'a imaginer que des mecs, parce que les filles il s'en fichait un peu, pouvait regarder Ren et imaginer toute sorte de chose avec lui ça le rendait dingue, son amour était beaucoup trop sexy. Aidô ne put se retenir après tout si ces deux types avaient pris Ren pour une fille il n'étaient sans doute pas les seuls à le croire, il se rapprocha de son amour, allant se coller à lui pour danser d'une manière nettement plus sensuelle. Leur nouvelle proximité ne laissait plus aucun doute quand a la nature de leur relation mais le corbeau en avait trop envie.

"Tant pis pour ce que penseront les autres"

Il était avec Ren et il n'avait pas envie de s'en cacher de toute façon ils étaient fort tout les deux donc les risques étaient vraiment minime, tant qu'un Kakon ne débarquait pas ça irait. Pour l'instant il passeraient au pire pour deux homo, c'est si un membre de sa famille arrivait que le corbeau savait qu'ils auraient des ennuis mais pour le moment il évitait de penser trop à ça. Il était avec son amour, ils s'amusaient c'était le principal.
Invité
Invité
Ren avait sourit lorsque Aidô lui avait répondu que "Sans contrefaçon" lui convenait parfaitement. Il en était assez heureux en fait même s'il ne put s'expliquer pourquoi. Et le regard que le charmant blond à lancé aux deux énergumènes...Ren se sentait fier. Il avait réussi à attiser la jalousie de l'être qu'il aime et avait donc obtenu ue preuve de plus de la réciprocité de leurs sentiments. Heureusement Aidô le laissa gérer ce qu'il fit avec brio. Le papillon noir se tourna ensuite de nouveau vers son amant, passant son regard sur toute la surface de son corps en mouvement. Il n'aurait jamais cru qu'un tel spectacle pouvait le fasciner à ce point. Et pourtant...Aidô représentait simplement pour lui l'incarnation de la beauté à l'état pur. Et en plus il ne dansait pas trop mal pour un Kakon pas habitué à ce genre d'endroits. En parlant de regards, il sentait bien que beaucoup de paires d'yeux les observaient, furtiment ou de manière plus appuyée. Les hommes regardant en général le papillon et les femmes le corbeau. Ren sentit une petite pointe de jalousie poindre mais il ne laissa rien paraître vu qu'il avait discerné la même, en plus brillante, dans les yeux de son chéri. La question de ce dernier le surprit un peu mais il rit doucement, amusé.

Si tu savais...je ne peux pas faire un pas sans que quelqu'un m'aborde...d'ailleurs n'est-ce pas ce que tu as fait toi aussi l'autre jour?

Un argument valable...un peu mesquin mais Kurenai n'avait pas eu l'intention de le vexer, juste de le titiller un peu. Aidô dût prendre ça comme un défi ou une invitation car il s'approcha du papillon pour danser contre lui. Ce dernier se ralentit pas son rythme pour autant car cela aurait pu paraître suspect. Non ils passaient au choix pour un couple hététo car il y a des aveugles partout ou pour un couple gay que tout oppose physiquement. D'autres regards se tournèrent vers eux, plus ou moins dégoûtés. Ren partageait le point de vue de son chéri, il s'en foutait royalement. Il joignit ses lèvres aux siennes rapidement, comme pour s'excuser de son impertinence. Et pour encore plus attiser les esprits malveillants, il se plaça dos au corbeau, contre lui les ailes repliées, pour danser d'une manière on ne peut plus sexy tout en montrant son torse aux curieux qui cherchaient encore à savoir si c'était oui ou non une fille. Il sentit à ce point la fébrilité de son corbeau et tourna la tête pour s'adresser à lui.

Ne t'en fais pas...ces regards sont certes flatteurs mais seul le tien peut me faire rougir...et bien plus mais ça ça reste entre toi et moi.

Encore une phrase presque murmurée dans le creux de son oreille alors qu'il venait d'attraper ses mains pour les placer sur son ventre, se ceinturant avec avant de poser les siennes sur ses hanches et d'osciller au rythme de la musique. Ren posait sa tête contre le cou de son chéri et fermait les yeux, écoutant le musique diffusée en se sentant dans un état de...bonheur total? C'était une des rares fois qu'il se sentait aussi bien dans un endroit bondé et qu'il n'avait aucune envie de meurtre ou d'être sadique et ce, malgré les empêcheurs de tourner en rond. Le dj avait apparament décidé que c'étit une soirée pour les couples et passait des chansons qui donnaient autant envie d'aimer que d'être aimé. La chanson de Mylène en était la preuve la plus flagrante même si les paroles des suiantes ne furent pas moins osées pour autant. Et Ren aimait ça. Danser d'une manière sensuelle contre son corbeau dont il pouvait respirer le parfum et sentir le regard. D'ailleurs il était tellement pris dans l'ambiance détendue et presque sans retenue qu'il ne vit pas les silhouettes noires entrer et se diriger vers les vestiaires...sans leur accorder un regard fort heureusement.

Ce n'est pas si compliqué d'ignorer tous ces badauds...quand on est avec le plus sexy des Kakons...
Invité
Invité
Tout ces regards sur eux, tout ces hommes qui regardaient Ren en ayant des pensées déplacée, voilà qui suffisait à attiser la jalousie d'Aidô, en effet lui aussi avait abordé le papillon mais c'était un peu différent, déjà ils se connaissaient et puis en l'abordant Aidô savait très bien que Ren était un homme contrairement à tout ceux qui louchaient sur lui en ce moment. Il tachait de se controler en se disant qu'ils regardaient Ren uniquement parce qu'il le prenait pour une femme et que donc il n'y avait aucun risque. Oui car avec autant de partenaire potentiel Aidô avait peur de perdre son magnifique amant, pas qu'il ne lui faisait pas confiance, loin de là, il était simplement jaloux. De temps en temps son regard azur croisait le regard d'un de ces types qui en général se dépêchaient de regarder ailleurs, certain tentaient de jouer au plus fort en soutenant le regard du corbeau mais jusqu'a là ils avaient tous finit par lacher. Le regard du corbeau qui était si doux pour son papillon savait se faire très dur pour les autres.

"Je n'aime pas la façon dont tout ces hommes te regardent"

Pour certain s'en était presque répugnant, il se sentit un peu rassuré quand Ren lui dit que seul son regard lui faisait de l'effet mais il n'arrivais cependant pas à ignorer les gens autour. A présent qu'ils étaient l'un contre l'autre certains regards étaient franchement dégoutés, choqués, Aidô se demandait ce qui choquait le plus, le fait qu'ils soient tout deux des hommes, leur apparence après tout l'un comme l'autre était unique en leur genre. En tout cas personne n'avait osé leur dire quoique ce soit, avaient-ils repéré les ailes de corbeau d'Aidô qui étaient plaqués dans son dos ? Aucune idée mais le corbeau était ravi de ne pas avoir à remettre certaines personnes à leur place. Ren lui avait tourné le dos et s'était collé à lui, rendant leur dans encore plus sensuel, Aidô pensa un instant que son amour allait le rendre dingue à remuer contre lui comme ça. Il laissa le papillon lui prendre les mains pour les poser sur son ventre et ne se fit pas prier pour garder le corps de son amant tout contre le sien tandis qu'il continuait lui aussi à danser.

"Tu es tellement sexy mon amour"

Ca pour être sexy, il l'étais, Aidô était heureux de savoir que ce si sublime papillon était son amant, en plus maintenant qu'ils vivaient ansemble il pourrait profiter du corps de Ren tout les jours, le voir, le toucher, lui faire l'amour. Non ne pas penser au sexe, mauvaise idée, surtout compte tenu de leur position, si Aidô commencait à avoir ce genre de pensées cela n'allait pas tarder à se sentir. Il réussit à penser à autre chose mais quand même il était vraiment heureux. Aidô profita que son amour avait posé sa tête sur son épaule pour lui déposer de légers baisers dans le cou, il aimait Ren et il était incapable de ne pas le toucher ou l'embrasser.

Ils passaient une très bonne soirée ensemble, le corbeau était ravi, pour le moment tout se passait bien ormis les regards insistant. Cependant Aidô repéra quelque chose, comme beaucoup d'oiseau il avait une excellente vue et des yeux très mobile, ce qui lui permettait de se concentrer sur Ren sans pour autant perdre une miette de ce qui se passait à coté. C'est comme cela qu'il vit les nouveaux venue, un petit groupe, des hommes et au moins un avait des ailes, des ailes noires, des ailes de corbeau. Aidô les suivi des yeux jusqu'au vestiaire ou ils disparurent, il reporta son regard vers Ren qui visiblement n'avait rien remarqué, devait-il lui dire ? Il était peut-être inutile de l'inquiéter pour rien. Peut être que ce corbeau n'en aurait rien à faire d'eux malgré tout presque instinctivement ses bras se serrèrent d'avantage autour de son amour.

Il redirigea son regard vers le vestiaire et guetta la sortie du corbeau qui eu lieu quelques instants plus tard, lui et sa suite allèrent s'installer à une table, visiblement ils n'étaient pas là pour danser. Aidô avait reconnu le nouveau venu comme étant un cousin ou quelque chose dans le genre, a force de se marier entre eux l'arbres généalogique des Kakons était infaisable. Tout les corbeaux avaient une bonne vue et Aidô ne tarda pas à se faire repérer, son regard croisa celui de l'autre et il le vit froncer les sourcils, visiblement mécontent. Pour Aidô pas besoin d'être devin pour comprendre ce que l'autre pensait. Aidô était dans un lieu bondé de monde à visage découvert chose qui, en principe, lui était formellement interdite. Maintenant qu'il était repéré autant dire la vérité à Ren.

"Chéri il y a un autre Kakon qui vient d'arriver et il m'a vue"

Autant le lui dire, d'ailleur il n'aurait pas pu le lui cacher car l'instant d'après Aidô sentit une main se poser sur son épaule, il tourna la tête pour découvrir qu'elle appartenait à l'un des gardes du Kakon.

"Toi, le maitre veut te parler, immédiatement."

Aie, manquait plus que ça, bon, autant voir ce que voulait l'autre avant de s'énerver, Aidô lacha Ren, lui prenant juste la main, pour ensuite suivre le garde jusqu'a la table. Le corbeau les toisa tout les deux un moment.

"Pourquoi ton visage n'es pas caché batard ? Et c'est quoi "ça"? "

Par "ça" mon très cher cousin venait de désigner Ren, la on peut dire que ca commencait très mal.
Invité
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Ils étaient simplement bien, l'un contre l'autre. Ils ne dérangeaient personne volontairement. Non ils voulaient juste être ensemble c'était tout ce qui comptait. La voix du corbeau résonna aux oreilles du papillon et il aima le sentir jaloux, prêt à le défendre de tous les dangers alentours. Ses lèvres se posèrent alors dans le cou de Ren qui en frémit doucement, des pensées diffuses circulant dans son esprit légèrement embrumé par la musique, la transe et la proximité de l'être aimé. Son compliment lui alla ainsi droit au coeur et il ne put s'empêcher de rosir doucement.
Le papillon n'avait peut-être pas vu les trois nouveaux venus qui pourraient leur causer des ennuis, surtout leur chef, un Kakon mais il avait par contre senti les bras de son coeur se resserrer contre lui. Instinctivement il aurait voulu se retourner pour voir son visage, lire son expression et tenter de deviner ce qu'il venait de voir. Mais il n'eut pas besoin de ça. Il avait compris avant même qu'Aidô ne lui expose la situation. Au minimum un autre kakon était maintenant dans la place et, à ce que lui précisa son amour, il les avait repérés. Ren se débattit légèrement pour sortir de ses bras, ne voulant pas aggraver la vision qu'ils offraient mais Aidô le tenait trop fermement, apparament résigné à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Ren reprit alors son masque froid et prit sa main pour suivre le groupe, la lâchant une fois devant eux afin qu'ils ne voient pas ce geste d'affection. De plus, comme si cela avait été le dernier, le papillon avait serré assez fortement la main dans la sienne, une sorte de promesse implicite.
Le Kakon venait de parler et Ren avait tiqué au mot "bâtard", comme piqué par un tison brûlant. Ses yeux s'étaient automatiquement plissés et ils fixaient l'homme d'un regard noir, renforcé par le "ça" dont il avait été qualifié. Il maintenait le corbeau dans son champ de vision, l'envie de lui serrer la cravate à l'étouffer le tiraiilant de plus en plus. Mais il y avait du monde et surtout les gardes. Les gens alentours, si Ren s'occupe du corbeau comme il le pensait, ne se rendraient compte de rien après tout...mais les quelques gorilles qui l'accompagnaient crieraient au scandale et s'en serait fini d'eux. Le papillon regarda Aidô et répondit d'une voix sèche et froide.

"Ca" comme vous dites...est un membre de votre famille.

Sur ces mots, il étendit ses ailes noires derrière lui, leur prouvant par là même qu'il était bien un Kakon aussi...même s'il ne l'était qu'à moitié.

Un second bâtard en somme...pourtant ton visage ne me dit rien. Il me rappelle seulement une pute que j'ai ramassé il y a quelques soirs

Un rire gras s'éleva, aussitôt imité par les gorilles. Ren ne bougea pas et ne changea pas d'expression, observant le visage d'Aidô comme pour lui intimer de ne ps bouger, qu'il n'en avait rien àfaire de leurs brimades. Les gens tout autour s'écartèrent, sentant la tension monter entre les deux groupes. Le papillon replia ses ailes et les gratifia d'un regard glacial, préférant laisser répondre son chéri, ne voulant pas non plus envenimer les choses, juste faire souffrir ces connards. Il se crispa légèrement et se mit à regarder tour à tour les brutes qui l'accompagnaient. Il les évaluait mentalement, calculant rapidement les chances qu'ils avaient de s'en sortir, lui et Aidô, s'ils étaient pris dans un combat. Acceptables, jugea-t'il. Ils s'en sortiraient même assez facilement d'après lui, les brutes ne semblant pas avoir d'ailes. Ou alors extrêmement bien cachées...
Ren poussa un soupir à peine audible pour montrer tant son agaçement que sa lassitude. Ces pauvres types commençaient vraiment à lui taper sur le système mais il ne fit encore une fois rien pour le montrer, maître de ses expressions comme d'habitude. Aidô allait d'ailleurs peut-être pouvoir voir son "vrai" visage si ils continuaient...


Hé le bâtard travesti ! Ca te dirait pas de sourire un peu? Déjà que tu pervertis notre petit bâtard à nous...

Ren bouillait littéralement de rage intérieurement mais un sourire se forma pourtant sur ses lèvres. Pas forcé et encore moins joyeux, non c'était plutôt un rictus sadique car il imaginait déjà comment humilier le Kakon alors son laquais il avait décider de l'ignorer. Il s'inquiétait seulement pour son chéri car il ne savait pas si ce dernier arriverait à se contenir à ce rythme là.

Votre "petit bâtard"? Voilà qui est charmant comme surnom...

Il avait volontairement évité de re-mentionner le mot "perversion" ou "travesti" même s'il sentait que les insultes ne volerait décidément pas beaucoup plus haut. Une froide condescendence émanait de sa voix qui n'avait pourtant pas bougé d'un ton, ayant conservé son volume normal. Leur destin était réglé, Kurenai ne les laisseraient pas repartir sans les avoir fait payer. Quoiqu'Aidô puisse en dire...et il s'arrangerait pour que cela ne soit pas ébruité. Un incident sans conséquences et surtout très bien isolé...
Invité
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Aidô bouillait intérieurement, se faire traiter de bâtard, passait encore, après tout il avait l'habitude cela faisait déjà 25 ans qu'il entendait ce mot et cela ne le touchait plus vraiment par contre il n'avait pas digéré le ''ça'' pour qualifier Ren. S'il n'avait pas été accompagné par ses gardes Aidô se serais fait un plaisir d'aller mettre son poing dans la figure de ce Kakon, comment osait-il ?

Un second bâtard en somme...pourtant ton visage ne me dit rien. Il me rappelle seulement une pute que j'ai ramassé il y a quelques soirs

Aidô avait vu le regard de son amour lui intimant de ne rien faire et il dut vraiment se retenir pour ne pas démolir ce sale con qui se moquait ouvertement de celui qu'il aimait. Le Kakon avait-il comprit le lien qui unissait Aidô à Ren ? Surement pas, les kakons étaient incapables de comprendre un sentiment tel que l'amour. En tout cas Aidô avait appris un détail intéressant, ce corbeau ne connaissait pas Ren et donc il ne savait rien de ses pouvoirs, ça c'était un sérieux avantage. Apparemment le Kakon et son petit groupe avait décidé de se moquer d'eux, ça allait mal tourner si ça continuais comme ça. Aidô tentait de se contrôler pour ne pas faire une bêtise, les moqueries le concernant il pouvait gérer mais qu'on s'en prenne à Ren, ça ça l'énervait plus que tout.

''En attendant les deux bâtards, comme tu aime nous nommer, vivent tout deux dans le manoir Kakon et dans leur propres quartiers, contrairement à toi''

Cette petite phrase n'avait l'air de rien mais elle était cependant très insultante, les places au manoir Kakon étaient rare et elles se méritaient, pour tout les Kakons vivre au manoir près de leur maitre était un véritable honneur que tous convoitaient. Aidô venait simplement de rappeler au Kakon que malgré leur statue de bâtard lui et Ren était placé au dessus de lui hiérarchiquement parlant. Enfin, c'était surtout vrai pour Aidô vu que son père le logeait là pour Ren les choses étaient différentes vu qu'il vivait avec Aidô mais le Kakon n'avait pas besoin de connaître ce détail. En tout cas la remarque d'Aidô atteint son but car le Kakon plissa les yeux visiblement vexé.

''Tu ne mérite pas d'y être logé, tu ne mérite même pas de porter le nom de Kakon, ta place est avec les esclaves, je suis sur que tu aurais du succès comme larbin, le jour ou ton père ne voudra plus de toi je me ferais un plaisir de t'acheter et de t'apprendre enfin le respect''

Aidô eut un léger sourire, comme s'il n'avait pas prévu qu'un jour son père voudrait se débarrasser de lui et son plan de secours était en place depuis déjà des années, jamais il ne deviendrais esclaves et appartenir à un Kakon, quelle horreur. Surtout qu'il savait très bien ce que ce corbeau avait en tête.

''Tu me méprise mais tu ne serait pas contre le fait de m'avoir dans ton lit pas vrai ?''

C'était tellement évident, Aidô était rejeté pour son physique mais en même temps ce même physique faisait que plus d'un Kakon aurait aimé l'avoir comme esclave, dégoutant. Mais il n'était pas encore né celui qui le réduirais en esclavage. Le Kakon n'aima pas la remarque, surement parce qu'elle était vrai et il reporta son attention sur Ren.

''Je dois dire que tu es courageuse ''fillette'', oser me tenir tête comme tu le fait et tout ça pour quoi ? Pour défendre ton copain bâtard qui te laissera tomber une fois qu'il t'aura suffisamment baiser à son goût, c'est pathétique''

Il éclata de rire, rapidement suivi par ses gardes avant de poursuivre.

''Je suis déçu Aidô, je croyais que tu avait plus de goût que ça, enfin je suppose qu'il doit être bon à prendre pour que tu t'embarrasse de lui.''

Il avait osé, il avait osé sous entendre que la seule chose que Aidô attendait de Ren c'était du sexe, cela lui donna envie de vomir, ça aurait surement été vrai si Aidô avait été un pur Kakon mais ce n'était pas le cas et le fait que ce corbeau puisse croire ça. Aidô s'était contenue jusqu'à maintenant mais là c'était trop, qu'on remette en question son amour, ça non.

''FERME LA, espèce de salaud, tu sais rien de moi ou de lui *désigne Ren* alors ne viens pas parler de ce que tu ignore''

''Ho le petit bâtard s'énerve on dirais, comme c'est touchant, on dirais qu'il n'apprécie pas les remarques concernant sa copine''

Nouvel éclat de rire, se rendait-il compte qu'il s'enfonçait dangereusement là ? Apparemment non, il s'imaginait surement qu'Aidô ne ferait rien, ils étaient dans un lieu public et il n'était pas seul, ses gardes étaient là. Stupide. Grosse erreur.

Aidô regarda tour à tour les gardes, un de chaque coté du corbeau et un derrière, schéma classique, facile, surtout qu'il n'était pas seul. Il se laissa tomber sur une des banquettes poussant le garde qui s'y trouvait, l'obligeant à se décaler avant de regarder le Kakon.

''Joue pas avec moi, m'oblige pas à te tuer''

''Me tuer rien que ça, tu m'amuse Aidô, comme si tu avais les moyens de me tuer, je suis entouré de trois gardes je te signale et comment fera tu pour te débarrasser d'eux ?''

Aidô le regarda calmement, il avait l'air beaucoup plus détendu depuis qu'il était assis.

''Deux gardes, tu es entouré de deux gardes pas trois''

Aidô poussa légèrement le garde qui était assis à coté de lui, celui qui un peu avant s'était moqué de Ren, celui ci s'affaissa sur la table immobile, mort. Tué sans être vu, sans que personne ne se rende compte de rien, c'était le plus difficile mais Aidô maitrisait bien cette technique.

''Je t'amuse toujours ?''
Invité
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La discussion était lentement mais sûrement en train de tourner au vinaigre. Les esprits s'échauffaient doucement et le ton montait progressivement. Le papillon n'avait cependant toujours pas changé d'expression et son visage restait toujours aussi froid, les nombreuses invectives du groupe ne l'atteignant en rien. Il avait seulement tourné la tête pour regarder faire Aidô, assez impressionné par sa technique. Discrète mais efficace. Le papillon décida de l'aider à son tour, ne voulant pas le laisser s'amuser seul. Et l'envie le démangeait tellement, il ne put y résister plus longtemps. Ses yeux se posèrent sur la cravate du garde le plus près du Kakon et il lui intima de se serrer lentement pour qu'il ne remarque rien. Il sentait que le tissu lui coupait petit à petit le souffle et qu'il etouffait en silence, ne pouvant plus parler. Il devenait rouge mais cela seul Ren savait vraiment pourquoi, les autres pouvant prendre cela pour l'éclairage de la boîte. Il repoussa le corps en arrière et lui fit fermer les yeux pour qu'il paraisse fatigué, endormi. Le Kakon le remarqua et il comprit instantanément. Il regarda Aidô d'un air un peu affolé mais garda lui aussi son calme.

C'est toi qui? ESPECE DE !!!!!

Ne t'en prend pas à lui...c'est moi qui ai fait ça...maintenant je vous conseille à tout les deux de nous suivre bien gentiment dehors.

Mais comment tu...

Contente toi de suivre mes instructions et tout ira bien...

Sa voix s'était faite plus présente, claquant comme un fouet. Il savait se montrer très persuasif et ce ton suave entrecoupé d'ordres fonctionnait toujours à merveille. Un rictus sadique s'étirait à présent sur ses lèvres. En effet tout irait bien pour lui et Aidô mais un peu moins pour le Kakon. Oh il n'irait certainement pas jusqu'a le tuer mais il s'assurerait que ce dernier les laisse tranquilles. Il tendit la main à Aidô et la prit, le prenant contre lui tout en se dirigeant vers les vestiaires où tout un chacun récupéra ses affaires. Ren sourit au corbeau et lui laissa la veste blanche, n'ayant aucunement froid et surtout aucune envie de mettre une quelconque barrière à ses ailes. Ils allèrent tous les trois à l'extérieur, dans une ruelle sombre et innoccupée. Les videurs les avaient regardés d'un air curieux mais ils ne s'étaient pas emmêlés, voyant qu'aucun d'entre eux n'était sous l'emprise de l'alcool. Le papillon regarda son corbeau et fit s'agiter quelque chose à l'intérieur de la veste blanche. Il y avait en effet glisser un papier de manière très discrète lors du passage au vestiaire. Une demande simple y était inscrite "Laisse moi le corbeau..." et il espérait qu'Aidô ne lui en voudrait pas de prendre la plus grosse part du morceau. Il attendit d'être sûr que son chéri soit au courant pour se tourner vers le Kakon alors que son blond d'amour pivotait vers le garde.

Vous allez payer pour ce que venez de faire ! Tuer deux de mes gardes revient à s'attaquer à moi !!!!

Vraiment? Cela ressemble fortement à une permission. Je n'aurais donc pas à demander "Je peux"? Quel gain de temps...maintenant regarde moi bien dans les yeux, j'aimerais que tu y décerne quelque chose mon joli...

De la peur...c'est ce que je vais voir hein?

Le corbeau s'était mis à fixer le regard rubis de Kurenai, n'osant pas s'approcher de peur de finir comme le garde étranglé et semblant un peu hésitant. Erreur...fatale. Ren mit son plan en action et déclencha sa vision. Cela fut très rapide et même jugé...simple par le papillon.

La vue du corbeau se troubla momentanément et il se mit à tituber comme un homme saoûl. Il se reprit rapidement mais sentit une sorte de douleur vive et aigüe dans le dos. Il se tourna à temps pour voir ses ailes flétrir ce qui lui arracha un cri. Elles tombèrent sur le sol, mortes. Cependant il n'eut pas le temps de se repentir dessus car des ronces commençaient déjà à sortir de son dos, poussant sous la peau et se frayant un chemin vers l'extérieur. Le corbeau hurlait, de douleur et de terreur. Les ronces sortaient à une vitesse rapide, le vice du corbeau les faisant pousser comme un excellent terreau. Elles s'enlaçèrent tout autour de son corps et se mirent à le serrer de part en part, faisant couler inextricablement et inxorablement son sang qui se répandait au sol avec de plus en plus de ferveur. Les yeux fous et révulsés il se tourna vers le papillon qui n'avait pas bougé et qui riait comme un diable de le voir se débattre et souffrir.

Ce qui s'était réellement passé c'est que la papillon s'était approché de lui et, dans un craquement autant sinistre que sonore, lui avait brisé les ailes, ce qui lui avait arraché un soupir et un sourire de contentement. Le cri émis par le corps en transe le poussa à aller plus loin, avide de sensations fortes. Il avait donc, sans le quitter des yeux afin que la vision ne cesse, ramassé un tesson de bouteille au sol et il s'était amusé à le lacrer de part en part avec un rire sadique et démoniaque, lui arrachant des spasmes et des hurlements de peur. Il reprit sa place initiale et ferma les yeux, mettant fin à son calvaire. Le corbeau reprit lentement son souffle et poussa un autre cri, découvrant l'horrible vérité et la douleur réelle qui en découlait. Ren ria de plus belle, acteur de cette comédie macabre et pièce maîtresse de celle-ci.


Alors...était-ce de la peur que tu as vu dans mes yeux? Car c'est ce que je peux lire dans les tiens...ah et...pour ta gouverne, oui je suis bon à prendre mais tu n'en profiteras certainement pas.

Il s'avança vers l'homme agenouillé et lui flanqua un coup de pied au niveau de l'entrejambe, faisant retentir un autre craquement plus faible cependant. Le corps roula au sol, agité de tremblements, recroquevillé en position foetale, pathétique. Le papillon se tourna vers Aidô et lui sourit.

Je te laisse décider de son sort mon coeur...maintenant que nous sommes certains que lui et sa descendance ne nous embêteront plus...
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Aidô fixait le corbeau après avoir tué un de ses gardes, ha le poison, qu'y avait-il de plus efficace ? Rapide, discret, c'était l'arme parfaite, une simple neurotoxine qui paralysait tour à tour tout les muscles du corps jusqu'au coeur. Le garde qui était de l'autre coté de lui bougea tout d'un coup et Aidô tourna son regard vers lui, il ne lui fallu qu'une seconde pour comprendre qu'il était mort, son regard se dirigea alors vers Ren qu'il regarda avec un sourire. Très efficace. Le corbeau comprit aussi ce qui venait de se produire et crut que c'était encore Aidô mais Ren le rectifia. Le blond se leva pour se placer à coté de son chéri et regarda le corbeau.

"On ne t'a jamais appris à ne pas te fier aux apparences ? Grosse erreur."

Il avait sous estimé Ren, pensant surement que Aidô était la seule menace, erreur, le blond prit la main que son chéri lui tendait et se dirigea vers la sortie avec le Kakon et son garde après avoir récupéré leur affaires au vestiaire. Arrivé dehors ils se dirigèrent vers une ruelle sombre et déserte, Aidô sentit quelque chose s'agiter dans la poche de sa veste qu'il avait remise et y trouva un papier.
"Laisse moi le corbeau..."
Ren avait envie de s'amuser un peu apparemment, Aidô hocha légèrement la tête pour signifier qu'il était d'accord, lui il s'occuperais du garde, ça ne lui posait pas de problème et puis c'était une occasion de voir Ren à l'oeuvre.

Aidô regarda son adversaire, surement un hybride ours d'après sa carrure et sa taille, plus de 2 mètres, aidô était nettement moins grand et moins musclé mais cela ne l'inquiétais pas, après tout il avait été élevé pour ça, tuer. L'hybride le regarda des pieds à la tête comme s'il évaluait la menace.

"Je vais m'occuper de toi blondinette et quand j'en aurais finit je te donnerais à mon maitre pour qu'il s'amuse avec toi"

C'est à ce moment précis qu'un cris à faire dresser les cheveux sur la tête retentit, le garde et Aidô tournèrent en même temps la tête pour voir Ren briser les ailes du corbeau. Aidô sentit un frisson le parcourir, pas qu'il éprouve une quelquonque pitié mais il préfèrait ne pas imaginer la douleure que ça devait procurer.

"On dirait que ton maitre ne sera plus vraiment en état de s'amuser"

Un petit sourire était apparu sur les lèvres du blond et le garde tenta de rejoindre son maitre pour arreter Ren, le blond ne le laissa bien sur pas faire et se plaça face à lui. Le garde balança son énorme point en direction de son visage mais bien qu'il soit musclé il apparaissait très lent aux yeux du corbeau qui n'eut aucun mal à esquiver puis à pivoter pour lui envoyer son pied dans le visage. Tandis que le garde s'appretait à attaquer de nouveau Aidô s'accroupi pour attrapper un couteau qu'il gardait maintenu contre son molet, il n'avait aucune envie de passer une heure à se battre, ce garde ne représentait rien alors autant en finir. Il utilisa ses ailes pour faire un grand bond et raterri derrière le garde dont il lacéra le dos de l'épaule droite à la hanche gauche, celui ci lacha un cri de douleur et tomba à genoux, exactement ce qui fallait à Aidô qui lui brisa la nuque d'un coup.

Il regarda vers Ren qui semblait avoir terminé et lui sourit avant de reporter son attention sur le Kakon qu'il regarda d'un air satisfait, s'il arrivait un jour à revoler ce serais un pur miracle.

"Laissons le là, quelqu'un finira par le trouver, mort il ne sera d'aucune utilité mais vivant il servira d'exemple pour tout les autres, à chaque fois qu'il le verront ils se rapelleront de nous laisser en paix."

Aidô s'accroupi face au Kakon et lui prit le visage pour le regarder, la peur et la douleur marquaient ses traits, parfait, apparemment la leçon avait été comprise. Sans lacher des yeux le corbeau il s'adressa à Ren.

"Je vais juste y ajouter ma petite touche personnelle si tu permet"

Aidô avait toujours son couteau en main et il le planta d'un geste rapide dans le dos du Kakon ou un craquement ce fit entendre bientôt suivi d'un nouveau hurlement. Au sol le corps du corbeau ressemblait à une poupée désarticulée, Aidô était curieux de voir comment il allait s'en sortir sans plus jamais pouvoir voler ni marcher. Il essuya la lame de son couteau sur la chemise du corbeau avant de le ranger à sa place contre son molet.

"Parfait, allons nous en maintenant"

Il tendit sa main à Ren pour qu'il la prenne et qu'ils s'éloignent d'ici.
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Ren eut rapidement fini de s'occuper du Kakon, cet être abject et méprisable qui n'avait pas voulu les laisser en paix. La première erreur d'une série d'autres perpétrées dans la soirée. La souffrance de cet homme avait complètement revigoré Ren qui se sentait apais. Il avait pu évacuer un peu de sa violence mais tellement de haine persistait encore. Il avait aimé lui faire mal, littéralement. Le sang qui coulait sur ses doigts le faisait se sentir bien, mieux. Il le porta à ses lèvres et le lécha lentement un rictus sadique toujours fixé, un regard empli de méchanceté destiné au corps recroquevillé et tremblant au sol. Son chéri semblait avait terminé avec son garde et n'avait pas mis beaucoup plus de temps à le maîtriser. Il s'approcha du corps du Kakon et sortit son couteau tout en s'adressant au froid papillon qui continuait de lécher ses doigts en se délectant du goût amer du sang.

Bien sûr mon coeur...

Il ne lâcha pas les yeux du blessé des siens, voulant lui faire sentir à quel point il leur était réellement inférieur. Le craquement de la colonne vertébrale retentit et Kurenai poussa un petit rire satisfait. Il déposa à son tour un petit présent près du corps, sa signature personnelle: une rose noire. Et pour faire encore plus macabre il la mit dans la bouche du corbeau sans se préoccuper de ne pas le blesser avec les épines, faisant couler encore un peu plus de sang. Il prit la main d'Aidô et sortit de la ruelle avec lui, l'adrénaline retombant peu à peu au fur et à mesure que le temps avançait. Il ne s'en était pas rendu compte mais son coeur battait la chamade par pure excitation. Son rytme diminua lentement, reprenant quelques soubresauts lorsque le regard d'Aidô croisait le sien. Il se tourna vers lui tout en marchant, se rapprochant pour marcher contre son corps.

Je crois que notre couverture n'est plus assurée alors nous n'avons plus aucune raison de nous cacher. J'espère que je ne t'ai pas paru trop...différent de comment tu me connais. Car tu as ce soir eu l'occasion de voir...mon...vrai visage

Cette révélation faisait un peu de peine au papillon. Il ne voulait pas en effet que Aidô change de comportement avec lui à cause de sa vraie nature. Simplement car il savait au fond de lui que jamais il ne pourrait faire de mal au corbeau qui habitait son coeur. Les passants les regardaient d'un air autant surpris qu'intimidé, les grandes ailes d'Aidô le faisant paraître encore plus costaud. Ren se sentait en sécurité auprès de lui, dans ses bras qui se refermaient tendrement autour de lui, comme un étau. Les oreilles aux aguets de n'importe quel bruit suspect, il guettait aussi la réponse de son amant, la redoutant légèrement, n'ayant pas voulu se dévoiler aussi rapidement. Il ne pensait pas qu'Aidô puisse lui en vouloir pour ça, après tout cela faisait aussi partie de l'alliance qu'il lui avait proposé, mais il pourrait très bien être effrayé par le comportement sadique de l'androgyne qui avait su, jusque là, très bien cacher cette partie de sa personnalité. Mais le Kakon qui gisait à présent dans sa mare de sang, presque mourant, n'aait pas mérité autre chose. Il s'était adressé à eux avec violence. Il n'avait eu que la monnaie de sa pièce. Aucun bruit suspect n'avait retenti, Ren était donc maintenant parfaitement calme et maître de lui, à nouveau. Oui maître car son comportement violent est une sorte de pulsion incontrôlable. Il savait cependant maintenant la réfréner et mieux la déclencher à force de s'entraîner dessus tout en maltraitant au passage certains de ses "camarades" que le mot de "cobaye" désignait de façon plus précise. Oui le papillon s'était amusé dans son enfance, se vengeant des pires affronts qui lui avaient été faits. Mais ça, seul lui le savait, personne n'ayant jamais remarqué les disparitions ou croyant les bambins morts de façon...naturelle. AMystérieux, il prononça ceci suite à cette pensée:

Sache cependant que je ne suis en rien désolé pour cette immondice ailée...je suis même plutôt fier de son état actuel. Ca aurait pu être bien pire...
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Après qu'Aidô ai ajouté sa petite touche personnelle, Ren déposa lui aussi sa signature, une rose noire, classe et ça correspondait bien à Ren. A présent le corbeau était en quelque sorte marqué, qu'il vive ou qu'il meurt tout le monde saurais qui avait fait ça. Enfin tout le monde, les Kakons surtout, le coup de couteau pour briser la colonne vertébral était tipique d'Aidô, il avait apprit ça durant sa "formation", les Kakons saurait donc que cela vient de lui mais il n'était pas plus inquiet que ça. Il faudrait juste qu'il parle à son père le premier et qu'il réussisse à le convaincre du bien fondé de son action, de toute façon le corbeau étendu dans son sang n'était pas très important dans la famille, juste une petite frappe sans envergure qui tentait de ce donner des airs de grand méchant.

A présent avec la main de Ren dans la sienne Aidô se redirigea vers la rue principale, son coeur était calme mais son cerveau fonctionnait à plein régime, réfléchissant à ce qui venait de ce passer, à ce qui risquait de se passer et à comment il allait devoir manoeuvrer pour que ce qui venait de se produire passe à la trappe. Vivre chez les Kakons étaient loin d'être une partie de plaisir. Aidô allait aussi devoir s'arranger pour que Ren soit inclus dans la famille au même titre que lui, si son père le tolérais ça irais mais dans le cas contraire ça irait mal très mal. L'expression ça passe ou ça casse illustrait parfaitement la situation. Soit son père accepterait Ren et le laisserais vivre avec Aidô soit il ne l'accepterais pas et tenterais de l'éliminer. Dans le deuxième cas Ren allait se retrouver avec tout les Kakons sur le dos, enfin pas vraiment tous vu que Aidô ne lui ferait jamais de mal et qu'au contraire il le protègerait, même si Ren était loin d'être sans défense.

Le blond fut sortit de ses pensées par son amant qui vint se coller contre lui en marchant, Ren semblait vraiment désolé que Aidô ai vu son vrai visage, effectivement il s'était montré très différent du papillon que le corbeau connaissait mais peu importe.

"Ce n'est rien mon chéri je ne suis pas un ange non plus, le plus important ce n'est pas ton comportement avec les autres mais ton comportement avec moi"

Aidô s'arreta faisant par la même occasion stopper Ren, le corbeau prit le visage de son amant entre ses mains et le regarda dans les yeux.

"Je t'aime tel que tu es Ren"

Se penchant vers lui Aidô l'embrassa tendrement, lui transmettant dans son baiser tout l'amour qu'il pouvait avoir pour lui, ce n'était pas grave que Ren ne soit plus le même quand il se battait. Pour cette fois ci Aidô avait privilégié la rapidité mais il pouvait se montrer tout aussi sadique que l'avait été son amour, il avait même déjà fait tellement pire par le passé. Il relacha les lèvres de son amour et lui offrit son plus beau sourire. Autour d'eux plusieurs passants c'était arreté l'air surprit ou même choqué, Aidô se demanda ce qui les choquait le plus de voir deux hommes s'embrasser en pleine rue ou de voir un Kakon avoir un geste de pur tendresse à l'égard de quelqu'un. Surement les deux en fait, les Kakons n'étaient pas connu pour être des tendres.

"De toute façon tu n'a pas à être désolé il l'avais cherché, il n'a eu que ce qu'il méritait"

Aidô savait que de toute façon les gens qui s'en prenait à Ren le regrettait toujours, le papillon n'étant pas du genre à se laisser faire. Heureusement pour lui le blond n'avait jamais eu l'idée de se moquer de lui, même étant petit. Bien que physiquement et mentalement ils soient différents leur histoires étaient suffisemment similaire pour que Aidô se sente proche de lui d'une certaine façon.

Se remettant en marche le corbeau passa un bras autour de la taille de son amant pour marcher contre lui, Ren avait raison, ça ne vallait plus la peine de se cacher et puis c'était tellement plus agréable comme ça.

"Tu veux faire quoi maintenant mon coeur ? Notre soirée à été bien gachée"
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Ils se baladaient à deux dans la rue, main dans la main à présent. Ils ne craignaient plus les regards des autres et les affrontaient avec une certaine sérénité. Cependant Ren se sentait bizarre. Et ce, simplement à cause du fait qu'il se soit révélé devant son petit copain. Ce dernier semblait ne pas en tenir compte, ne pas se rendre compte de l'étendue et de la force des pulsions qui animaient souvent le papillon. C'était sûrement mieux ainsi, qu'il ignore à quel point Kurenai pouvait ressembler à un Kakon. Bien sûr il ne les dirigeraient jamais contre lui mais ne sait-on jamais.

Aidô les arrêta tous deux en plein milieu d'une rue et se tourna vers Ren qui le regarda à son tour. Il prononça une phrase qui résonna pendant un moment dans l'esprit embrumé de l'androgyne. L'aimer tel qu'il est...jamais on ne lui avait fait une telle promesse, une telle déclaration. Le baiser qui suivit était comme la conclusion d'un long discours argumenté et prouvait à nouveau à Ren qu'Aidô était parfaitement sincère avec lui. Il participa à l'échange en tentant de lui rendre tout ce qu'il lui donnait mais parut bien faible à côté. Un maigre sourire franchit le rempart de ses lèvres pour répondre à celui de son corbeau et il se blottit contre lui quand il le prit par la taille, bien mieux émotionnellement quand il était près de lui.

Je t'aime aussi...tu peux te vanter d'être le seul à qui je n'ai jamais dit ces mots. Merci pour tout ça...

Ce qui était parfaitement vrai. Jamais Kurenai n'était tombé amoureux auparavant, n'ayant jamais pu passer outre sa violence qui lui faisait voir tous les gens comme des abrutis finis. Aidô était l'exception qui avait confirmé la règle et cela ne destabilisait pas plus que ça le papillon. Il n'était juste pas habitué à ce genre de situations. Cependant il y avait un domaine dans lequel il était assez compétent: celui de l'étude comportementale. Et il avait remarqué un certain trouble dans les gente d'Aidô qui, tout en étant ausi tendre que d'habitude, semblait vouloir le protéger plus qu'avant. Il lui avait de plus semblé extrêmement pensif et silencieux depuis qu'ils avaient quitté la ruelle. Ren tourna lentement sa tête vers lui, légèrement inquiet mais sans toutefois cesser de marcher. Il parla à voix basse mais audible, du moins pour le corbeau.

Quelque chose ne va pas? Tu me sembles un peu ailleurs depuis tout à l'heure...cela aurait-t'il un rapport avec les Kakons? Ton père peut-être...

Ren préfèrait rester lucide, il savait parfaitement qu'il se serait pas accepté facilement dans la famille même s'il en faisait partie intégrante. Sa place serait contestée, son utilité aussi. Il profitait de cet instant comme s'il s'agissait du dernier. Il ne voulait pas que la condition d'Aidô change à cause de leur relation. Il ne voulait pas lui faire vivre un enfer perpétuel. Tellement de choses qu'il ne souhaitait pas pour une seule qu'il était sûr de désirer...son chéri. Mais si le prix à payer devenait trop fort alors il n'aurait pas d'autre choix que de l'oublier...

L'oubli, la pire des choses qui pourrait leur arriver. Une détermination farouche brillait dans l'esprit de l'insecte hybride. Il ne se laisserait évidemment pas faire et serait prêt à tuer pour obtenir gain de cause, prêt à tuer pour son ange qui le transformait par la même occasion en un démon sombre et brutal. Leur force résidait dans leur union mais pour cela il fallait que cette dernière soit acceptée et le plus tôt serait le mieux. L'idée séduisait Kurenai mais semblait effrayer son blondinet. Il le comprenait parfaitement puisqu'après tout il s'agissait de son père et pas de n'importe qui. Même si ce dernier était exécrable envers son fils, il représentait tout de même une autorité certaine, renforcée par sa position. Le cerveau de l'androgyne fonctionnait à plein régime et il cherchait dès à présent les parades aux mots qu'on allait leur lancer.


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Pour Aidô aussi c’était assez nouveau, Ren était le seul qu’il aimait, le seul qu’il n’avait jamais aimé, le corbeau n’aurait pas pensé tomber amoureux un jour mais il était loin de s’en plaindre, il se sentait bien avec Ren et puis avec lui pas besoin de mettre un masque, il pouvait rester lui-même, pas besoin de jouer au méchant Kakon, il pouvait être tendre et câlin. C’était si agréable de pouvoir être soi, de pas avoir à jouer un rôle. Aidô ne voulait pas perdre Ren, pour rien au monde, mais il était inquiet, à présent que l’affrontement était finit son esprit avait retrouvé toute sa lucidité et il savait très bien qu’il allait avoir des ennuis, peut être même de gros ennuis, il allait devoir jouer serré. Ren c’était d’ailleurs aperçu que quelque chose le tourmentait et il mit en plein dans le mille en demandant à Aidô si cela avait un rapport avec son père. Le blond soupira avant de répondre à son amant.

« Oui en effet je suis inquiet par rapport à mon père, je réfléchissais à la façon dont j’allais devoir négocier avec lui et je reconnais que ça m’inquiète »

Peut être que le corbeau s’inquiétais pour rien mais il préférait rester lucide et envisager le pire scénario, toujours imaginer le pire permet d’être paré à toute éventualité. Cela faisait quelques années que Aidô avait un plan B au cas ou son père déciderais qu’il ne lui était plus utile mais la donne avait un peu changé car maintenant il n’était plus seul. Bien sur Ren était capable de se défendre mais vouloir protéger celui qu’on aime était une réaction on ne peut plus naturelle. Aidô espérait que son père accepterait Ren, après tout il lui suffirait de lui vanter les mérites et les capacités du papillon ainsi que de lui faire comprendre son utilité pour la famille, ce qui faisait peur au corbeau c’est que son père n’accepte pas leur relation la jugeant trop dangereuse. Après tout le Kakon et ses gardes n’avaient rien fait de vraiment grave, c’était l’amour d’Aidô et de Ren qui les avaient poussés à se protéger l’un l’autre et à faire payer les quatre hybrides pour ce qu’ils avaient dit. Il était évident que Aidô agirait avant tout pour le bien de Ren mais dans ce cas son père pourrait-il encore réellement compter sur lui ? C’était ça qui faisait peur au corbeau.

« Mon amour pour toi est plus fort que ma « fidélité » envers lui et j’ai peur que cela ne lui plaise pas et qu’il tente de nous séparer »

Depuis plus de 20 ans Aidô avait été seul, il ne voulait pas renoncer à Ren, c’était hors de question qu’il renonce à l’amour, son père lui avait déjà arraché sa mère il n’allait pas le laisser le séparer de Ren.
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